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AUGAN

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La commune de Augan (bzh.gif (80 octets) Algam) fait partie du canton de Guer. Augan dépend de l'arrondissement de Vannes, du département du Morbihan (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de AUGAN

Augan vient du breton "kam" ou "cam" (cercle) et fait allusion à un ancien camp militaire.

Augan semble être une ancienne paroisse primitive. En 833, est mentionnée l'église d'Augan (condita Algam). Au IXème siècle, Augan est mentionné en tant que paroisse et fait partie du diocèse d'Aleth, l'actuel Saint-Malo. Son histoire est liée à celle de l'abbaye de Redon, fondée en 823. Augan est érigé en commune en 1790.

Ville de Augan (Bretagne).

Note 1 : Augan, jadis Algam et Alcam, est borné au nord par Campénéac, à l'ouest par Ploërmel, au sud par Caro, Réminiac et Monteneuf, et à l'est par Porcaro. Sa superficie est de 4335 hectares, coupés de vallons et de collines, et arrosés de cours d'eau. On y récolte du blé, du sarrasin, des pommes, etc... Sa population, d'après le recensement de 1886, est de 1929 habitants. Le bourg est à 13 kilomètres de Guer, à 10 de Ploërmel, et à 58 de Vannes. Les Celtes ont les premiers occupé ce pays : on voit encore des restes de dolmens dans le bois de Lémo, près du vallon de Saint-Couturier, et auprès de la Ville-Marquer, de Brambellé, sur la lande de Brambro, et une sépulture sous roche dans les bois de Lémo. Sur le haut d'un mamelon dans la lande de Coëtquidan, près du Bois-du-Loup, on a découvert, en 1820, plus de 200 haches ou coins en bronze. Les Romains y ont aussi passé, et leur séjour y est signalé par des briques à rebord, un puits et un four auprès du Bois-du-Loup et des tombelles dans les landes de ce nom. Les Bretons n'ont pas laissé grande trace dans les noms de villages de ce pays, et cependant, au IXème siècle, le Cartulaire de Redon y mentionne de nombreux émigrés et dix-huit manoirs ou localités. Ainsi, en 833, Guencalon, l'un des premiers compagnons de saint Convoïon, donne à l'abbaye sa villa de Calworetan, et Riwalt, mactyern du pays, donne les terres de Botlovernoc et de Rangleumin, et, peu après, le quart de Merthiniac ; divers particuliers imitent cette générosité (Cartulaire de Redon, 5, 6, 93, 92, 356, 36, 121, 75, 53, 96). Deurhoiarn, fils et successeur de Riwalt, est témoin, en 858, du don de la moitié de Ran-afroc fait par sa femme Roiantken, et en 875 il donne, de concert avec elle, deux petites terres situées en Augan, afin d'être inhumé chez les moines de Saint-Maxent de Plélan. Il meurt le 12 janvier 876 ; sa femme le suit bientôt, et est enterrée à côté de lui. Leur fils Jarnwocon confirme, le 14 mai suivant, tous les dons faits par ses parents (Ib. 135, 184). A cette époque, Augan était déjà paroisse, et faisait partie du diocèse d'Aleth, ou de Pou-tré-coet, appelé plus tard Saint-Malo, du nom de son premier évêque. A la restauration religieuse du XIème siècle, Augan fut compris dans le doyenné de Beignon et dans l'archidiaconé de Porhoet : l'archidiacre fut même habituellement recteur d'Augan. En 1319, son revenu était de 200 livres (Joseph-Marie Le Mené - 1891).

Note 2 : Installation vers 1900 sur le territoire d'Augan, du camp militaire de Coëtquidan Saint-Cyr.

Ville de Augan (Bretagne).

Voir   Ville d'Augan (Bretagne) " Joseph Pontgérard, prêtre natif d'Augan et guillotiné à Rennes en 1794 ".

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PATRIMOINE de AUGAN

l'église Saint-Joseph (1150 et 1868), édifiée par les Montauban, seigneurs de Binio. L'église actuelle, oeuvre de l'architecte Maignan, est reconstruite en 1868. L'ancienne église était dédiée à saint Marc. L'église actuelle est consacrée le 28 octobre 1868 et possède un plan en forme de croix latine avec deux bas-côtés ;

Eglise de Augan (Bretagne).

Nota : L'église d'Augan, dédiée à saint Marc, était construite en petit appareil irrégulier, avec des contreforts romans, une flèche en ardoises sur le milieu de la nef, et des portes à ogive. Cet édifice menaçant ruine, les habitants, stimulés par M. Collet, leur recteur, et aidés par M. de Savignhac, ont construit une église neuve, de style ogival, qui a été consacrée le 28 octobre 1868. Le plan de l'édifice est dû à M. Maignan, architecte : c'est une croix latine, avec deux bas-côtés ; les autels en pierre blanche sont d'un travail remarquable ; la tour et la flèche en granit élèvent la croix à une hauteur de cent vingt pieds. Le titulaire est saint Joseph. Les chapelles publiques sont : — 1. Saint-Méen, au village de Gerguy ou Jarguy, siège d'une ancienne paroisse en 1481 et 1505. Ce fut là, dit-on, que s'établit d'abord saint Armel, avant d'aller se fixer à Ploërmel. Les hagiologues ont francisé le nom de cette localité en l'appelant « Guibourg » (Ker-guy : le bourg de Guy). On lit en effet dans la « Légende de saint Armel », de Baudeville : « Il s'en vint demeurer ici-près en un bourg - Qui lors appartenait au bon seigneur Guybourg ». On connaît le « chemin de Guibourg », allant de Ploërmel à Jerguy. — 2. Saint-Malo, vers le sud. — 3. Saint-Nicolas, au village du Binio. — 4. Sainte-Anne, à l'est, sur la route de Guer. — 5. Sainte-Catherine, à l'est, aujourd'hui (1891) en ruines. Les chapelles privées étaient celles de Beaurepaire, de Lémo, du Bois-du-Loup, de la Touraille, de Trieuc, de la Villefief, de Coduan, de Hardouin, de La Grée. Après les édifices du culte, on peut citer une grotte, située dans un frais vallon, à l'est du bourg, et connue sous le nom de Saint-Couturier. Suivant la tradition locale, un pauvre tailleur y couchait jadis, et pour faire plus rigoureuse pénitence, il trempait sa berne chaque soir dans l'eau du ruisseau. Son souvenir est resté gravé dans la mémoire du peuple, et parfois des gens simples vont prier dans sa grotte, pour obtenir la guérison de la fièvre ou d'autres faveurs. Le recteur d'Augan, à la libre nomination de l'évêque ou du pape, jouissait en 1730 d'un revenu net de 334 livres seulement. Cette paroisse relevait de la seigneurie et de la sénéchaussée de Ploërmel. En 1790, Augan fut érigé en commune, du canton de Guer et du district de Ploërmel, et incorporé au département du Morbihan. En 1791, son recteur, Joseph Trillard, refusa le serment schismatique et dut partir l'année suivante pour l'exil. Le vicaire Jh. Pontgérard fut guillotiné à Rennes le 9 mars 1794. La Révolution vendit nationalement la métairie de la Bossardais et quelques autres terres appartenant à la fabrique, deux prairies et un champ dépendant de la cure, une pièce de terre appartenant à la Retraite de Vannes et une métairie servant de dotation à la chapellenie du Bois-du-loup. A la suppression des districts, en 1800, Augan fit partie de l'arrondissement de Ploërmel, et fut maintenu en 1801 dans le canton de Guer. A la suite du Concordat, les limites des diocèses ayant été assimilées à celles des départements, cette paroisse fut comprise dans le nouveau diocèse de Vannes, et y est toujours restée depuis (Joseph-Marie Le Mené).

Eglise de Augan (Bretagne).

la chapelle Sainte-Catherine (VIIème siècle), située route de Guer et reconstruite vers le XIVème ou XVème siècle et en 1889. Elle a été en partie détruite pendant la Révolution ;

la chapelle Saint-Nicolas (vers 850, XIII-XVème siècle), située à Binio (anciennement Ran-Winio), et propriété de la famille Rohan, puis des familles Montauban, Volvire (en 1510), Lopriac (en 1682). Cette chapelle, de forme rectangulaire, est construite à l'emplacement des ruines d'un temple païen. Elle est restaurée aux XIIIème et XIVème siècles, et reconstruite vers 1400 par Guillaume de Montauban. Ce dernier y est inhumé en 1486. La porte et une petite fenêtre cintrée de la nef datent du XIIIème siècle. La façade de l'édifice comporte deux contreforts ;

la chapelle du Plessis-de-la-Provotaie (XVIIIème siècle), située à La Coudraie. Elle est dédiée à saint Malo, évêque d'Aleth. Elle abrite une statue en bois polychrome de la Vierge et une statue en bois polychrome de saint Malo (ou Maclou) ;

la chapelle Saint-Méen (XIVème siècle), située au village de Gerguy et édifiée par un seigneur de Boisguehenneuc. Cette chapelle était jadis le siège d'une paroisse citée en 1481 et 1505. La nef et la façade Sud-Ouest sont du XVIIème siècle. Les restaurations du XVII-XVIIIème siècle ont fait disparaître à peu près tout l'édifice ancien dont on retrouve à peine quelques traces dans l'appareil du mur Sud. Les contreforts de la longère Nord et du chevet ainsi qu'une petite fenêtre carrée au Sud du choeur sont de style roman. L'époque flamboyante laisse une fenêtre de chevet et une petite baie trilobée sur la longère Sud. Les façades Sud et Ouest de la nef datent du XVIIIème siècle. Des écus armoriés, enclavés dans un collier de Saint-Michel, sont visibles au-dessus de deux portes ;

la chapelle de la Vallée-Sainte-Anne (1642 et 1891), située route de Guer et fondée par un seigneur de Boisguehenneuc. Cette chapelle, de forme rectangulaire, est reconstruite en 1891 ;

la croix du nouveau cimetière (XVIème siècle) ;

le château de Beaurepaire (XVIème siècle), situé route de Campénéac. Propriété successive des familles Le Normand de Trieux (XIVème siècle), Trévégat, Sévigné (en 1564), Guémadeuc (en 1584), Ermar (en 1640), Farcy (en 1743), Savignac (en 1850), Du Boisbaudry (en 1887) et Frotier de La Messelière. Les dépendances du château de Beaurepaire datent du XVIème siècle. Il possédait jadis une chapelle privée ;

Château de Beaurepaire à Augan (Bretagne).

l'ancien château du Bois-du-Loup (XIVème siècle), situé route de Beignon, reconstruit au XVIIème siècle, restauré en 1872 et aujourd'hui disparu (à la suite de son expropriation par l'armée lors de l'établissement du camp de Coëtquidan). Il possédait jadis une chapelle privée. L'ancienne seigneurie a appartenu successivement aux familles Bellouan (Jehan de Bellouan en 1480), Albret (en 1549), Riou (en 1630), Larcher de La Ville-Martel (en 1634), Langan (en 1732), Adolphe des Clos de La Fonchais (en 1801) ;

Château du Bois-du-Loup à Augan (Bretagne).

 

Château du Bois-du-Loup à Augan (Bretagne).

le château de la Ville-Voisin (vers 1370), reconstruit au XIXème siècle. Propriété de Guillaume du Boisguehenneuc (ou Boisgueheneuc) en 1480. Il s'agit d'un édifice rectangulaire flanqué d'une tour carrée avec un toit à quatre pans pointus ;

Château de la Ville-Voisin à Augan (Bretagne).

 

Château de la Ville-Voisin à Augan (Bretagne).

le château de Lémo (XIVème siècle), restauré en 1720. Propriété de la famille Lémo (au XIVème siècle), puis des familles Chausson (1430-1450), Lézenet (en 1588), Kermeno (en 1650), Le Douarain (en 1667), Mouësan de La Villerouët (en 1872) et La Guerrande. Il possédait jadis un droit de haute justice jusqu'en 1450 et une chapelle privée ;

Château de Lémo à Augan (Bretagne).

le château de La Touraille (vers 1622), reconstruit au XIXème siècle. L'ancienne seigneurie de la Touraille ou la Touralle a appartenu successivement aux familles Desgrées (au XVème siècle, Jehan Des Grées en 1480), Le Douarain (en 1622), Liger (en 1709), Larcher (en 1716), Le Douarain (en 1765), La Villerouët (en 1832), Bellevue (en 1874) et La Guerrande. Il possédait jadis une chapelle privée ;

Château de la Touraille à Augan (Bretagne).

le château ou manoir du Hardouin (XVIème siècle), situé route de Monteneuf et restauré au XIXème siècle par Arthur de Carheil. L'ancienne seigneurie a appartenu successivement aux familles du Quengo (au XVème siècle, Alain de Cango en 1480), Henry (en 1514), Picaud (en 1758), Halgouët (1786), Granier de Liliac (en 1809), Chaillou (en 1830), Carheil depuis 1860. Il s'agit d'un édifice rectangulaire flanqué de deux tourelles. Le château possédait jadis une chapelle privée ;

Château du Hardouin à Augan (Bretagne).

le château des Landérieux, édifié en 1910 ;

Château de Landérieux à Augan (Bretagne).

le manoir de Trieuc. Siège d'une ancienne seigneurie ayant appartenu successivement aux familles Le Normant dits "de Trieuc" (en 1480), Desbrées (en 1510), La Fresnays (en 1590), Macé, Rozé, Ermar, Pringué. Il possédait jadis une chapelle privée ;

le manoir de Villefief (ou Ville-Fiel). Siège d'une ancienne seigneurie ayant appartenu successivement aux familles Le Normant de Trieuc, Bellouan (en 1401, Guillaume de Bellouan en 1480), La Fresnays (en 1594) et Charbonneau. Il possédait jadis une chapelle privée;

le château des Landérieux ;

le moulin de Pomereau (XVIIIème siècle) ;

Ville de Augan (Bretagne).

A signaler aussi :

une sépulture dans le bois de Lémo ;

l'allée couverte, située à La Coudraie, surnommée La Roche aux Fées. On y trouve 9 mégalithes (époque néolithique) ;

la grotte du Saint-Couturier (XVème siècle), située dans la vallée de Roherman. On y trouve une fontaine miraculeuse qui guérit des fièvres. Une statue en bois peint est également vénérée par les filles à marier qui la percent d'épingles ;

la découverte de 200 haches en bronze ;

Gare de Augan (Bretagne).

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ANCIENNE NOBLESSE de AUGAN

Les seigneuries de l'endroit étaient :

1.        Augan, titre uni à Beaurepaire, dans les derniers temps.

2.        Baraton, aux Lémo, 1400 ; Lézenet, 1609 ; puis Larcher, et comme le Bois-du-Loup.

DE MOLAC. Famille de chevalerie de Bretagne, ramage de la maison de Rohan, qui se fondit au XIVème siècle en la Chapelle qui en releva le nom. Elle posséda le Bois-du-Loup et Baraton, en Augan ; la Chapelle et Sérent. Ses membres étaient sénéchaux féodés héréditaires de la Vicomté de Rohan. Elle produisit, entre autres : Guy de Molac, baron de la chapelle et de Sérent, gouverneur de Ploërmel en 1406, tué au siège de Beuvron en 1427. Les Molac se fondirent en Rosmadec en 1505 (M. de Bellevue).

3.        Beaurepaire, aux Trévégat ; puis aux Sévigné, en 1564 ; Guémadeuc, 1584 ; Ermar, 1640 ; de Farcy, 1743 ; de Savignhac, 1850 ; du Boisbaudry, 1887.

4.        Binio (le) (anciennement Ran-Winiau, Cartulaire de Redon, IXème siècle), aux Rohan ; aux Montauban ; puis de Volvire, en 1510 ; de Lopriac, 1682.

5.        Bois-du-Loup, aux Bellouan ; puis d'Albret, 1549 ; Riou, 1630 ; Larcher, 1634 ; Langan, 1732 ; des Clos de la Fonchais, 1801.

6.        Boisguéheneuc, aux Boisguéheneuc dès 1260 et jusqu'au XVIIIème siècle.

7.        Bossardais (la), aux Boisguéheneuc, 1408 ; Chouart, 1444 ; Gaudin, 1444 ; de Lescouble, 1520 ; Le Douarain, 1674.

8.        Boussac, aux Le Douarain ; Lézenet ; de la Houlle, 1640-1700.

9.        Brambellay, aux Mahé, 1630.

10.      Brambro, aux Dréant ou Driant ; puis aux Douarain, en 1650, et Boisguéheneuc.

11.      Clos-Marquer (le), aux Bellouan, 1400 ; puis comme le Bois-du-Loup.

12.     Gerguy, aux Jerguy ; puis Desgrées, 1520.

13.     Grée-de-Callac (la), aux Callac ; puis Le Voyer, 1454 ; du Bot, 1544 ; Ermar, 1604 ; du Bot, 1710.

14.     Hardouin, aux du Quengo ; puis Henry, 1514 ; Picaud, 1758 ; du Halgouët, 1786 ; Granier de Liliac, 1809 ; Chaillou, 1830 ; de Carheil, 1860.

15.     Hellouais (la), aux de Lémo ; puis La Bart, 1589-1730.

16.     Lémo, haute justice, aux Lémo ; puis Chausson, 1450 ; de Lézenet, 1588 ; de Kermeno, 1650 ; Le Douarain, 1667 ; Mouësan de la Villirouët, 1872.

17.     Lescoublière, aux Lescouble, puis Hamon, 1500 ; Bellouan, 1586 ; Blondeau ; Larcher, 1620 ; puis comme le Bois-du-Loup.

18.     Placieux (les), aux Lémo ; puis Le Douarain.

19.     Planche (la), berceau de la famille de ce nom ; de la Rochère, en 1600.

20.     Puits (le), aux Boschier, au XVème siècle ; puis comme le Bois-du-Loup (aujourd'hui en Porcaro).

21.     Quily, aux Larcher, XVIème et XVIIème siècles.

22.     Rabine (la), comme Lémo.

23.     Roche (la), aux La Roche ; puis de Lézenet, 1445 ; de Robelot, 1741.

24.     Rohallaire, aux Parcheminier ; puis aux Jouchet, 1415 ; de Madaillan, 1600 ; de Lambilly, 1720 ; de Talhoet, 1737 ; de Savignhac, 1770 ; du Boisbaudry, 1887.

25.     Roherman, aux Bestanc ; puis de Bellouan, 1470 ; Boscher, 1648 ; Saulnier, 1663 ; d'Andigné, 1700 ; de Bec-de-Lièvre ; de la Fonchais.

26.     Roucharnier, aux Bestanc, au XVème siècle.

27.     Rufflay (ou Roufflay), aux Couësplan ; puis du Boisguéheneuc, 1440 ; Buisnart, 1500 ; de Madaillan, 1664 ; de Lambilly, 17.. ; de Talhoet, 1737 ; de Savignhac, 1770 ; du Boisbaudry, 1887.

28.     Touraille (la), aux Desgrées ; puis Le Douarain, 1622 ; Liger, 1709 ; Larcher, 1716 ; Le Douarain, 1765 ; de la Villirouët, 1832 ; de Bellevue, 1874.

DESGRÉES DU LOU ET DE LA TOURAILLE. Cette famille, d’ancienne chevalerie bretonne, eut pour berceau au XIVème siècle le château de la Touraille en Augan, et un de ses membres fut titré à la fin du XVIème siècle « vicomte de la Touraille ». Elle quitta la Touraille en 1605 et se fixa au Château du Loû, en Saint-Léry, qu’elle habita jusqu’en 1829. Elle posséda en outre, dans les environs de Ploërmel, le Gaffre et le Hino, en Ploërmel ; Jerguy et la Villerio, en Augan ; Quéjau et la Châteigneraye, en Campénéac ; Lesné en Gaël. Elle produisit, entre autres : Marin Desgrée, chevalier, écuyer et cousin du connétable Duguesclin ; Jean Desgrée, écuyer, seigneur de la Touraille, capitaine du duc de Bretagne, François II, en 1470 ; Julien Desgrée, chevalier seigneur de la Touraille, de Jerguy, du Gaffre, de Quéjau, de Lesné, du Hino, capitaine royaliste sous la Ligue, avec ses fils Jean et Nicolas ; Jean mérita le surnom de « Prodigue », ayant sacrifié sa fortune pour la cause royale ; Jean-Hyacinthe Desgrées, comte du Loû, sénéchal de Ploërmel, de 1717 à sa mort en 1723 ; Bertrand-Marie Desgrées, comte du Loû, sénéchal de Ploërmel après son frère de 1723 à 1732 ; Jacques-Bertrand-Colomban, comte Desgrées du Loû, président de l’ordre de la noblesse aux Etats de Bretagne de 1769 et de 1772 ; Jean-Marie Desgrées du Loû, seigneur de Lesné, lieutenant-colonel d’infanterie et chevalier de Saint-Louis en 1779. La famille Desgrées du Loû a encore en Bretagne de nombreux représentants (M. de Bellevue).

29.     Tréogat, aux Marchix ; puis Larcher.

30.     Trieuc (le), aux Le Normant, dits de " Trieuc " ; puis Desgrées, 1510 ; de la Fresnays, 1590 ; Macé ; Rozé ; Ermar ; Pringué.

31.     Vallée-Potier (la), aux Potier, 1513 ; puis Larcher, 1679.

32.     Vallée-Sainte-Anne (la), comme Lémo.

33.     Verger (le), aux du Verger ; puis Errien, 1578 ; de l'Hospital, 1647 ; Robelot, 1671 ; de Porcaro et Huchez de Cintré, 1809 ; du Bot, 1850.

34.     Ville-Costard (la), aux Costard jusqu'en 1480 ; de Trévegat, en 1513.

35.     Villefief (la), aux Normant de Trieux ; puis de Bellouan 1401 ; de la Fresnays, 1594 ; de Charbonneau ; vendue nationalement.

36.     Ville-Jégu (la), aux Jégu ; aux Lémo ; Bécel, 1626-1633 ; Le Douarain, 1680 ; de Bellevue, 1872.

37.     Ville-Moussard (la), aux Callac ; puis comme La Grée, jusqu'en 1770 ; aux Savignhac, 1770 ; Boisbaudry, 1887.

38.     Ville-ès-Pelés (la), aux Boscher jusqu'en 1440 ; Jocet, 1448 ; Doulcein, 1454 ; de Bellouan, 1510 ; Le Douarain, 1530 ; de la Fresnays, 1650 ; Le Douarain, 1744 ; Le Maignan de Kerangat, 1872.

39.     Ville-Rio (la), aux Desgrées ; puis du Boisguéheneuc, 1532 ; de la Monneraie, 1790 ; vendue nationalement.

40.     Ville-Rouaud (la), aux Lézenet ; puis aux Douarain, 1667 ; Gazeau des Boucheries, 1872.

41.      Ville-Voisin (la), aux Voisin ; puis Boisguéheneuc, 1370 ; Buisnard, 1472 ; de Madaillan, 1679 ; de Lambilly, 17.. ; de Talhoet, 1737 ; de Savignhac, 1770 ; du Boisbaudry, 1887.

(de Joseph-Marie Le Mené).

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 8 septembre 1464 et du 4 septembre 1481, on comptabilise la présence d'aucun noble de Augan.

 

Dans le dictionnaire des feudataires des évêchés de Dol et Saint-Malo en 1480, on comptabilise la présence de 23 nobles de Augan :

Jehan ALLAIN de Gergny (5 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une jusarme ;

Jehan BOSCHIER de le Puitz, notaire en 1472 (15 livres de revenu) : défaillant ;

Robert BUISNART (140 livres de revenu) : comparaît en homme d'armes ;

Galhot CHAUSSON de Lesme (200 livres de revenu) : excusé, appartenant à la maison du duc ;

Allenecte CHAUSSON ( livres de revenu) : défaillant ;

Messire Jehan DE BELOUAN de Bois-au-Loup (500 livres de revenu) : comparaît en homme d'armes ;

Guillaume DE BELOUAN de Ville-Fiel (120 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Alain DE CANGO de Hardouin (25 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une jusarme ;

Jehan DE CANGO de Cango (240 livres de revenu) : défaillant ;

Jehan DE LEZENNET (200 livres de revenu) : excusé, appartenant à une compagnie d'ordonnance ;

la femme de Jehan DE LEZENNET (30 livres de revenu) : défaillante ;

Jamet DE TREVEGAT (60 livres de revenu) ;

DE TRIEUC, sieur de Trieuc (240 livres de revenu) : défaillant ;

Jehan DES GREES de la Touraille (25 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une jusarme ;

Geoffroy DES GREES (20 livres de revenu), remplacé par son fils Jehan : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une jusarme ;

Olivier DREAN (10 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une jusarme ;

les héritiers de François DU BOISGUEHENEUC de Bois Guéhneuc (120 livres de revenu) : défaillants ;

la femme de Guillaume DU BOISGUEHENEUC de Ville Voisin (40 livres de revenu) : défaillante ;

Jehan DU VERGIER (5 livres de revenu) : défaillant ;

Jehan GARET (5 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une jusarme ;

l'héritiers Pr. LESCOUBLE de Lescoublère (25 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Jehan MAINGAULT (5 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une jusarme ;

Arthur SOREL (20 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

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