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ROLAND-MICHEL BARRIN DE LA GALISSONNIERE

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Roland-Michel Barrin de la Galissonnière

Roland-Michel Barrin (1693-1756), marquis de la Galissonnière (ou Galissonière), officier de marine, commandant général de la Nouvelle France, né à Rochefort, le 10 novembre 1693, fils de Roland de la Galissonnière, lieutenant général des armées navales et de Catherine Bégon, soeur de l'intendant Michel Bégon.

Il épousa en 1713, Marie-Catherine-Antoinette de Lauson, apparentée à la famille de l'ancien gouverneur de la Nouvelle France, Jean de Lauson.

La flotte (193 bâtiments) de Roland-Michel Barrin partit du port de Toulon pour l'expédition de Mahon dans l'Isle de Minorque le 8 avril 1756, ayant à son bord une armée composée de 23 bataillons avec un régiment et un train d'artillerie. L'armée était commandée par le maréchal de Richelieu. 

Roland-Michel Barrin est décédé à Montereau, près de Fontainebleau, le 26 octobre 1756. 

Rolland-Michel Barrin (10 novembre 1693-26 octobre 1756), comte de La Galissonnière, a été gouverneur intérimaire de la Nouvelle-France de 1747 à 1749.

Son père, Rolland (Roland), était lieutenant-général des armées navales. Sa mère, Catherine, est la sœur de Michel Bégon de la Picardière, qui fut intendant de la Nouvelle-France de 1710 à 1726.

C'est dans la marine militaire que s'engage Barrin, dans laquelle il va consacrer la majeure partie de sa vie. Il débute sa carrière comme enseigne de vaisseau. Lieutenant de vaisseau en 1727, il reçoit souvent des missions de transport pour les Antilles ou la Nouvelle-France. En 1738, il est enfin promu capitaine de vaisseau. Jusqu'en 1736, il sert le plus souvent à Rochefort, où il habite.

Roland-Michel Barrin de la Galissonnière

En 1746, Jacques-Pierre de Taffanel est nommé gouverneur pour remplacer Charles de la Boische de Beauharnois. Malheureusement pour lui, son convoi est attaqué par les Britanniques en mai 1747 et il est fait prisonnier avant d'arriver à Québec. Maurepas, ministre de la Marine et protecteur de La Galissonnière, décide de lui donner le commandement de Québec en attendant la libération du gouverneur en titre.

Roland-Michel Barrin accepte à contrecœur car il ne croit pas y être du tout dans son élément. C'est le vaisseau Northumberland qui l'emmène à Québec où il débarque le 19 septembre 1747.

La situation en Nouvelle-France est alors peu brillante. Depuis trois ans, la guerre de Succession d'Autriche a ébranlé l'économie fragile de la colonie. Comme Vaudreuil et Beauharnois avant lui, La Galissonnière s'aperçoit très vite de ses carences défensives. Il harcèle dès lors Paris, demandant des renforts, mais Maurepas lui répond qu'il n'a pas de troupes à lui accorder et que la colonie doit se suffire à elle-même.

La Galissonnière va donc faire avec le peu qu'il a. Il veille à ce que les Abénakis, des Indiens alliés, restent établis entre l'Acadie, devenue britannique, et la Nouvelle-France, afin que leur territoire serve de zone tampon. Il est le premier à concevoir l'idée de réunir la Nouvelle-France à la Louisiane par une ligne de postes qui suivrait la vallée de l'Ohio. Cet endroit deviendra plus tard une zone chaude d'affrontements franco-britanniques. Il fait aussi construire le fort de La Présentation (aujourd'hui Ogdensburgh dans l'Etat de New-York) qui servira de poste de surveillance aux frontières.

La Galissonnière demande vainement à Maurepas d'envoyer des colons afin d'accélérer le peuplement. Il veut favoriser l'implantation de manufactures d'étoffes de laine à Québec et Montréal mais la politique mercantiliste du ministre de la Marine l'empêche d'aller de l'avant dans ce projet.

 

BEL EXPLOIT DU MARQUIS DE LA GALISSONNIÈRE (ou Gallissonnière)

(Extrait de la Marine française).

Roland-Michel Barrin de la Galissonnière

Les limites à tracer en Amérique, entre les colonies de la France et celles de l'Angleterre, avaient allumé la guerre entre ces deux couronnes, et le maréchal de Richelieu, à la tête de douze mille hommes, était parvenu, le 17 avril 1576, à débarquer dans l'île de Minorque, alors au pouvoir des Anglais. Cette importante opération avait été facilitée par notre marine, qui, rassemblée soit sur les côtes de la Normandie, soit dans les ports de Brest et de Toulon, ou dispersée en divers parages de l'Amérique, tenait en échec toutes les forces maritimes de la Grande-Bretagne. Ce résultat était beau sans doute, mais il ne suffisait pas au succès de l'entreprise dont le maréchal était chargé contre une île défendue par une place telle que le fort de Saint-Philippe, réputé presque aussi inexpugnable que Gibraltar. Tracées sur les dessins de Vauban, à l'épreuve de la brèche et du canon, les fortifications de la place assiégée étaient taillées dans un roc qui, au-dedans, recelait des casemates où le soldat trouvait un abri sûr, et au-dehors offrait une croûte .impénétrable qui ne permettait point d'ouvrir des tranchées : des mines nombreuses auraient englouti à chaque instant les braves que leur courage, malgré tant d'obstacles, aurait rendus maîtres de quelque point important ; enfin, d'un moment à l'autre, une flotte anglaise pouvait venir ravitailler le fort et en augmenter la garnison. Richelieu, à qui n'échappait aucune de ces considérations, faisait travailler, depuis deux mois, avec plus d'activité que de progrès, à établir des batteries d'attaque, lorsqu'on signala une escadre anglaise, forte de treize vaisseaux de ligne et cinq frégates, arrivant au secours des assiégés ; elle était commandée par l'amiral Byng. Dans cette extrémité, ce fut notre marine qui, par son intervention puissante, vint conjurer l'orage soulevé contre nos troupes de terre : ce fut elle qui, les préservant d'un découragement funeste, leur conserva le fruit de leurs fatigues et leur assura un triomphe que, sans son secours, leur patience, leur discipline, leur bravoure auraient vainement ambitionné. En effet, quoique inférieure de trois vaisseaux, l'escadre française, sous les ordres du marquis de la Gallissonnière (Galissonière ou Galissonnière), n'hésita pas à se porter en avant pour faire échouer les desseins des Anglais ; et, le 20 mai, il s'engagea entre les deux escadres un combat célèbre, où l'art et le courage eurent une égale part, mais qu'une artillerie servie avec la plus grande activité, décida en notre faveur. Byng, extrêmement maltraité, et après d'inutiles efforts pour s'approcher de la ville et la ravitailler, fut obligé de gagner la baie de Gibraltar, en emmenant plusieurs de ses vaisseaux à la remorque. 

Ainsi, outre la gloire d'avoir encore humilié l'orgueil britannique sur un élément qu'il regardait comme son empire, la marine française eut l'honneur de conserver à nos soldats la conquête que Byng venait leur enlever, et dont leur valeur les mit en possession le 27 juin suivant.

La défaite de cette flotte anglaise fut le dernier exploit du marquis de la Galissonnière. Ce brave marin, sourd à la voix de ses propres intérêts, quand il s'agissait de ceux de la France, n'avait point hésité à se charger de cette expédition, bien que les médecins lui eussent assuré qu'il y trouverait le terme de sa vie. L'événement ne justifia que trop cette fatale prédiction ; le marquis de la Galissonnière, épuisé par les fatigues de cette campagne, mourut en se rendant à Fontainebleau, où Louis XV l'attendait pour lui remettre lui-même le bâton de maréchal de France (Bescherelle).

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