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ABBAYE DE SAINT-AUBIN-DES-BOIS

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Abbaye de SAINT-AUBIN-DES-BOIS - Plédéliac

Cette abbaye (Abbatia Sancti Albini de Bosco), située dans la paroisse de Plédeliac, diocèse de Saint-Brieuc, est, suivant l'auteur de la Chronique de Nantes, fondée le 3 février 1137. On ignore les noms et la qualité de son principal fondateur et de ses premiers bienfaiteurs. Cependant on ne peut douter que les comtes de Lamballe, seigneurs du territoire, n'y aient contribué. Brûlée entièrement en 1240, elle est rétablie peu à peu par les libéralités de Denise, dame de Matignon. Elle devait avoir seulement quatre religieux. Son abbé jouissait d'un revenu annuel de deux mille sept cents francs. Cette abbaye est durant la Révolution, affectée aux hospices de Lamballe. Elle est rachetée par Mgr l'évêque de Saint-Brieuc, qui en fait une maison de retraite pour des prêtres de son diocèse. Philippe paraît avoir été le premier abbé de Saint-Aubin. Il fait confirmer en 1147, par le pape Eugène III, toutes les donations faites à son monastère. Guillaume, abbé de Saint-Aubin, et Henri, abbé de Saint-Jacut, échangent quelques biens. Moyse de Brehant obtient en 1163 une bulle du pape Alexandre III qui confirme les dons faits à Saint-Aubin par les fidèles. Guillaume II obtient de Geoffroy Botherel, comte de Lamballe, une charte qui confirme les donations faites à son monastère par Geoffroy et Rivallon, comte de Lamballe, ses prédécesseurs. Cette charte paraît de l'an 1177, et nous apprend que ces comtes de Lamballe avaient donné à Saint-Aubin le territoire où l'abbaye est maintenant située, avec l'usage dans la forêt de Lanmur, dite depuis de La Hunaudaye. Maurice reçoit quelques donations faites à sa maison en 1201, et souscrit l'année suivante à la fondation de l'abbaye de Beauport. Gautier succède à Maurice et se démet avant l'an 1227, suivant une charte de son abbaye. Geoffroy acquiert en 1227 un quartier de dîmes dans la paroisse de Languenan pour la somme de trente livres. Le contrat est passé par devant Geoffroy Tournemine, sénéchal d'Alain, fils du comte de Penthièvre. Eudon voit son monastère réduit en cendres en 1240, selon la Chronique de Nantes. R... reçoit en 1246 une lettre de Pierre, abbé de Bocquen. Hervé fait consacrer en 1255 son église qui avait été nouvellement reconstruite. Jean tient le siége abbatial en 1263, suivant une charte de son monastère. Robert vit en 1272. Jean vit en 1289. André vit en 1304, selon l'ancien catalogue des abbés. Yves transige en 1309 avec Geoffroy Tournemine, seigneur de La Hunaudaye, en présence de Geoffroy, évêque de Saint-Brieuc. Eudon de Donant tient le siége abbatial en 1309, selon une charte de son monastère. Hervé vit en 1337, selon un acte de son abbaye. Rolland est abbé en 1345 et 1366, selon l'ancien catalogue. Pierre du Prébu transige au mois de septembre 1379 avec Guillaume de Rais, abbé de Saint-Jacut. Normant vit en 1380, selon l'ancien catalogue. Olivier Brunard est indiqué comme abbé dans une procédure de l'an 1408, et vit encore en 1425. Olivier de La Garande est élu unanimement par ses confrères en 1433, mais son élection est cassée par le pape Eugène IV, qui, s'était réservé la nomination à cette abbaye. Cependant ce pontife, par bulle du mois de décembre 1433, rétablit ce même Olivier, qui meurt en 1442. Olivier Hus, noble d'extraction, est élu au mois de novembre 1442. Il est déposé en 1483 par Guillaume, abbé de Bégard, appuyé d'une lettre du duc, sous prétexte qu'il était décrépit et imbécile. Jean Hus, abbé de La Vieuville, établi coadjuteur par le même abbé de Bégard, casse les officiers de Saint-Aubin, qui ne manquent pas de se pourvoir devant l'abbé de Prières, visiteur des monastères de son ordre en Bretagne. Le visiteur casse tout ce qui avait été fait par l'abbé de Bégard, et remet les choses dans leur premier état. Olivier meurt quelques mois après. Olivier de Brons, religieux de Saint-Melaine, est pourvu le 23 juin 1484 de l'abbaye de Saint-Aubin, par Robert, cardinal d'Angers et légat du Saint-Siége en France. Deux ans après, la communauté de Saint-Melaine le choisit pour son abbé, mais il n'est paisible possesseur de cette dernière qu'en 1491. Jean de Brons succède à son frère ou son parent en qualité d'abbé commendataire. Il porte ce titre dans un aveu de 1495. Guy Le Clerc fait un arrentement de quelques terres en 1507. Auffroi Le Voyer, religieux de Saint-Melaine et prieur de Vitré, obtient l'abbaye de Saint-Aubin en commende, par bulles du mois de janvier en 1513, et vit encore en 1518. Frère Le Voyer, abbé commendataire de Saint-Aubin, neveu du précédent, transige en 1523 avec Guillaume de La Motte, seigneur de Carcouet et de Vauvert, pour une chapelle prohibitive et quelques rentes. Il meurt en 1532. Le temporel est, le 6 décembre, saisi au nom du roi. Jean d'Annebaud obtient en 1532 des lettres de sauvegarde et de maintenue sur l'abbaye de Saint-Aubin, mais ces lettres n'auront aucun effet. Guillaume de Lignières, conseiller au Parlement de Bretagne, est pourvu à Rome en 1533, assiste aux Etats de Nantes en 1539, fait serment de fidélité au roi en 1540 et 1548, et vit encore en 1555. René de La Haye est abbé en 1557, selon un acte de Saint-Aubin, et fait serment de fidélité au roi en 1562. Yves Turmier obtient des lettres de sauvegarde pour son abbaye en 1572, et fait serment de fidélité au roi le 26 novembre de la même année. Jean Picault est abbé en 1583, selon un acte de Saint-Aubin. Julien Beret vit en 1600 et 1612, selon l'ancien catalogue. Jean Pepin est abbé en 1614 et meurt en 1626. C'est sous son gouvernement que la réforme est introduite dans l'abbaye de Saint-Aubin. Les anciens qui se sont d'abord portés d'eux-mêmes à cette bonne oeuvre, s'en repentent par la suite et chassent alors les réformés, mais ces derniers sont rétablis par arrêt du 9 juillet 1625. Jean du Quelenec est abbé en 1626 et 1630, selon des actes de Saint-Aubin. Gabriel Boislève, sieur de Malnoë, natif d'Angers, conseiller-clerc au Parlement de Bretagne, puis à celui de Paris et aumônier du roi, assiste aux Etats de Nantes en 1638 comme abbé de Saint-Aubin. En 1647, il permute avec Roger d'Aumont son abbaye contre l'évêché d'Avranches, et il est sacré le 10 décembre 1651. Il meurt le 3 décembre 1667. Roger d'Aumont, appartenant à une famille illustre, ancien évêque d'Avranches, devient abbé de Saint-Aubin en 1651 et meurt le 25 mars 1653. Elevé jeune à l'épiscopat, il se montre véritable pasteur et fait beaucoup de bien dans son diocèse. En 1650, le pape Innocent X le charge de prendre avec l'évêque de Saint-Malo connaissance d'une sentence portée par M. Cupif, évêque de Léon, contre l'évêque de Rennes, son vicaire général, et les Cordeliers de la province de Touraine, qui avaient plusieurs couvents en Bretagne. Edouard Wallot est abbé en 1657, assiste aux Etats de Nantes en 1661, et vit encore en 1678. Cl. de La Fayette assiste aux Etats tenus à Vitré en 1683 en qualité d'abbé de Saint-Aubin. Pierre Prociffet assiste aux Etats de Vitré en 1697. Anne-Marie de Béthune est nommé le 6 novembre 1717 et meurt le 9 mars 1752. Alexis César de Talhouët de Bonamour, docteur de la maison et société de Sorbonne, chanoine de la cathédrale de Rennes et vicaire général du diocèse, succède au précédent et prend possession de l'abbaye le 6 juillet de la même année. Sa mort arrive le 24 juillet 1753. Charles François de Vandomois de Saint-Aubin, chanoine et grand-vicaire de Rennes, est nommé en 1753 et conserve cette abbaye jusqu'en 1764. Jean François de La Marche, alors chanoine de Tréguier, devient abbé de Saint-Aubin en 1764, et se démet en 1777. Nommé évêque de Léon en 1772, il meurt en exil le 25 novembre 1806. N. de Quemadeuc, vicaire général et grand-archidiacre de Châlons-sur-Saône, succède à M. de La Marche comme abbé de Saint-Aubin, et garde ce bénéfice jusqu'en 1787. N. Bouin de La Ville-Bouquais, vicaire général de Vannes, nommé à Saint-Aubin en 1787, en est le dernier abbé.   

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