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Journal de Bretagne : le Lannionnais

(parues dans le Journal « Le Lannionnais »)

31 août 1867 : dimanche dernier, ainsi que nous l’avions annoncé, ont eu lieu les courses de Saint-Michel-en-Grève, organisée par les soins du comice agricole de Plestin. Malgré le mauvais temps, qui a retenu beaucoup de personnes chez elles, il y avait une grande foule de spectateurs sur la belle plage de Saint-Michel, venus soit à pied, soit en voiture, tous désireux de jouir d’un spectacle qui était nouveau pour les uns, et qui, pour les autres, était une réminiscence d’un passé déjà lointain. Les courses ont été très satisfaisantes et donnent les meilleurs espérances pour l’avenir. Vingt-deux chevaux étaient engagés et plusieurs se sont fait remarquer et applaudir.Tout porte à croire que les courses de Saint-Michel retrouveront de nos jours l’éclat qu’elles avaient autrefois, et qu’après une longue interruption notre pays rentrera en possession de ces fêtes dont presque toutes les villes des environs sont dotées, au grand avantage du perfectionnement de la race chevaline. Plus les hippodromes se multiplieront, plus il sera facile aux excellents chevaux bretons de montrer leurs solides qualités, et mieux, par conséquent, les éleveurs du pays seront récompensés de leurs soins. 

12 octobre 1878 : dans la soirée de dimanche 23, jour du pardon de Saint-Michel-en-Grève, un rassemblement considérable avait lieu près de Saint-Efflam, où se passait un drame des plus émouvants. A environ 200 mètres de la côte, deux hommes montant une yole coulant bas d’eau, venaient de se jeter à la nage, dans l’espoir de regagner le rivage et se débattaient dans les flots appelant du secours. Trois des personnes présentes, MM. Graux, commissaire priseur à Morlaix, Emile Guégan, pharmacien en la même ville, et M. Marc Mallédant, notaire de Plestin, se jetèrent résolument à la nage pour les soustraire à la mort. M. Guegan qui se disposait à prendre un bain en ce moment fut assez heureux pour atteindre l’un deux, le sieur Le Meur (Désiré), cultivateur à Rossalic, commune de Ploubezre, qui avait pu gagner une trentaine de mètres, en nageant tant bien que mal, mais qui, à bout de forces, allait infailliblement périr. M. Graux s’était porté avec empressement à la suite de M. Guégan, pour l’assister dans ce sauvetage. Mais on a particulièrement remarqué la ténacité et l’énergie avec lesquelles M. Mallédant s’est attaché à chercher à sauver le compagnon de Le Meur. Il est allé le trouver à 30 mètres plus loin ; il l’a saisi trois fois et trois fois il a dû échapper à ses étreintes, le malheureux faisant toujours des efforts pour se cramponner à son sauveteur. Voyant qu’il ne pouvait l’appréhender, il a crié de lui envoyer une corde. Une jeune fille s’est empressée d’aller en prendre une chez elle ; mais quand elle a été de retour personne n’a voulu aller la porter. M. Mallédant à bout de forces, a dû abandonner l’espoir de sauver celui pour qui il exposait sa vie avec tant d’abnégation et dont le cadavre a été retrouvé à mer basse. C’était celui du nommé Bouchu (Jean-Marie), âgé de 43 ans, né à Quemperven. Ce malheureux vivait, depuis six ans, séparé de sa femme à la charge de laquelle il avait laissé sa fille âgée de 10 ans. C’est en revenant de l’assemblée de Saint-Michel-en-Grève, avec son maître, le sieur Le Meur, que Bouchu a trouvé la mort, en présence d’un nombre considérable de personnes groupées sur le rivage. 

23 décembre 1882 : procès-verbal a été dressé contre la nommée Fr. B…, domestique chez M. le desservant de St-Michel-en-Grève, laquelle tient, paraît-il, peu de compte des exemples d’humilité, de charité, de tolérance et de tempérance que lui donne son maître. Le lundi 27 novembre, entre quatre et cinq heures, l’institutrice communale, Mlle M.., se rendait comme d’habitude à l’église. Elle traversait le cimetière, et allait entrer au saint lieu, lorsque cette servante accourut, la saisit par les deux bras, la serrant fortement, et lui porta des coups de poing sur la poitrine en l'apostrophant des épithètes de voleuse, quatre fois p…, charogne, âme damnée, âme rôtie vivante, indigne d’entrer dans l’église, vendeuse de bon Dieu… Dans cette attaque aussi brutale qu’imprévue, comme l’institutrice perdait connaissance, la fanatique servante la soutenait, en la tenant toujours par les bras, pour l’empêcher de tomber et lui débiter son boniment jusqu’au bout. Plusieurs témoins ont déposé de la vérité de cette agression. L’inculpée elle-même avoue avoir tenu, sans provocation aucune, ces ignobles propos. A une personne, témoin de cette scène étrange, qui passait devant le cimetière, elle dit : « Passez votre chemin, vous êtes une mauvaise pièce comme elle… ». On ne dit pas si cette douce servante pose pour le prix Monthyon. 

18 août 1883 : un de nos concitoyens, M. Person, Jean-Marie, a accompli, le 5 août courant, sur la plage de St-Michel-en-Grève, un fait de sauvetage qui lui fait le plus grand honneur. Emporté du côté du large par le cheval qu’il avait mené se baigné, un jeune homme de 15 à 16 ans, le nommé Le Meur, François, domestique chez M. Le Roux, à Ploumilliau, était en danger de se noyer, ne sachant nager et ne pouvant plus diriger sa monture, aveugle, qui avait perdu pied et que la peur affolait. A ses cris de détresse, M. Person se jeta résolument à la mer et, après un quart d’heure des plus grands efforts, ramena sain et sauf sur la plage le jeune homme en danger. Dans cette circonstance, M. Person a non-seulement obéi à une généreuse impulsion, mais il a encore fait acte de dévouement, car il s’exposait à être blessé, peut-être très grièvement, par le cheval, et avait à lutter contre un courant rapide qui pouvait lui enlever ses forces et le mettre lui-même en grand péril. 

18 octobre 1884 : une mendiante idiote et épileptique, nommée Perrine Le Bras, âgée de 26 ans, demeurant à Trédrez, avait disparu de son domicile depuis le 6 courant. Le 14 de ce mois on a trouvé son cadavre dans un ruisseau séparant la commune de St Michel-en-Grève de celle de Ploumilliau. On présume que la malheureuse fille aura été saisie d’une de ses crises habituelles, en longeant le cours d’eau où elle s’est noyée. 

19 février 1887 : vendredi 11 courant, revenant de sa journée, vers 7 heures du soir, la nommée Catherine Le Roux, âgée de 70 ans, femme du sieur Yves Martin, âgée de 59 ans, journalier demeurant à Traou-an-Voas, fut surprise de trouver la porte de sa maison fermée à clef. Elle demanda aux voisins s’ils n’avaient pas vu son mari, et elle sut d’eux qu’on ne l’avait pas aperçu depuis 11 heures du matin. Elle eût alors l’idée de regarder si la clef n’était pas sous la porte, où elle la mettait lorsqu’elle s’absentait, et l’y trouva. Ayant pénétré dans la maison et allumé une chandelle, elle aperçut son mari pendu à une poutre au-dessus de son lit. Le corps était déjà froid et l’asphyxie était complète. Le malheureux Martin avait fait, il y a deux ans, une chûte dont il souffrait, au point de ne pouvoir quelquefois travailler. Il lui était alors arrivé de répéter souvent : Quand je ne pourrai plus travailler je me suiciderai. 

24 mars 1889 : mardi dernier, vers une heure de l’après-midi, un commencement d’incendie s’est déclaré au domicile de M. Mahieux, aubergiste en la commune de Saint-Michel. Le feu a pris dans le grenier, dans des copeaux de bois. L’incendie a été éteint rapidement, grâce aux nombreux secours apportés. On suppose que le chat, qui s’était brûlé à la cuisine et était monté au grenier, aura communiqué le feu. On évalue les pertes à environ 400 francs, couvertes par une assurance. 

18 décembre 1890 : le 12 décembre courant, vers 6 heures ½ du soir, le nommé Dornigol Louis , journalier à St Michel-en-Grève, revenant de travailler, trompé par l’obscurité, est tombé d’une hauteur de 10 mètres sur la route départemental, à l’entrée du bourg de St Michel-en-Grève. Le préposé des douanes Vincent Grénès, en permission dans sa famille, ayant entendu des cris de détresse, est accouru sur le lieu de l’accident, après avoir appelé son beau-frère, Fraçois-Marie Cloux à son secours, et aidé de ce dernier, il a transporté Dornigol, respirant encore à son domicile ; mais ce malheureux, ayant une fracture au crâne, n’a pas tardé à rendre le dernier soupir. 

8 février 1891 : une vieille mendiante, la femme Boubennec, Marie, âgée de 55 ans, avait été envoyée, par un de ses voisins, puiser de l’eau à une fontaine qui passe pour guérir certaines maladies. Cette pauvre femme a dû glisser sur les dalles de la fontaine, et elle est tombée dedans, la tête la première. Lorsqu’on a découvert le cadavre, la mort remontait déjà à plusieurs heures. On a trouvé auprès de la morte une tabatière vide et quelques tranches de pain. 

28 mai 1893 : dans la nuit du 14 au 15 mai, le feu s’est déclaré dans un grenier de la ferme occupée par le sieur Guyader Jean, au village de Kerléo, en Saint-Michel-en-Grève. Grâce au secours des voisins, l’incendie a pu être circonscrit. La perte est d’une cinquantaine de francs pour le propriétaire, M. Rolland, de Plestin, qui était assuré. Cet incendie est purement accidentel. 

Juillet 1893 : ces jours derniers, M.Y.-M. Henry, douanier à Saint-Michel-en-Grève, fut mordu par son petit chien, d’habitude très carressant, mais qui depuis peu était devenu hargneux et avait mordu les jours précédents plusieurs autres chiens. Le chien ayant été noyé, M. Le Berre, vétérinaire, a été chargé de l’examiner et a déclaré qu’il présentait tous les symptômes de la rage. M. Henry est parti pour Paris se faire soigner à l’institut Pasteur Tous les chiens mordus ont été abattus, à l’exception d’un chien de moyenne taille sous poil noir, tête blanche, queue courte, inconnu dans le pays et qui a pris la direction de Lannion. Le Maire de St Michel a pris un arrêté prescrivant de tenir les chiens à l’attache pendant six semaines au moins. 

28 janvier 1894 : le 21 courant, vers une heure du matin, à Saint-Michel-en-Grève, un commencement d’incendie s’est déclaré au domicile du sieur Clou François, sabotier ; le toit d’une soue à porcs a été détruit. On ignore comment le feu a prix naissance. Le bâtiment appartient à M. Bonniec, cafetier à Lannion. Les pertes sont évaluées à 60 F environ. 

11 août 1901 : M. Doudey, chevalier de la légion d’honneur, attaché au Ministère de la marine et en villégiature à St-Michel-en-Grève, a fait dimanche soir, dans la salle d’école de cette commune, une conférence avec projections lumineuses. Le conférencier a pris pour sujet l’un des voyages qu’il a faits sur la route du pôle nord. La salle était littéralement bondée par les touristes en villégiature, bon nombre de Lannionnais et un nombre plus grand encore de gens du pays et des environs, qui tous ont été enchantés de leur soirées. Le sujet traité, si vaste et si intéressant, a permis au conférencier de donner une idée de sa verve et de son érudition en la matière. Avec quelle facilité de parole, en effet, a-t-il conduit son auditoire à travers les brumes et les icebergs si dangereux des mers polaires! Les projections lumineuses, très bien réussies, ont complété l’illusion. La conférence a été terminée par un mot touchant à la mémoire des braves qui, en grand nombre, sont partis pour ces régions si mystérieuses et dont ils ne sont jamais revenus. M. Doudey se propose de nous conduire samedi prochain dans les contrées non moins mystérieuses des Indes. Un appel sera fait à la générosité des amis de l’instruction populaire en faveur de la bibliothèque scolaire de la localité. 

7 février 1903 : Le samedi 7 courant , vers dix heures du matin, un incendie s’est déclaré dans une meule de paille et divers instruments aratoires appartenant à M. Jean-Marie Roche, cultivateur à Saint-Michel-en-Grève. Les pertes, évaluées à 900 francs n’étaient pas assurées. 

18 juin 1905 : Le premier détachement du 48e de ligne est actuellement cantonné à Saint-Michel-en-Grève pour y exécuter des tirs de guerre. 

13 janvier 1907 : Mme Cadiou, née Catherine Poupon, âgée de 49 ans, demeurant à St Michel, étant occupée à laver, tomba accidentellement dans le lavoir. Ayant entendu les cris poussés par la victime, le cantonnier Masson se précipita à son secours et lui prodigua des soins, mais tout fut inutile et Mme Cadiou avait succombé à une congestion causée par le froid. Mme Cadiou était mère de quatre enfants. 

20 septembre 1908 : Quelques chasseurs de Saint-Michel-en-Grève et des environs ont eu l’heureuse idée cette année de faire à Saint-Michel-en-Grève un tir aux pigeons. Une vingtaine de tireurs avaient répondu à leur appel. Le tir a eu lieu dimanche dernier sur la grève. Les prix ont été remportés par MM. Le Bellec, père et fils, de Plestin, qui ont gagné ex-aequo le premier prix, et par MM. Le marquis de Kergariou, Lawrence, Libouban, etc, qui ont gagnés les poules. Un excellent banquet a réuni les tireurs à l’hôtel du Lion d’Or. 

16 mai 1909 : Le 48e Régiment d’Infanterie exécutera des tirs de combat sur la plage de St Michel-en-Grève du 4 au 10 juin 1909 inclus. 

24 septembre 1909 : Récemment, une fillette, Mlle Solignac, de St-Michel-en-Grève, faisait une chute de voiture. Malgré le peu de gravité apparent des blessures, la fillette se plaignait de douleurs internes, indices de lésions auxquelles elle a succombé cette semaine. 

Janvier 1910 : Arbre de Noël. On nous écrit : Madame Leod, veuve du général Leod et belle-mère de M. Laurence, en villégiature à St Michel-en-Grève, organisait le jeudi 23 décembre un arbre de Noël, et environ 120 enfants accoururent à cette petite fête. Après une bonne collation, on leur a distribué des bonbons et des jouets de toutes sortes. Nos petits écoliers n’avaient jamais été à pareille fête et leur joie était au comble. Nous remercions vivement la famille Laurence du plaisir qu’elle a procuré à nos enfants. 

6 mars 1910 : Une falaise s’est écroulée à Saint-Michel-en-Grève, sur la route qui longe la grève. La route a été complètement obstruée. Un camion automobile appartenant à M. Chareton Droniou, de Guingamp, passait à l’instant même où croulait la falaise et ce n’est que par le plus grand des hasards qu’un accident a pu être évité. 

29 mai 1910 : 400 réservistes du 248e d’infanterie qui viennent accomplir une période de 17 jours à Guingamp logeront chez l’habitant les 15 et 16 juin prochains en attendant leur départ pour Saint-Michel-en-Grève où ils doivent séjourner. 

19 juin 1910 : Les réservistes du 248e Régiment d’infanterie, convoqués à Guingamp pour accomplir une période de 17 jours ont quitté cette ville, vendredi matin, pour se rendre à Saint-Michel-en-Grève, où le régiment séjournera pendant 10 jours. 

21 mai 1911 : Le 48e Régiment d’infanterie exécutera des tirs sur la plage de Saint-Michel-en-Grève, du 9 au 17 juin prochain. Cette année, grâce aux démarches faites par M. Soisbault, conseiller général et maire de Lannion, près de M. le général Cret, commandant la brigade à St Brieuc, les troupes passeront à trois reprises par Lannion, où elles séjourneront les 7, 10 et 18 juin, pour repartir le lendemain matin. Le 7, l’effectif sera de 900 hommes, le 10 de 285 hommes, et le 18, la totalité des troupes repassera par notre ville. 

14 avril 1912 : Les réservistes convoqués le 29 mai prochain, pour effectuer une période de 17 jours au 48e d’infanterie à Guingamp seront dirigés aussitôt sur Plestin et Saint-Michel-en-Grève où ils effectueront des tirs. 

12 mai 1912 : Le 248 régiment d’infanterie exécutera des tirs sur la plage de Saint-Michel-en-Grève, du 2 au 12 juin 1912 inclus. 

25 août 1912 : Dimanche 11 août, dans l’après-midi, avait lieu la fête annuelle des touristes avec le concours de la musique de Belle-Isle-en-Terre. A 5 heures du matin, le bourg retentissait d’une vingtaine de salves d’artillerie. Dans l’après-midi, les danses et la grande dérobée étaient très réussies. 

Voici le résultat de quelques-unes des nombreuses attractions : 

Tir à la carabine : MM. Morin, Riou, Lanniou, Deschauzel, Delisle, Daniel. 

Tir d’Honneur, à longue portée : MM. Riou P. et Le Gac L. 

Concours de boules : MM. Legrand, Ricordeau, Le Roux d’Orléans, Lénoret, Nédélec Louis, Jean Goaziou, Masson, etc. 

Luttes Bretonnes : jeunes gens : Le Gall Arsène. 

Luttes hommes : Le Gall, Coatantiec, Rivoalan. 

A 10 heures, la retraite aux flambeaux et le feu d’artifices sur la grève, ont été contrariés par une petite pluie. 

Toutes les félicitations à MM. les Touristes, aux habitants généreux et principalement à M. Nider, principal organisateur des fêtes des Touristes. 

16 mars 1913 : Le 48e Régiment d’infanterie, caserné à Guingamp, effectuera cette année ses tirs de guerre, du 11 au 23 mai, sur la grève de Saint-Michel-en-Grève. Durant cette période, les troupes seront cantonnées à Plestin-les-Grèves. 

18 mai 1913 : Le 48e Régiment d’infanterie passera le 11 juin par Lannion se rendant à Saint-Michel-en-Grève pour y exécuter ses tirs de guerre du 13 au 21 juin. Le 15 juin, trois compagnies du régiment passeront également par notre ville de Lannion. 

15 juin 1913 : Deux bataillons du 48e d’infanterie, se rendant à Saint-Michel-en-Grève, pour y exécuter leur tirs de guerre, ont cantonné à Lannion, dans la nuit de mercredi à jeudi. 

Nos braves troupiers, malgré la longueur de l’étape Guingamp-Lannion, avaient l’allure dégagée en arrivant en ville à midi, où leur passage a été une fête pour tout le monde. A 5 heures, l’excellente musique du 48e donna sur le quai un concert qui fut très suivi et très applaudi. 

Le lendemain matin , à 6 heures et demie, nos petits soldats, toujours alertes, après le salut au drapeau, aux accents entraînants d’un pas redoublé, prenaient la route de Saint-Michel-en-Grève. Demain, dimanche, 300 hommes du même régiment seront de passage dans notre ville se rendant également à Saint-Michel-en-Grève. 

6 juin 1915 : LE BARS Gilles, 55 ans, marchand de chevaux à Plouégat-Guerrand, a été trouvé mort dans une prairie bordant la route .Chute de bicyclette. 

6 juin 1915 : Le chef de Bataillon, Commandant d’Armes de Lannion, porte à la connaissance du public que des tirs de guerre avec armes portatives, seront exécutés sur la plage de Saint-Michel-en-Grève aux dates suivantes : 

Mois de juin : les 10, 11, 12, 14, 15, 25, 26, 28, 29 30 ; 

Mois de juillet : les 10, 12, 13, 15, 22, 26, 27, 28, 29.

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