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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de BELLIGNE

Belligné vient de l'anthroponyme gallo-romain Belinius.

Au XVème siècle, la baronnie d'Ancenis est subdivisée en cinq grandes sections féodales : 1°- La Prévôté, 2°- Le Fief-Guéheneuc, 3°- Varades, 4°- Belligné et 5°- La Poitevinière en Riaillé. Ancenis, une des plus considérables seigneuries de Haute-Bretagne, est une ancienne baronnie d'ancienneté. A l'origine, elle comprend le territoire des châtellenies d'Oudon, Châteaufromont, Montrelais et Viorau. Vers le XIIIème siècle elle s'incorpore celles de Varades, Belligné et le Fief-Guéhéneuc qui relèvent d'elle.

L'église de Belligné fait partie, au XIIème siècle, des possessions de l'église de Nantes. Cette possession est confirmée en 1123 par Conan le Gros. La châtellenie de Belligné était, en 1193, à André de Varades : elle dépendait alors de la baronnie d'Ancenis. Belligné appartient à la fin du XIIème siècle aux seigneurs de Varades et partage le sort de cette dernière châtellenie. A la fin du XIIème siècle, le seigneur André de Varades fait une donation pour l'édification de l'église de Belligné.

Au XVème siècle, la châtellenie de Belligné est sous la domination des barons d'Ancenis. En 1459, le domaine proche du baron d'Ancenis est constitué de "l'ancien chasteau dudit lieu appelé la Vieille-Cour de Belligné avec sa métairie, ses bois, près et garennes, - la forêt de Belligné et son étang, - un moulin à vent, etc". Lors de la peste de 1707, on dénombre 139 décès à Belligné.

Note 1 : Belligné était le lieu de passage d'une région productrice de sel vers une région consommatrice de cette denrée, appelée "l'or blanc", qui fît la fortune de certains habitants de Belligné et de sa région.

Note 2 : liste non exhaustive de quelques recteurs de Belligné : Raoul d'Irodouez, Bourdais, Julien, Arnaud Mathurin, Pierre Bizeul, ... En 1683, un sous-diacre de la paroisse tenait l'école, bien qu'il ne fût pourvu d'aucun bénéfice (Registres des visites de 1686 - Archives départementales, G. 53).

PATRIMOINE de BELLIGNE

l'église Saint-Pierre-et-Saint-Martin (XXème siècle). La peinture représentant Saint-Martin, œuvre du peintre Léon Henri Antoine Loire, date de la fin du XIXème siècle. La bannière date du XXème siècle ;

l'ancienne chapelle de la Piraudière (XVIIème siècle), fondée en 1654 par Mlle Sarrazin d'Ancenis. La chapelle est dédiée à saint Sébastien, à saint René et à sainte Geneviève ;

le château de la Verrerie (1781 - XIXème siècle). A Belligné, en 1423, il y a deux verreries dont l'une dite "vieille". En 1423, Marc de Marteaux est maître-verrier des deux verreries de Belligné. On trouve ensuite Geoffroy Mégret, sieur du Pas, vers 1441-1446. Pierre Mégret, seigneur de La Verrerie et du Pas-en-Belligné (sieur du Pas), est mentionné de 1495 à 1525. Ce dernier est le fils de Pierre Mégret, maître-verrier de Marteaux en Pannecé (de 1469 à 1489) et de celle de Belligné depuis 1486. On mentionne aussi les maîtres-verriers : Pierre Gaudienne de 1467 à 1470, Jehan Gérard (de 1475 à 1487), Mathurin Gérard (de 1501 à 1528). François Mégret, sieur du Launay, est maître-verrier vers 1558. Propriété de Jehan Poupaille en 1603. Le château actuel de La Verrerie est édifié par le comte de Bourmont et devient ensuite la demeure d'un maître verrier ;

le château de La Gallerie ou Galerie (XIXème siècle). Il appartenait à Jacques des Mesliers (1754-1793), époux de Marie-Louise de La Touche-Limouzinière. Les héritiers Desmeliers-La Rochefoucault ont vendu la Galerie, en 1814, au négociant nantais Jean Louis Métois. Cette demeure est la propriété de Auguste François (à la fin du XIXème siècle) qui s'y installa vers 1910 ;

l'ancienne ferme du Coudray (1599). Cette demeure appartient au XVIème siècle à la châtellenie de La Gallerie ;

l'ancienne verrerie (XVIII-XIXème siècle). Des vestiges de cette industrie (four, cendres,…) subsistent à La Vesquerie, au Chêne-Caudet et au Mortier-Quenel. C'est à La Verrerie que se trouve le site le plus important ;

la ferme (1715), située à La Plesse. Cette demeure est flanquée d'une tour au nord ;

la ferme de La Gallerie (fin du XIXème siècle) ;

la maison du Lasseron. A Lasseron se dressait jadis une chapelle bâtie par les moines de l'abbaye de Pontron, fondée au XIIème siècle ;

6 moulins dont ceux du Moulin-Blanc, de Lasseron, du Haut-Rocher, de La Gallerie (XIXème siècle),.... ;

A signaler aussi :

l'oratoire de Noël Pinot (1963), situé à Lasseron. Noël Pinot, prêtre du Loroux-Béconnais, est guillotiné en 1794 à Angers et béatifié le 31 octobre 1926 ;

ANCIENNE NOBLESSE de BELLIGNE

(à compléter)

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