|
Bienvenue chez les Andelais |
ANDEL |
Retour page d'accueil Retour Canton de Lamballe
La commune de Andel ( |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de ANDEL
Andel vient, semble-t-il, dun mot latin « andoliacus »
Andel est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Planguenoual. « Herveus de Andel » (Hervé d'Andel) est cité dans une charte, non datée et donnée par Josse, archevêque de Tours de 1154 à 1174 (Anc. év. IV, 311). Andel est une paroisse en 1428 (lettres de Jean V, n° 1804) et appartient, sous l'Ancien Régime, au diocèse de Saint-Brieuc. Andel, chef-lieu de canton de 1789 à 1791, élit sa première municipalité au début de 1790.
Autrefois la paroisse d'Andel dépendait de la subdélégation de Lamballe. Elle avait Saint-Brieuc pour évêché et pour ressort, et, pour seigneur, le duc de Penthièvre.
Note 1 : en 1710, la famille Hingant fonde dans le bourg d'Andel un établissement de bienfaisance. Il est dirigé par des religieuses du Saint-Esprit. Le bourg d'Andel est ravagé par un incendie en 1875 (Archives datées du 14 février 1876).
Note 2 : la commune d'Andel est formée des villages : les Petites-Landes, la Vallée, le Chesnay, Ardouin, la Maison-Neuve, la Ferrière, la Planche, la Vieille-Forge, la Côte, le Clos-Neuf, Lourmel, les Landelles, la Vallée-au-Coeur, le Château, les Villes-Clément, Bourdehen.
Voir
" Le
cahier de doléances de Andel en 1789
".
PATRIMOINE de ANDEL
l'église Saint-Pierre et Saint-Jean-Baptiste
(1737). Elle porte la date de 1737, mais l’on a conservé du précédent
édifice, construit en 1591, le clocher, le porche ainsi que 3 fenêtres.
Suivant la statistique de 1845, les murailles furent relevées à cette époque ;
puis, en 1878, l'église fut entièrement restaurée par Vaiva jeune,
entrepreneur à Lamballe. Elle est en forme de croix latine avec arc
diaphragme entre la nef et le transept. Le retable de l'Annonciation date de 1564-1565 et du
XVIIème siècle. L'autel date du XVIIIème siècle : on y trouve
les statues de sainte Anne et saint Joseph. On y voit une statue de la Trinité
datée du XVème siècle : cette statue proviendrait de l'ancienne chapelle de la Trinité.
La peinture intitulée "Rosaire" ou "Voeu de Louis XIII"
date du XVIIème siècle : " Tableau du milieu du XVIIème représentant
la Vierge donnant le Rosaire. A ses pieds foule de personnages parmi
lesquels le pape Urbain VIII, le roi Louis XIII, la reine Anne d'Autriche et
le cardinal de Richelieu, tableau classé le 8 septembre 1927 " (R. Couffon) ;
la chapelle du Saint-Esprit (1769),
édifiée vers 1769 avec des réemplois du XVIème siècle à l'emplacement d'une
chapelle plus ancienne : " Edifice de plan rectangulaire avec chevet
à pans coupés, présentant des remplois du XVIème et renfermant une frise
en bois de cette époque " (R. Couffon). Son clocher s'écroule en 1949. Elle abrite depuis 1988 la
bibliothèque municipale ;
la chapelle Saint-René du Clos-Neuf
(XVIème siècle), dédiée à saint René. Edifice rectangulaire avec
chevet à pans coupés du XVIème siècle. Là porte est surmontée d’une
belle coquille Renaissance ; et la corniche, qui court au sommet des murs et
rappelle les machicoulis, est intéressante. Il s'agit d'une ancienne chapelle privative
appartenant à la famille Du Boisdulie
l'ancienne
chapelle Saint-Sébastien, dite aussi des Landes et aujourd'hui disparue.
Elle existait encore au XVIIIème siècle ;
le château du Clos-Neuf (XVIIIème siècle), propriété de la
famille Du Breil, puis de la vicomtesse du Boisdulier. Propriété de Morice
du Breil en 1427 et en 1440, de Jehan du Breil en 1536 et en 1569.
L'édifice a été remanié au début du XXème siècle ;
le manoir de Lourmel (XVIIème
siècle). Le domaine de Lourmel-de-Lescouet appartient au sieur de Crenan en
1536, celui de Lourmel-Guyomar appartient à Jehan Guyomar en 1536 ;
le manoir de la Ville-Corhen (XVIIème siècle), construit par
Thébault Le Denays. La seigneurie de la Ville-Corhen est citée dans un
acte de 1428. Propriété de Jehan Rouxel et de son épouse Jehanne de La Villemarie en 1536 ;
le manoir de la Forrière (ou Maison-Basse de la
Ville-Corhen). Le domaine appartient à Roland de La Hazaye en 1536 ;
l'ancien presbytère (XVIIIème siècle).
Cet édifice est construit en 1782 par l'abbé Hingant ;
la maison-Neuve, située dans le bourg (XVIIème siècle) ;
2 moulins à eau et un moulin à vent du XIXème siècle
;
A signaler aussi :
l'existence probable dun menhir (situé dans le champs de
la Roche-Longue) ;
deux mottes féodales
: l'une près de Boudehen et l'autre au lieu-dit Les Châtelliers ;
Voir
"
Informations
diverses sur la ville de Andel ".
ANCIENNE NOBLESSE de ANDEL
Au XVème siècle, les maisons nobles d'Andel étaient : la Vallée (à Germain Gandin ou Gaudin), la Ville-Horhan (à Jeanne Rouxel), Canqueret (à Jacques Le Blanc), la Vallée-au-Levant (à Jeanne Lerneur), la Salle (à Jean Le Mineur), Lourmel et Lescouët (à la famille de Crenan), Lourmel-Guyomar (à Jean Guyomar), la Ville-Marie (à Olive de Beaulieu), la Planche (à Ollivier Le Métayer), la Foltière (à Rolland de la Harzayel), le Clos-Neuf (à Jean du Breil). Cette dernière terre avait moyenne justice et était passée aux mains de Ruellan du Tiercent, au moment de la Révolution. Guinguerest, moyenne justice, appartenait à la famille Le Blanc de Guinguerest.
Lors de la réformation du 12 juillet 1427, sont mentionnés plusieurs nobles d'Andel : Guillaume Hedé et sa mère, Mathelin Le Blanc, Guillaume de La Villemarie, Olivier Le Cuer, Jeanne (déguerpie Robin Hay), Eon Thomelin, Bertrand Guyomar, Catherine Urvoy. Guillaume Hervé et Perrine (déguerpie d'Olivier Hervé) se disent aussi nobles.
Lors de la "revue et monstre généralle des nobles, ennobliz,
exemptz et aultres tenantz fiefs nobles et subjects aux armes de l’Evesché de
Saint-Brieuc, tenue à Moncontour par haut et puissant Messire Tristan du
Perrier, Comte de Quintin ; noble et puissant Messire Guyon de la Motte,
Chevalier, sieur de l’Orfeuil et de Vauclerc ; Messire Amaury de la Moussaye,
Chevalier, sieur du dict lieu de la Moussaye, commissaires commis et députez par
mandement patent du Duc nostre souverain seigneur, quant à ce, les viije, ixe et
xe jours de janvier l’an mil iiiie lxix ", on mentionne, en janvier 1469, pour
Andel :
– Jean du Breil, de l’ordonnce.
– Margot Gilbert, par Guillaume de
Launay.
– Hector de la Villemarie.
– Jean Le Blanc, de l’ordonnce.
–
Jean Mallet.
– Guillaume Gaudin.
– Guillaume Le Coeur.
– Mathelin Hervé
et Dom Rolland Hervé.
– Denis de Lescouët.
– Olivier de la Houssaye.
–
Rolland Le Rebours.
Lors de la réformation du 9 mars 1536, sont mentionnées plusieurs maisons nobles d'Andel : La Ville-Corhen (à Jehan Rouxel et à son épouse Jehanne de La Villemarie), Quingueret (à Jacques Le Blanc), la Salle (à Jehan de Lesmelleuc), le Clos-Neuf (à Jehan du Breil), la Vallée au Coeur (à Jehanne Le Cueur), la Vallée-Chaignon (à Raoul Le Forestier), Lourmel-de-Lescouet (au sieur de Crenan), Lourmel-Guyomar (à Jehan Guyomar), les Villes-Maries (au sieur de Crenan), les Villes-Maries (à Olive de Beaulieu), la Forière (à Roland de La Hazaye), la Planche (à Olivier Le Meteer) et la Vallée-Gaudin (à Germain Gaudin).
A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Saint-Brieuc de 1480, on comptabilise la présence de 12 nobles de Andel :
Olivier DE LA HASSAYE (10 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et
comparaît armé d'une vouge ;
Estor DE LA VILLEMARIE (50 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et
comparaît armé d'une jusarme ;
Denis DE LESCOUET (30 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et
comparaît armé d'une vouge ;
Jehan DU BREIL (100 livres de revenu) : excusé, comme appartenant à une
compagnie d'ordonnance ;
Guillaume GAUDIN (25 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et
comparaît armé d'une vouge ;
Margot GILLEBERT (25 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et
comparaît armé d'une pertuisane ;
Mathelin HERVE (5 livres de revenu) ;
Roland HERVE (5 livres de revenu) ;
Jehan LE BLANC, de Quengeret (50 livres de revenu) : excusé, comme
appartennant à une compagnie d'ordonnance ;
Guillaume LE CUEUR (30 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et
comparaît armé d'une jusarme ;
Jehan MALET (30 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et comparait
armé d'une vouge ;
Roland REBOURS (5 livres de revenu) : porteur d'une brigandine et
comparaît armé d'une vouge ;
© Copyright - Tous droits réservés.