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ABBAYE DE BEAUPORT

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abbaye de Beauport (Bretagne)

Bulle du pape Innocent III (1202)

L'abbaye de Beauport (ou Bellus Portus) est occupée dès 1202 par l'ordre des Prémontrés, fondé par Saint-Norbert, en provenance de l'abbaye de Lucerne (diocèse de Coutances) en Normandie et installé par le comte Alain de Goëllo (comte de Penthièvre), fils de Henri, de l'illustre maison des ducs de Bretagne. Cette abbaye médiévale succède à un premier établissement monastique édifié sur l'île Saint-Riom (ou Saint-Rion) dans la baie de Paimpol ("abbati Sancti Rioni in insula Carohenes").

 Description de l'abbaye de Beauport 

 

abbaye de Beauport (Bretagne)

Le domaine abbatial

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VISITE EXTERIEURE :

En franchissant la grille d’entrée, on a devant soi la façade de l’église, toute en granit. Le portail a son ogive faite de trois rangs d’arcs superposés, reposant sur trois rangs de colonnettes isolées. Au-dessus, se trouve une large baie ogivale divisée en ogives secondaires, plus haut une fenêtre plus petite, de même style, pour éclairer les combles. Deux contreforts appuient les murs de la nef et une petite porte romane, surmontée, d’une fenêtre ogivale donne accès dans le bas-côté gauche de l’église. Une porte semblable s’ouvrait sur le bas-côté de droite, mais celui-ci est entièrement disparu.

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Façade Ouest de l'abbaye (11) 

 

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Eglise Abbatiale

Notre-Dame de Beauport, honorée tous les 15 août lors du pardon de l'abbaye 

 

 

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Façade Est de l'abbaye. 

Façade Sud de l'abbaye (côté église abbatiale). 

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 Façade Nord de l'abbaye 

  Façade Nord de l'abbaye (côté Jardins) 

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Façade Nord de l'abbaye (côté Jardins)

Façade Nord de l'abbaye (côté Jardins)

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Façade Ouest de l'abbaye (8 + 10) 

abbaye de Beauport (Bretagne)

Façade Ouest de l'abbaye - Grand Cellier + Réfectoire (8) 

 

 

VISITE INTERIEURE :

La cour du cloître.

La cour du cloître est un carré d’environ 30 mètres de côté. En y pénétrant, on entre dans une atmosphère si reposante qu’un sentiment de paix vous envahit. Il semble que flotte encore dans l’air cette paix des cloîtres après laquelle tant d’âmes douces ont soupiré.

Les quatre corps de bâtiments qui l’entourent interceptent les bruits extérieurs et on y est vraiment séparé du monde. Dans cette cour qui fut jadis un parterre planté d’arbustes avec, au milieu, un bassin et un jet d’eau, la nature toujours active, tend à reprendre ses droits. Plusieurs grands arbres, dont un frêne énorme, y ont poussé, l’assombrissant de leur ombrage et si on ne luttait contre l’envahissement du lierre et des ronces, cette cour aurait aujourd’hui l’aspect d’une forêt vierge. Au pied des bâtiments court une large allée : l’allée du cloître. Ce cloître, à part la ligne des corbelets qui soutenaient sa toiture, il n’en reste plus à peu près rien.

Au bout du bâtiment des hôtes, près de l’entrée du réfectoire, il y a une sorte de niche en creux à trois compartiments très ouvragés avec au devant, un long banc de pierres : c’était, assure-t-on, le lavabo. En vertu d’un symbolisme reliant l’action de se laver à celle de se purifier, les lavabos, dans les monastères, sont un lieu considéré. Celui-ci, on le voit, a été l’objet d’un soin particulier dans sa construction.

En longeant l’allée qui suit l’église, on voit à gauche deux énormes culées en pierre de taille. Elles furent bâties vers le milieu du XVIIème siècle pour consolider les murs de l’église par les arcs-boutants qui viennent s’y appuyer. Une légère déviation de l’aplomb de ces murs que l’on peut constater n’a pu s’accentuer depuis. Leur présence a permis également que demeurent là deux gracieuses arcades du cloître disparu, on peut ainsi avoir une idée de ce qu’il était. Un lierre prodigieux enserre un des arcs-boutants comme un serpent géant ; il ne manque jamais d’étonner beaucoup les visiteurs.

A l’angle du cloître, ménagées dans le mur du transept, tout près d’une porte aujourd’hui obturée qui donnait accès dans l’église, se trouvent deux cavités jumelles qui constituaient l'armarium, c’est-à-dire la bibliothèque de l’abbaye.

Au XIIIème siècle tous les livres étaient encore des manuscrits. La difficulté de les multiplier les rendait d’autant plus précieux. L’armarium était l’arsenal spirituel d’une abbaye.

A notre époque littéralement submergée par la production livresque, on n’a plus la moindre idée de la vénération qu’on avait jadis pour chose écrite. Cette vénération était d’ailleurs, justifiée par le caractère élevé et sérieux de tout ce que contenaient, les livres. Lorsque parut l’imprimerie, ce fut un déchaînement d’enthousiasme : les hommes allaient tous pouvoir s’instruire facilement et par cela même, croyait-on, devenir meilleurs. Hélas !...

Continuant à descendre, on arrive devant l’aile gauche du transept, suivie de la sacristie, puis de la salle capitulaire et du passage sur les jardins Est. Au-dessus de ces rez-de-chaussées se trouve le dortoir des religieux. Un coup d'oeil, vers cet étage nous fait voir le mur du dortoir  percé de deux grandes fenêtres rectangulaires datant du XVIIème siècle. La série des neuf à dix petites fenêtres romanes originelles a été obturée, mais toutes sont très discernables dans le mur par les pierres taillées qui leur servaient d’encadrement.

 

abbaye de Beauport (Bretagne)

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Cloître  

Cloître  

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Cloître  

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Cloître  

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Cloître  

Cloître  

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Cloître  

Cloître  

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Entrée du cloître à partir de l'église abbatiale

 abbaye de Beauport (Bretagne)

 

Allée du cloître adossée à l'abbatiale   

La salle capitulaire.

Nous voici à la salle du chapitre ou salle capitulaire. On y entre par deux ouvertures géminées que séparent cinq gracieuses colonnettes et qu’encadrent deux arcades romanes qui ont leur archivolte décorée de tête de clous sculptées dans leurs clavaux en granit.

Après avoir descendu quelques marches, on se trouve dans la pièce la mieux conservée de toute l’abbaye. On est surpris de la trouver si belle après 160 ans d’abandon et sept siècles et demi d’existence.

Orientée vers l’est, elle est éclairée par sept fenêtres cintrées qui devaient chaque matin l’inonder de lumière. Les croisées d’ogive portant la voûte s’appuyent, au centre, sur trois colonnes monolithiques en syénite et latéralement sur des corbelets placés dans les murs. Une dalle de pierre fixée dans le mur au milieu de l’abside servait de siège à l’abbé qui y présidait les réunions.

La salle capitulaire est comme la tête organisatrice de la vie d’une abbaye. On y lisait chaque jour un chapitre de la règle — capitulum — d’où son nom.

Les religieux s’y rendaient après l’office de prime, qui est la prière de l’aurore. C’était alors comme un nouvel office, mais d’un caractère quasi familial : lecture du martyrologe, puis du nécrologe, rappel de la fête du jour, lecture du chapitre. Confession des coulpes, différente de la confession sacramentelle en ce qu’elle ne por­tait que sur les fautes extérieures, enfin distri­bution du travail de la journée.

Les prises d’habit se faisaient aussi dans la salle du chapitre et l’abbé y prêchait à certaines occasions.

 

abbaye de Beauport (Bretagne)

Entrée de la Salle Capitulaire (à partir du cloître)

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 Salle Capitulaire (4)

abbaye de Beauport (Bretagne)

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Salle Capitulaire (4) : gisant de Pierre Huet (1472)

Salle Capitulaire (4) 

   

L’église.

Les ruines intérieures de l’église indiquent qu’elle fut un monument splendide. Elle est réduite d’environ moitié actuellement, puisque ni le bas-côté droit, ni le transept, ni le chevet n’existent plus. Elle mesurait, en sa totalité, cinquante mètres de long sur vingt mètres de large.

Les arcades ogivales de la nef ont grande allure, ainsi que les piliers carrés sur lesquels elles s'appuient.

Le bas-côté gauche est éclairé par de larges baies romanes, celui de droite, disparu, avait des fenêtres ogivales.

La voûte s’élevait à quinze mètres au-dessus du sol, maintenue, par des croisées d’ogive dont on voit les restes des nervures, en tuffeau, qui prennent appui sur le chapiteau des colonnes adossées à chaque pilier.

Dans chaque aile de la nef se trouvaient deux chapelles, le chevet était droit, tourné vers l'orient et percé de six belles ouvertures ogivales superposées deux à deux.

Sur la croisée du transept, soutenu par quatre piliers renforcés, s’élevait un clocher à deux étages contenant quatre cloches et surplombant l’édifice d’une hauteur de 19 mètres (57 pieds).

A gauche du portail d’entrée, une tourelle en maçonnerie dissimule un escalier de pierre qui montait à la tribune où se trouvaient les orgues.

Le dernier buffet d’orgues fut construit, en 1648, sur le modèle de celui de la basilique de Guingamp, par Olivier Kervéziou, maître menuisier à Plounez.

Sur les six travées constituant la nef, les quatre premières à partir du portail étaient pour le public, les deux autres, surélevées de deux marches, étaient, avec le transept, réservées aux religieux et leurs novices.

Le choeur était meublé de stalles lambrissées par derrière ; aux dossiers se trouvaient des cadres dorés représentant, du côté droit, la vie de saint Augustin, du côté gauche, la vie de saint Norbert.

La table du maître-autel était portée par des colonnes de marbre ; le retable, en tuffeau, était surmonté d’une statue de la Vierge, haute de plus de deux mètres. Cette belle statue se trouve aujourd’hui dans l’église paroissiale de Kérity. Elle est l’oeuvre du célèbre sculpteur Corlay, de Châtelaudren.

Aux extrémités de l’autel, deux statues en bois, également de Corlay, celle de saint Jean, du côté de l’évangile, celle de Moïse, du côté de l’épître, étaient si belles que leurs admirateurs les estimaient plus que tout le reste de l’abbaye. On les brûla, comme bois à feu, à Saint-Brieuc, lors de la Révolution.

La chaire, du même artiste, était aussi très belle ; privée de quatre statues symboliques qui lui servaient d’ornements, elle se trouve actuellement dans l’église de Plourivo. Elle fut mise en place à Beauport en 1704.

Les vitraux, renouvelés au temps de la Ligue venaient d’un atelier de Tréguier.

Tréguier, jadis ville épiscopale, possédait des ateliers d’art religieux, entre autres l’une des principales fabriques de vitraux de Bretagne.

abbaye de Beauport (Bretagne)

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Eglise Abbatiale

Eglise Abbatiale

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Eglise Abbatiale

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Quelques sépultures.

Etre enterré dans l’église était sans doute un privilège dont ne bénéficièrent que des bienfaiteurs de l’abbaye ou des personnages éminents de la communauté.

Le comte Alain d'Avaugour, mort en 1212, puis sa femme, y furent admis les premiers. Leurs pierres tombales, situées en un enfeu dans le chœur, étaient surmontées de leurs statues couchées.

Un Prigent de Coëtmen, et sa femme, Henriette de Laval, furent inhumés dans une des chapelles du transept, ainsi qu’un sieur Mahaut, de Plouha.

Au XIVème siècle, Constance de Kerraoul et son mari, Pierre Poulart, y furent, à leur demande testamentaire, inhumés auprès de leurs fils religieux prémontré.

Les gisants d’un seigneur de Kergozou (en Quemper-Guézennec) et de sa femme, se retrouvent côte à côte dans la seule partie du bas-côté gauche encore abritée par un reste de toiture.

On voit encore une grosse pierre tombale de chevalier, portant, sculptée en bosse dans le granit, une forte et longue épée. Une dalle noircie, portant l’effigie d’un abbé avec sa crosse, mais coiffé d’un bonnet rond, peut être un bonnet de docteur, date ce personnage avec certitude avant l’année 1456 où, avec l’abbé Pierre Huet, docteur en Sorbonne in utoque jure, c’est-à-dire en droit civil et droit ecclésiastique, ou droit canon, commença la série des abbés mîtrés de Beauport.

Le gisant de l’abbé Huet lui-même, mître en tête, mais mutilé, se voit en une sorte d’enfeu dans ce même bas-côté gauche où se trouvent actuellement presque tous les restes funéraires de l’abbaye (actuellement exposé dans la salle capitulaire).

Le comte Ponensky et la comtesse, née Mélanie Morand, ont tenu, eux aussi, à reposer dans cette vieille église devenue leur propriété ; leurs mausolées, édifiés l’un près de l’autre. Ils sont  les derniers venus parmi cette compagnie moyenageuse et vénérable que le vandalisme révolutionnaire n’a pas voulu respecter.

  

 Eglise Abbatiale (trois têtes tonsurées)

abbaye de Beauport (Bretagne)

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Cénotaphe de droite : Comte Napoléon Poninski (né à Cracovie le 23 juin 1804, décédé à Beauport le 22 décembre 1864)

Cénotaphe de gauche : Mélanie Morand, épouse de Napoléon Poninski.

 Eglise Abbatiale : tombes de la Famille Poninski

 

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Eglise Abbatiale : gisants des seigneurs de Kergozou

Eglise Abbatiale

 

   

 

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 Chauffoir (étage : infirmerie)

Salle au Duc (1er étage : cellules XVIIème siècle).

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Chauffoir et Salle Capitulaire

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Salle Capitulaire (étage : dortoir)

Le réfectoire.

Le couloir allant au jardin fait suite à la salle capitulaire. Il s’ouvre sous un beau cintre roman identique à ceux du chapitre, mais plus grand. Ce couloir est désormais fermé. Dans l’angle nord-est du cloître où l’on se trouve alors, il y a en face de soi, une large arcade en anse de panier dont les clavaux sont alternativement noirs et blanchâtres, réminiscence du style oriental, ou arabe. Cette arcade abrite deux volées d'escalier dont l’une descend vers la cour au nord et l’autre monte au réfectoire.

Le réfectoire fut construit par l’abbé Hervé dans la seconde moitié du XIIIème siècle. On est saisi en y entrant d’une impression de grandeur et aussi de beauté. Cette immense pièce mesure en effet 34 mètres de long sur 7 m. 50 de large. Elle est éclairée par un système de fenêtres qui marque la volonté d’y employer à la fois les deux styles ; le roman et le gothique ; celles de gauche donnant sur la cour du cloître sont formées d’ogives aiguës, celles de droite au contraire sont de magnifiques ouvertures en plein cintre, ornées sur l’angle interne d’un chambranle mouluré re­posant sur des colonnettes à chapiteaux finement sculptés.

Au pignon ouest ; trois longues baies accolées et à ogives aiguës assuraient la pénétration dans la salle de la lumière du soleil couchant jusqu’à ses derniers rayons. Les belles fenêtres romanes donnaient sur la mer une vue magnifique. L’ensemble de l’éclairage constituait un dispositif excellemment conçu.

La voûte était un berceau en bois ; le tuffeau fut surtout la pierre employée dans cet édifice.

On voit encore à gauche contre le mur du cloître un petit escalier qui monte à la chaire du lecteur, un banc de pierre toujours en place. A droite se trouvait la cuisine, construite au-dessus d’une cave pour être de plain-pied avec le réfectoire.

En descendant du réfectoire, on prend la volée d’escalier qui conduit vers la cour de l’abbaye.

En y entrant, on a devant soi les arcades du petit cloître et derrière elles le bâtiment du duc dont il a été parlé déjà.

 

abbaye de Beauport (Bretagne)

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Réfectoire (8, étage)

 Réfectoire (8, étage)

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 Réfectoire (8, étage)

 Réfectoire (8, étage)

Le cellier.

Le cellier, situé sous le réfectoire, est une puissante construction longue de 34 mètres et large de plus de 7m50, aux murs contrefortés à l’extérieur. Sa voûte, divisée en neuf travées, est supportée par huit courtes colonnes en granit disposées au milieu en une rangée longitudinale qui divise le bâtiment comme en deux galeries. Il est encore actuellement en très bon état.

En y entrant, les touristes qui ont visité le Mont Saint-Michel, sont frappés de sa ressemblance avec ce qu’ils ont vu là-bas. La chose s’explique, car le Mont Saint-Michel actuel, qui est une réfection, fut reconstruit sous Philippe-Auguste à partir de l’année 1205. Il est donc exactement contemporain de l’abbaye de Beauport, qui date comme on l’a vu de 1202.

Le mot cellier n’évoque pour nous que des boissons. Au Moyen-Age, le cellier d’un monastère était le magasin général des provisions de toutes sortes, ce qui explique ses grandes dimensions. Le cellérier, c’est-à-dire, le préposé à la garde et à la conservation de cet ensemble, était un homme de confiance dans la maison, quelqu’un d’analogue à nos économes actuels.

La vieille cave adjacente n’offrant guère d’intérêt, c’est au cellier que la visite se termine. On peut encore, en s’en allant, jeter un coup d’œil sur la façade du bâtiment des hôtes, demeure antique restaurée au XVIIème siècle, aujourd’hui résidence fort paisible et riche de souvenirs.

Le bâtiment du duc n’est pas partie intégrante de l’abbaye. Il y a à l’intérieur une magnifique salle voûtée sur croisées d’ogives. Il fait actuellement partie des dépendances de la ferme de Beauport et c’est pourquoi on ne peut pas le visiter à l’intérieur. Il est loisible toutefois de considérer du dehors sa masse imposante qui est réellement remarquable.

  

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Petit Cellier / étage : cuisine avec four à pain (9)

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 Grand Cellier (8)

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  Grand Cellier (8)

  Plafond de la Salle au Duc (7)

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 Cheminée de la Salle au Duc (7)

 

Objets visibles : 

 

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 Visible dans la Salle des Convers

 

 Visible dans la Salle des Convers

 

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  Visible dans la Salle de l'Office

 

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 Visible dans la Salle de l'Office (Baiser de Judas au Christ)

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   Visible dans la Salle de l'Office (Sceau de Beauport, XVème siècle)

   Visible dans la Salle de l'Office

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  Visible dans la Salle de l'Office : carreaux de pavement du XIVème siècle

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  Visible dans la Salle du Chauffoir

Texte de Pierre Le Béguec (publié avec l'autorisation de la famille).

Nota : les photos réalisées par Roger Frey sont la propriété du site infobretagne.com.

(pour plus de détails voir l'histoire de l'abbaye de Beauport)

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