Web Internet de Voyage Vacances Rencontre Patrimoine Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Bienvenue ! 

HISTOIRE SAINTE - ANCIEN TESTAMENT

(de la persécution d'Antiochus à la naissance de Jésus-Christ)

  Retour page d'accueil       Retour page Ancien Testament   

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Depuis la Persécution d'Antiochus jusqu'à la naissance de Notre-Seigneur Jésus-Christ (environ de 175 avant Jésus-Christ jusqu'à l'ère chrétienne).

Les faits remarquables de cette époque sont :

- la domination d'Antiochus le Grand.

- la persécution d'Antiochus Epiphane.

- le martyre d'Eléazar et des sept frères Machabées.

- la résistance de Mathatias.

- les victoires de Judas Machabée et de ses frères.

- le nouveau royaume des Juifs sous la famille des Asmonéens.

- le règne d'Hérode.

 

DE LA PERSECUTION D'ANTIOCHUS 

JUSQU'A LA NAISSANCE DE NOTRE SEIGNEUR

JESUS-CHRIST

 Bretagne : Histoire Sainte et Ancien Testament

Domination des Séleucides de Syrie

(203 à 164 avant Jésus-Christ)

 

Les Séleucides :

Les Juifs passèrent avec joie sous la domination d'Antiochus le Grand, roi de Syrie, et l'aidèrent à chasser le gouverneur égyptien qui occupait la forteresse de Jérusalem.

Antiochus, qui comptait déjà beaucoup de Juifs dans ses Etats et se félicitait de leurs services, traita avec bonté ses nouveaux sujets. Il leur permit de vivre selon leurs lois, et pourvut aux dépenses nécessaires pour les sacrifices et les réparations du temple.

Séleucus Philopator suivit d'abord la conduite de son père Antiochus le Grand ; mais, au milieu de la plus grande tranquillité, il mit tout à coup le trouble dans Jérusalem, en voulant enlever les richesses du temple pour les transporter en Syrie.

La punition d'Héliodore :

Le Juif Simon, qui commandait la garde du Temple, voulant se venger du grand prêtre Onias, dont il redoutait le zèle et la fermeté, l'accusa de conserver des trésors immenses, qui n'étaient point destinés aux sacrifices.

Le roi Séleucus Philopator, dont les finances étaient épuisées, envoya à Jérusalem Héliodore, son premier ministre, avec ordre d'enlever tous les trésors du temple. Mais, lorsque Héliodore entra dans le lieu saint, malgré les prières du pontife et la désolation du peuple, on vit tout à coup un cavalier se précipiter sur lui et le terrasser, tandis que deux jeunes hommes, d'une beauté éclatante, le frappaient à coups redoublés.

Héliodore demeura sans mouvement, et on le traîna presque inanimé hors du temple. Le grand prêtre, touché de compassion, offrit une victime expiatoire. "Rends grâces à Onias, dit une voie céleste, car c'est à sa prière que tu dois la vie". A son retour, Héliodore ne cacha point la vérité au roi : "Si vous avez quelque ennemi à faire châtier, lui disait-il, envoyez-le là-bas, et vous le reverrez déchiré de coups, si toutefois il en revient ; parce qu'en ce lieu réside vraiment une vertu divine".

La persécution d'Antiochus Epiphane (en 175) :

Antiochus Epiphane, frère et successeur de Séleucus Philopator, résolut d'anéantir la religion des Juifs.

Il avait fait élever dans toutes les villes des autels aux idoles ; il ordonna aux Juifs d'y offrir de l'encens. Puis il ravagea Jérusalem, massacra 80 000 de ses habitants, s'empara des vases et des trésors du temple, fit brûler les livres de la loi, et plaça la statue de Jupiter Olympien sur l'autel des holocaustes.

Le martyre d'Eléazar :

Le saint vieillard Eléazar fut un des plus illustres martyrs de la persécution d'Antiochus. Il préféra marcher au supplice plutôt que de manger des viandes défendues, que l'on essayait en vain de lui mettre dans la bouche.

Ses amis, touchés d'une fausse compassion, parvinrent à substituer des viandes permises aux viandes défendues, et l'engagèrent à en manger, pour paraître obéir au roi. Le courageux vieillard répondit : "Une telle feinte ne convient pas à mon âge ; je ne donnerai pas aux hommes plus jeunes que moi un exemple funeste qu'ils pourraient être tentés de suivre, s'ils venaient à croire qu'à l'âge de 90 ans Eléazar a passé à la vie des païens …". Ayant ainsi parlé, il subit le martyre avec courage.

Le martyre des sept frères Machabées :

Sept frères, connus sous le nom de Machabées, comparurent devant Antiochus, qui employa vainement les promesses et les menaces pour leur faire abandonner le Seigneur et son culte. On coupa la langue, les pieds et les mains à l'aîné, et on le fit ensuite rôtir dans une chaudière d'airain. Les bourreaux se saisirent successivement des autres frères, et les traitèrent avec la même barbarie.

Le septième, à peine dans l'adolescence, fut remis entre les bras de sa mère, afin qu'elle l'engageât à obéir au roi ; mais cette femme incomparable dit à ce dernier fils qui lui restait : "Je te conjure, mon enfant, de regarder le ciel et la terre, et de bien comprendre que Dieu a créé les hommes et toutes choses ; ainsi tu ne craindras pas la mort ... Je te reverrai de nouveau avec tes frères dans cette miséricorde éternelle que nous attendons".

L'enfant l'interrompit et s'écria : "Non, je n'obéirai point à l'ordre du roi, mais au précepte de la loi qui nous a été donnée par Moïse ...". Antiochus, en fureur, ordonna qu'on lui fit subir le sort de ses frères. Après avoir vu mourir tous ses fils, la mère fut immolée à son tour par la cruauté du tyran.

 

 Bretagne : Histoire Sainte et Ancien Testament

Les Machabées ou Asmonéens

(de 167 à 40 avant Jésus-Christ)

 

La résistance de Mathathias (en 167 avant Jésus-Christ) :

Tout Israël gémissait sous la persécution d'Antiochus, et chacun se voyait à la veille de perdre la vie, s'il ne voulait abandonner la loi du Seigneur. Un prêtre, nommé Mathathias, arrière-petit-fils d'Asmonée, animé de l'esprit de Dieu, sortit de la ville en criant de toutes ses forces : "Israélites, qui vous sentez de courage de demeurer dans l'alliance du Seigneur, venez et suivez-moi".

Entouré de ses cinq fils : Jean, Simon, Judas, surnommé Machabée, Eléazar et Jonathas, et d'un grand nombre de Juifs, il se retira dans les déserts et sur les montagnes, fortement résolu à s'y défendre.

Un des officiers d'Antiochus somma le généreux prêtre de se rendre ; Mathathias lui répondit : "Quand tout l'univers obéirait aux ordres du roi, mes fils et moi resterons fidèles à Dieu jusqu'au dernier soupir".

Mathathias et les siens, parcourant la Judée, mettaient à mort les partisans d'Antiochus et les apostats, renversaient les autels des idoles, et commençaient ainsi l'affranchissement de leur patrie. Lorsque Mathathias se sentit près de sa fin, il fit venir ses enfants, leur prescrivit de prendre Simon pour conseiller, et de mettre Judas à la tête de leurs armées ; puis il les bénit et s'endormit dans le Seigneur (en 166).

Les premiers exploits de Judas Machabée :

Judas se montra digne du choix de son père. Il composa son armée de six mille hommes craignant Dieu, et déterminés à mourir pour la religion et la délivrance de leur patrie. Judas attaqua d'abord Apollonius, gouverneur de la Judée ; il le défit, le tua de sa propre main, et prit son épée dont il se servit depuis dans tous les combats.

Antiochus, qui faisait la guerre en Perse, chargea Lysias, régent du royaume, d'envoyer contre la Judée trois généraux célèbres : Ptolémée, Nicanor et Georgias. Judas les combattit l'un après l'autre, et les mit complètement en déroute. L'année suivante, Lysias vint lui-même ; mais il ne fut pas plus heureux, et Judas entra triomphant dans Jérusalem, purifia les lieux saints et en fit la dédicace.

Judas fit offrir des sacrifices d'expiation pour les péchés de ceux qui étaient morts dans les combats ; car, dit l'historien sacré, "c'est une sainte et salutaire pensée de prier pour les morts, afin qu'ils soient délivrés de leurs péchés".

La mort d'Antiochus (en 164 avant Jésus-Christ) :

Antiochus Epiphane, apprenant la défaite de ses généraux, prit lui-même le chemin de la Judée, bien résolu à faire de Jérusalem le tombeau de tous les Juifs. Il s'avançait avec rapidité, lorsque tout à coup il fut renversé de son char. Son corps meurtri tomba bientôt en pourriture, les vers en sortaient de toutes parts, et il exhalait une odeur insupportable à ses serviteurs et à lui-même.

Antiochus eut recours aux prières des Juifs, il cria vers le Seigneur ; ses supplications tardives ne furent pas écoutées, parce qu'elles ne partaient pas d'un coeur sincère. Le juste jugement de Dieu était tombé sur lui, il mourut dans les plus affreuses souffrances.

Guerre contre Antiochus Eupator :

Antiochus Eupator, fils de l'impie Antiochus, ayant succédé à son père, partit pour la Judée avec une armée formidable. Judas implora par le jeûne et la prière l'assistance du Seigneur, et ne craignit pas de lui livrer bataille dans les plaines de Bethsura.

Dans ce combat, Eléazar, un des fils de Mathathias, se conduisit en héros. Voyant un éléphant plus gros et plus magnifiquement orné que les autres, il crut que c'était celui qui portait le roi. Pour délivrer sa nation par la mort de ce tyran, il renverse tout sur son passage, arrive sous l'éléphant, le perce de son épée, et meurt lui-même écrasé par la chute de l'animal.

Antiochus, frappé de cet acte de courage, et d'ailleurs rappelé en Syrie pour des troubles qui s'étaient élevés dans ses Etats, fit la paix avec Judas Machabée, et le reconnut pour chef de la nation juive.

La défaite de Nicanor :

Antiochus Eupator fut détrôné et mis à mort par Démétrius Soter, fils de Séleucus Philopator. Démétrius envoya Nicanor en Judée ; mais ce général fut défait et tué dans une bataille livrée près de Béthoron ; sa main droite, qu'il avait insolemment levée contre le temple, fut clouée à un mur en face du sanctuaire, et sa tête exposée au haut de la forteresse, comme un signe visible de la justice de Dieu.

La mort de Judas Machabée (en 161 avant Jésus-Christ) :

Démétrius, irrité de la défaite de Nicanor et de l'alliance que Judas Machabée venait de faire avec les Romains, envoya Bacchide et Alcime avec une armée considérable. Judas surpris, n'ayant que 800 hommes, combattit néanmoins tout un jour, et enfonça l'aile droite des ennemis ; mais enfin, enveloppé par l'aile gauche, il succomba dans la mêlée.

Toute la nation pleura ce héros, en disant : "Comment cet homme puissant est-il tombé, lui qui sauvait le peuple d'Israël !".

Jonathas (de 161 à 144 avant Jésus-Christ) :

Jonathas fut élu pour remplacer son frère Judas Machabée. Il battit Bacchide en plusieurs rencontres, le força à conclure la paix et à quitter la Judée ; puis fixant sa demeure à Machmas, il gouverna à la manière des anciens juges d'Israël. Mais, après quelques années de prospérité, Tryphon, général des armées de Syrie, voulant s'emparer de la Judée pour son propre compte, attira Jonathas dans son camp sous prétexte d'une conférence utile aux deux nations, et le fit lâchement assassiner avec ses deux enfants.

Simon Machabée (de 144 à 135 avant Jésus-Christ) :

Simon, dernier survivant des fils de Mathathias, remplaça son frère Jonathas, et obtint de Démétrius Nicator, roi de Syrie, l'exemption de tout tribut. Il prit possession de Joppé, afin que ce port servit aux communications avec la Grèce et les îles, et renouvela l'alliance que ses frères avaient contractée avec les Romains.

Les Juifs, voulant reconnaître les bienfaits de son administration, firent graver sur l'airain et déposer dans les galeries du temple un décret qui rendait héréditaire dans sa famille la dignité de souverain sacrificateur et de prince du peuple, jusqu'à ce qu'il apparût un prophète fidèle.

Simon périt comme son frère, par trahison. Etant venu loger chez son gendre Ptolémée, qu'il avait établi gouverneur de Jéricho, ce traître, pour s'emparer de l'autorité pontificale, le massacra avec deux de ses fils.

Jean Hircan (de 135 à 106 avant Jésus-Christ) :

Jean Hircan, fils de Simon, affranchit pour toujours la Judée du joug des Syriens. Il fit brûler le temple de Garizim, s'empara de Samarie, et la rasa jusqu'aux fondements. Hircan mourut au sein de la paix, après avoir donné à son royaume une étendue et une puissance qui faisaient revivre les règnes de David et de Salomon.

Aristobule Ier (106-105 avant Jésus-Christ) :

Jean Hircan eut pour successeur son fils Aristobule. Celui-ci prit le diadème et le titre de roi, que nul d'entre les Juifs n'avait porté depuis le retour de la captivité. Ce prince fit mourir de faim sa mère, emprisonna trois de ses frères et fit périr le quatrième. Après un an de règne, il mourut accablé de remords.

Alexandre Jannée (de 105 à 79 avant Jésus-Christ) :

Alexandre Jannée, second fils d'Hircan, sortit de la prison où son frère Aristobule l'avait enfermé. Après son avènement au trône, il se montra courageux, mais cruel et de moeurs déréglées. Il eut constamment les armes à la main, soit contre les ennemis extérieurs, soit contre les pharisiens, qui appelèrent les Syriens à leurs secours.

Régence d'Alexandra :

Après Alexandre Jannée, sa veuve, Alexandra, gouverna le royaume pendant 9 ans avec le titre de régente pour ses deux fils, Hircan II et Aristobule II.

Hircan II et Aristobule II :

A la mort d'Alexandra, ses deux fils se firent la guerre pour s'emparer du trône. Les Romains profitèrent de ces divisions pour intervenir. Pompée, leur général, vint assiéger le temple de Jérusalem ; Aristobule et les prêtres qui le défendaient furent vaincus ; le siège fut suivi d'un horrible carnage. Pompée viola l'entrée du sanctuaire, abolit la royauté et donna à Hircan II le titre de grand prêtre, sans lui rendre le titre de roi.

Hircan fut tributaire des Romains pendant 23 ans. Ce prince indolent se laissa gouverner par son ministre, l'Iduméen Antipater ; ce dernier fit alliance avec les Romains, et obtint le titre de procurateur ou gouverneur de la Judée. Deux ans après, Antipater mourut empoisonné.

 

 Bretagne : Histoire Sainte et Ancien Testament

Les Juifs sous les Romains

 

Hérode le Grand (de l'an 37 avant Jésus-Christ à l'an 1 après Jésus-Christ) :

Le sénat de Rome, traitant la Judée en pays conquis, proclama roi des Juifs le fils d'Antipater, Hérode, qui était natif d'Ascalon, ville de l'Idumée. Hérode fut conduit au Capitole, et couronné avec les cérémonies accoutumées. Le sceptre sortit ainsi de Juda, et passa entre les mains d'un prince étranger. On était donc arrivé à l'époque marquée par la prophétie de Jacob pour la venue du Messie.

Par la force des armes, Hérode se mit en possession des Etats qui lui étaient donnés. Il prit Jérusalem, fit massacrer tous ses ennemis et éteignit dans le sang cette famille des Asmonéens, qui depuis Mathathias avait gouverné les Juifs pendant 129 ans.

Ce monarque sanguinaire reçut cependant le titre de Grand, soit à cause de ses libéralités pendant une famine, soit à cause de la magnificence de ses constructions. Il releva la ville de Samarie et lui donna le nom de Sébaste (nom grec qui signifie Auguste). Sur le rivage de la mer, il fit bâtir une ville qu'il appela Césarée en l'honneur de César ; elle eut un théâtre, un cirque et un temple dédié à Auguste.

Pour calmer les Juifs, que ces constructions païennes irritaient, il fit restaurer le temple sans interrompre les sacrifices. C'est ce temple qui fut détruit par Titus. Hérode mourut peu de temps après la naissance de Jésus-Christ, après avoir ordonné le massacre des saints Innocents.

F.F.

 © Copyright - Tous droits réservés.