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ABBAYE DE SAINT-GILDAS DES BOIS

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Abbaye Saint-Gildas des Bois

Cette abbaye (Abbatia Sancti Gildasii de Nemore) est fondée en 1020 sur l'initiative de Simon, seigneur de la Roche-Bernard, dans un lieu de son domaine, choisi par lui et nommé Lampridic. Les anciens titres l'appellent encore l'abbaye de la Lande ou la Maison de Saint-Guédas. Cette fondation est faite avec le consentement d'Alain III, duc de Bretagne, et de Budic, comtes de Nantes. En 1026, Simon confirme cette fondation et demande à l'abbé de Redon, Catwallon ou Catuallon, des moines pour peupler le nouveau monastère. Hélogon (premier abbé de Saint-Gildas) vient alors avec 8 religieux pour occuper l'abbaye de Saint-Gildas-des-Bois. Son abbé possède alors un revenu annuel de trois mille cinq cents francs. Il a le droit d'officier avec les ornements pontificaux. Vers 1287 (voir Pouillé de Nantes), ses possessions étaient nombreuses (13 cures dont celle de Saint-Pierre de Missillac, de Guenrouët, ... , 15 prieurés dont celui de Saint-Germain de Vay, de Beaulieu en Nozay, de Saint-André de Bouvron, de Saint-Gildas de Pénestin, de Saint-Cyr d'Herbignac, ...). Rodald ou Rozaud succède à Hélogon et vit encore en 1095. On trouve ensuite un nommé Main qui donne l'habit monastique à Bernard, seigneur de La Roche-Bernard, puis Simon qui souscrit une charte de l'abbaye de Redon, datée de 1126, Hervé qui obtient l'église de Missillac de Bernard, évêque de Nantes, Tual qui souscrit une donation faite vers l'an 1160 au monastère de Redon par Eudon, seigneur de Pontchâteau, en présence de Bernard, évêque de Nantes, et de Rouaud, évêque de Vannes. Gestin vit sous l'épiscopat de Robert, évêque de Nantes, qui est élu le 25 décembre 1170, et meurt en 1183. Cet abbé obtient en 1186 une bulle du pape Alexandre III qui prend le monastère de Saint-Gildas sous sa protection. Morvan ou Meen vit du temps de Geoffroi, évêque de Nantes, c'est-à-dire vers l'an 1200. Guillaume ou Vincent transige en 1217 avec Hervé, seigneur de Blain, pour le champ du cimetière que ce seigneur et ses frères disputent à son monastère. Il vit encore en 1225. Jean transige en 1251 avec Eudon, seigneur de Pontchâteau, pour la juridiction de son abbaye, et cède en 1254 aux religieux de Lanvaux la chapelle de Saint-Nicolas et de Saint-Gildas de Pleguinin. Pierre Troussier vit en 1333. Hervé du Port reçoit en 1364 deux cents florins d'or de demoiselle Jeanne de Dinan pour la fondation d'une messe par semaine dans son église. Guillaume est, en 1393, recommandé à Jean IV, duc de Bretagne, par Clément VII, pape d'Avignon. Hervé de Beaubois est abbé en 1424 et en 1446, selon quelques actes de son monastère. Ce dernier est désigné par le duc Jean V pour être son légat au Concile de Bâle en 1431. En 1436, Hervé de Beaubois fait remplacer les simples fenêtres primitives de la façade principale de l'église par une immense baie. Guillaume d'Estouteville, archevêque de Rouen et cardinal de l'Eglise romaine, tient l'abbaye en commende en 1456. Ce dernier semble se démettre en 1462 en faveur de Jean le Sénéchal. Jean le Sénéchal prend possession de l'abbaye en 1462. Jean Bohier, protonotaire du saint Siége, archidiacre de Nantes et recteur de Saint-Martial (diocèse de Saint-Flour), est nommé à la tête de l'Abbaye le 4 novembre 1492. Décédé en 1506 ou 1508, ce dernier est remplacé par Guillaume Briçonnet (conseiller du roi Charles VIII et surintendant des finances du royaume). Guillaume Briçonnet rentre dans les ordres à la mort de son épouse, Jeanne de Beaune, qui lui laisse 5 enfants. Il est évêque de Saint-Malo en 1493, cardinal de la Sainte Eglise au titre de Sainte-Pudentienne, puis succède à son frère Robert sur le siège épiscopal de Reims. Avant sa mort en 1514, Guillaume Briçonnet avait obtenu du pontife Léon X pour l'un de ses fils, Denis, l'évêché de Saint-Malo, et pour l'autre, Guillaume, celui de Meaux. On trouve ensuite, à partir du 24 mai 1515, à la tête de l'abbaye Saint-Gildas des Bois, André Hamon (fils de Guillaume Hamon et de Guillemette Guibé) qui est aussi à la tête de l'abbaye de Saint-Gildas-de-Rhuys, puis Jean de Laneac ou Langeac (fils de Tristan et d'Anne d'Alègre) de 1527 à 1532, Guillaume Eder (en 1532) qui succède à Claude de Rohan dans l'évêché de Cornouaille et meurt en mai 1546, Beaudouin de Goulaine (fils de Christophe de Goulaine et de Renée Amenard de Chanzé) en 1548 et 1552, Laurent Lenogat, Charles d'Espinay (fils de Guy et de Louise de Goulaine, il est aussi prieur des prieurés de Gahard et de Saint-Jacques de Bécherel en 1558 et 1575), Yves Boulanger (en 1594), François du Cambout (en 1600 et assiste aux Etats de Rennes en 1608), René de la Motte (en 1618), Henri de Bruc (en 1632), Sébastien-Joseph du Cambout (fils de Charles, baron de Pontchâteau, et de Philippe de Beurges ; il devient abbé de Saint-Gildas à l'âge de 15 ans) jusqu'à sa mort le 27 juin 1690, Pierre de Cambout, évêque d'Orléans, neveu du précédent (en 1690, il décède le 4 février 1706), Henri-Ignace de Brancas (en 1706, il est placé sur le siège de Lisieux en 1715 et décède le 1er avril 1760), N. de Coetlosquet (en 1760 et il décède le 29 juillet 1763), François-Marie de Valory La Pomeraie (en 1763). Guillaume Eder, fait rétrécir la baie (de l'église) édifiée par Hervé de Beaubois et en souvenir de cette modification, il appose sur la pierre centrale ses armoiries ainsi que la date "l'an du Seigneur 1533". C'est aussi à cette époque qu'est construit sous le cloître, le porche de la salle capitulaire flanqué de deux fenêtres lobées en granit. Hervé Ignace de Brancas dote l'église de Saint-Gildas-des-Bois de trois retables dans le goût de l'époque. C'est lui aussi qui organise dans la partie haute de la nef, le choeur des moines, avec un bel ensemble de stalles, de boiseries et de grille en fer forgé, séparé de la partie réservée aux fidèles par un jubé. C'est sans doute à lui aussi que l'on doit le couvrement de la tour à plusieurs dômes de plan carré. C'est à François Marie de Valory La Pommeraie (vers 1763) que l'on doit la restauration des bâtiments conventuels, notamment l'Hôtellerie qui subsiste encore. Les bâtiments de cette abbaye, après avoir été vendus plusieurs fois pendant la Révolution, sont devenus en 1828 la propriété des Soeurs de l'instruction chrétienne.

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