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BIGNAN

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La commune de Bignan (bzh.gif (80 octets) Begnen) fait partie du canton de Saint-Jean-Brévelay. Bignan dépend de l'arrondissement de Pontivy, du département du Morbihan (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de BIGNAN

Bignan vient, semble-t-il, de « bign » (source). Il pourrait s’agir également de Begnen, homme connu en Bretagne.

Bignan est, semble-t-il, une ancienne paroisse primitive qui englobait les territoires actuels de Bignan, Saint-Jean-Brévelay, Colpo et la moitié sud de Guéhenno.

Ville de Bignan (Bretagne).

En 1252, Guillaume de Bignan est à l’origine de la fondation de l’abbaye des Prières. La paroisse de Bignan relève du doyenné de Porhoët avant le XVème siècle, puis du vicomté de Rohan. Les templiers ou les Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem y auraient possédé plusieurs établissements religieux, dont la chapelle de la Trinité. Le territoire de Colpo est détaché en 1864.

Ville de Bignan (Bretagne).

On rencontre les appellations suivantes : Bingnen (en 1421), Bignen (en 1461), Bignan (en 1440, en 1536), Bignant (en 1477).

Ville de Bignan (Bretagne).

Note : Bignan, en breton Bignen, offre une configuration irrégulière. Ses limites sont : au nord, Saint-Allouestre et Moréac, à l'ouest, Locminé et Moustoir-ac, au sud, Saint-Jean-Brévelay, à l'est, Guéhenno. Sa superficie, avant qu'on lui eût retiré Colpo, était de 5458 hectares ; elle est aujourd'hui (1891) de 4583 hectares, dont un tiers environ sous culture, un tiers sous lande, et le reste sous prés, bois, etc... Le sol est coupé par plusieurs vallons, où coulent de frais ruisseaux. Vers 1891, sa population est de 2700 habitants. Le bourg est à 32 kilomètres de Ploërmel, et à 28 de Vannes. Les Celtes ont laissé sur ce territoire plusieurs traces de leur séjour. Au village du Bézo, il existe un menhir dans la bordure d'un champ, sur le chemin qui conduit au bourg. Au nord de Kergonfalz (Sect. E, n° 778), il y a un tumulus, recouvrant un dolmen avec allée coudée. Une fouille, pratiquée en 1864, a donné des ossements humains, un vase en terre, deux belles lames en silex, trois haches polies en diorite, des fragments de poterie et des parcelles de charbon. Dans un champ, au sud du précédent (Sect. F, n° 50), on voit les débris d'une belle allée couverte, dirigée presque rigoureusement du nord au sud, et ne présentant plus de trace de chambre ; elle mesure environ neuf mètres de longueur. C'est dans cette même pièce qu'on a découvert, en 1888, environ 24 urnes cinéraires, qui ont été malheureusement brisées, pour y chercher de prétendus trésors ; cependant trois d'entre elles ont été sauvées, puis données au Musée archéologique ; on y a trouvé aussi un bracelet en bronze, sans ornement. Les Romains ont à leur tour passé dans ce pays. La voie, qui va de Vannes à Corseul, traverse l'extrémité orientale de cette paroisse. A 1300 mètres environ au nord du bourg, près des villages du Petit-Clézio et de Kerviguenno, on voit d'énormes talus, accompagnés de douves profondes, qui semblent être les restes d'un vaste camp romain. Les Bretons sont arrivés dans cas parages au VIème siècle, et y ont maintenu leur langue jusqu'à nos jours. Presque tous les noms de villages sont bretons. Suivant la tradition locale, c'est dans ce pays que s'établit sainte Noyale. C'est au village du Bézo qu'elle fut décapitée par le cruel Nizan. Il faut reconnaître toutefois que Noyal-Pontivy prétend avoir donné réellement asile à la sainte ; pour concilier les deux versions, le peuple affirme, sans broncher, que la sainte martyre a porté elle-même sa tête, entre les mains, du Bézo à Noyal. Bignan a pour patrons saint Pierre et saint Paul : ce qui, joint à l'étendue du territoire, indique généralement une paroisse d'origine ancienne. Au Xème siècle, les Normands ont peut-être poussé leurs ravages jusqu'ici ; mais on ne possède à cet égard aucun indice. Après les Croisades, la tradition locale place au bourg même de Bignan des Moines rouges ou Templiers. Malheureusement les Che­valiers de Saint-Jean de Jérusalem, leurs héritiers en Bretagne, n'ont jamais rien possédé à Bignan ; et ce fait capital suffit pour rendre au moins suspecte la tradition précitée. Au point de vue féodal, Bignan faisait partie de la vicomté de Porhoet, puis de celle de Rohan. On trouve, en 1252, un Guillaume de Bignan mêlé à la fondation de l'abbaye de Prières, et, en 1278, un autre Guillaume de Bignan, propriétaire à Muzillac. Bignan forma, d'assez bonne heure, une petite vicomté possédée successivement par les familles de Trébimoel, de Molac, de la Chapelle, de Rosmadec et de Rohan-Chabot (Joseph-Marie Le Mené - 1891).

Ville de Bignan (Bretagne).

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PATRIMOINE de BIGNAN

l'église Saint-Pierre et Saint-Paul (XVIII-XIXème siècle), construite à la place d’une ancienne église (tombée en ruine en 1787) et commencée le 19 août 1787 sur les plans de l'abbé Pierre Noury. Les travaux de construction de l'église, de style classique, sont interrompus par la Révolution et repris après 1801. Le tour-clocher (27 mètres de hauteur) a été construit entre 1824 et 1853. L'écusson de la famille de Rohan est gravé dans le transept Sud. En-dessous de la tribune se trouvent des boiseries sculptées (avec une statue de saint Isidore). L'autel, en bois polychrome, date du XVIIIème siècle : un ange est suspendu au-dessus de l'autel, et plusieurs statues (saint Joseph et saint Jean Baptiste) encadrent un Christ en croix. Le vitrail, représentant l'interrogation de Yvon Nicolazic par Mgr de Rosmadec, évêque de Vannes, date de 1625. Arthur de Cahideuc mourut en 1631 et fut inhumé dans une chapelle privative de l'église paroissiale. L'église abrite aussi le tombeau du recteur Noury (1802). A signaler que le reliquaire du coeur de Pierre Noury se trouve aujourd'hui dans un oratoire des Filles de Jésus (congrégation créée en 1835 par l'abbé Yves Coéffic, sur les bases jetées par l'abbé Noury). La chapelle du cimetière s'effondre en 1873, elle est rasée et le cimetière est transféré dans le bourg de Bignan ;

Eglise de Bignan (Bretagne).

Nota : Les édifices religieux sont nombreux. L'église paroissiale est sous le vocable des apôtres saint Pierre et saint Paul. C'est un édifice de style grec, en forme de croix latine, construit en belles pierres de taille. La première pierre fut posée et bénite, le 19 août 1787, par les soins du recteur Pierre Noury. Les travaux, poussés activement, furent arrêtés par la révolution, et repris après le Concordat. A l'intérieur, des piliers carrés séparent la nef principale des bas côtés. L'autel majeur a conservé, chose assez rare, son baldaquin. Le transept sud porte à l'extérieur un écusson écartelé de trois macles et de deux fasces (Rohan). La tour carrée, placée au bas de l'église, n'a été terminée qu'en 1853, et encore il lui manque une flèche. On y lit l'inscription suivante sur une plaque en marbre noir : EIT GLOÉR EN OUTRU DOUÉ LABOUR ER GRECHÉNION A VIGNEN. 1787-1853. L'ancienne église paroissiale, « qui tombait de vétusté » en 1787, occupait le même emplacement, et appartenait probablement au style roman. On y trouvait les autels de Notre-Dame du Rosaire, de Sainte-Barbe, de Saint-Yves, etc... Les seigneurs de Kerguéhennec, comme fondateurs et supérieurs, avaient leurs tombes dans le chœur ; ceux de Beaulieu avaient les leurs dans une chapelle adhérente au choeur, du côté sud. Les seigneurs de Trébimoel, vicomtes de Bignan, avaient dans le cimetière, près de la sacristie, une chapelle particulière dédiée à Notre-Dame et à saint Blaise. Les chapelles de la paroisse sont : — 1. Notre-Dame, au bourg, près de l'église paroissiale, affectée à la congrégation de la sainte Vierge, construite d'abord à l'angle nord-est du cimetière, et relevée en 1874 en face de la tour. — 2. La Trinité, à environ quatre kilomètres vers l'est, reconstruite en 1855, et desservie tous les quinze jours. — 3. Sainte-Susanne, à six kilomètres vers l'est ; on y honore aussi saint Lubin, évêque de Chartres. — 4. Sainte-Noyale et Notre-Dame des Fleurs, au village du Bézo, édifice du XVIème siècle, avec porte et fenêtres ogivales, et écusson fascé d'argent et de gueules. — 5. Notre-Dame et Saint-Laurent, au village des Fontaines, dans un bas-fond, à trois kilomètres vers l'ouest. C'est une construction du XVIème siècle, en grand et moyen appareil, sauf le transept méridional. La maîtresse vitre est datée de 1560 ; à une fenêtre du nord se voit un écusson losangé d'or et de gueules, ou mieux d'or à neuf macles de gueules, et à la fenêtre du transept, de gueules à trois coquilles d'argent. Sur le lambris du bras sud, on remarque des restes de peintures, des anges jouant de divers instruments, et des devises gothiques sur phylactères. Dans un meuble du choeur, on conserve un reliquaire en bois, de forme rectangulaire, couvert de plaques d'argent et de cuivre, donné à Notre-Dame des Fontaines, eu 1496, par Jean Tresvault, suivant une inscription gravée en caractères gothiques. La présence de six autels dans cette chapelle s'explique naturellement par le concours qui se produisait jadis à l'époque des pèlerinages, et il est inutile de supposer que là se trouvaient primitivement l'église paroissiale et le bourg de Bignan : ce lieu est trop marécageux pour l'établissement d'un bourg, et trop éloigné pour constituer un centre. — 6. Saint-Méen, au village de Colpo, fait partie, depuis 1866, de la paroisse de ce nom. Le village de Saint-Just paraît avoir eu jadis une chapelle, mais il n'en reste aujourd'hui aucune trace. Les chapellenies étaient : — 1. Celle de Saint-Pierre, mentionnée dans un Pouillé de 1516, et passée sous silence dans les documents postérieurs. — 2. Celle de Notre-Dame de Trébimoel et de Saint-Blaise, desservie dans la chapelle du cimetière, à raison d'une messe par semaine. — 3. Celle de Notre-Dame des Rochers, desservie dans la chapelle de ce nom, et fondée par les seigneurs de Kerguéhennec. — 4. Celle de Notre-Dame de Beaulieu, appelée quelquefois prieuré, et desservie dans la chapelle de ce nom à l'église paroissiale. Les frairies étaient : le bourg, la Trinité, Sainte-Susanne, le Bézo, les Fontaines, Colpo. Le recteur, nommé à l'alternative, dîmait sur toute la paroisse à la 33ème gerbe. En 1756, son revenu net était évalué à 1572 livres. Bignan dépendait du doyenné de Porhoët et de la sénéchaussée de Ploërmel. En 1790, il fut érigé en commune et en chef-lieu de canton, du district de Josselin, et eut comme dépendances Saint-Jean-Brévelay, Saint-Allouestre et Buléon. En 1791, son recteur, Pierre Noury, refusa le serment à la constitution civile du clergé, et, dès l'année suivante, il dut s'éloigner de son troupeau, auquel il adressa de Lisbonne une touchante élégie bretonne, qui se chante encore dans nos campagnes. Il composa aussi une tragédie sur le sacrifice d'Abrabam, et plusieurs cantiques bretons. Pendant la tourmente révolutionnaire, on vendit nationalement quelques pièces de terre dépendant de la chapellenie de Saint-Blaise, et une cinquantaine de tenues appartenant aux Carmélites de Vannes et disséminées dans divers villages de la paroisse : c'était presque toute la fortune du couvent. En 1793, le 8 septembre, les habitants de Bignan, se soulevèrent, à la voix de Pierre Guillemot, pour délivrer un prêtre, qu'on emmenait à Josselin. A partir de ce moment, commença une série de combats et de poursuites entre les blancs et les bleus, au milieu desquels Guillemot joua un rôle prépondérant, qui lui valut le titre de Roi de Bignan. Ses principaux faits d'armes sont la prise de Locminé et la défaite du général Bonté en 1799, et l'affaire du Pont-du-Loc en 1800. Plus tard, ce vaillant chef de partisans fut arrêté par trahison à Bréluhern en Plaudren, et fusillé à Vannes, sur la Garenne. En 1800, à la suppression des districts, Bignan fut rattaché à l'arrondissement de Ploërmel. En 1801, il perdit son titre de chef-lieu de canton, pour le civil ; mais en 1802 il fut maintenu pour l'église. Le nouveau canton fut augmenté de Guéhenno, Billio et Plumelec. En 1835, M. Coeffic, curé de Bignan, fonda une congrégation de religieuses, sous le nom de Filles de Jésus, destinées spécialement à l'instruction des petites filles. Cet institut, approuvé par l'Evêque et par l'Etat, a pris de rapides accroissements, et a transféré, en 1857, sa maison mère à Kermaria, en Plumelin (Joseph-Marie Le Mené - 1891).

Voir aussi   Ville de Bignan (Bretagne) "L'histoire de la paroisse de Bignan et ses recteurs"

Eglise de Bignan (Bretagne).

la chapelle Sainte-Noyale du Bézo (XVIème siècle), située au village du Bézo. Elle est dédiée à sainte Noyale et à Notre-Dame des Fleurs. Elle aurait été élevée à l'emplacement où sainte Noyale aurait été tuée par un seigneur nommé Nizan. Il s'agit d'un édifice de la fin du XVIème siècle (la date de 1593 se lit sur une poutre), de forme rectangulaire, avec des fenêtres en tiers-point à réseau flamboyant, où se voient quelques restes de vitraux anciens. On y trouve une statue de Notre-Dame des Fleurs entourée d'anges (XIIIème siècle, en bois polychrome et doré) et plusieurs autres statues : saint Georges luttant contre le dragon (1578, en bois polychrome et doré), une sainte Noyale (XVIème ou XVIIIème siècle, en bois polychrome), un saint Jacques (XVème siècle), et une Vierge à l'Enfant (fin du XV-XVIème siècle), un Christ (XVIIème siècle), Saint Joseph et Saint Cornély (XVIème siècle) ;

Chapelle Sainte-Noyale de Bignan (Bretagne).

la chapelle Notre-Dame-des-Trois-Fontaines-et-Saint-Laurent (XVIème siècle), située au village des Fontaines. Elle est reconstruite au XVIème siècle et en 1910 sur l'emplacement d'une ancienne chapelle, qui passait pour avoir appartenu aux Templiers. Le croisillon Sud, antérieur au reste de la construction, date de la fin du XIVème siècle ou du commencement du XVème siècle. Il n'y a pas de croisillon Nord. Le portail Sud et les fenêtres sont d'une décoration flamboyante. A la maîtresse-vitre du choeur à chevet plat se voient des fragments de vitrail datés de 1550. Les sablières et entraits de la charpente sont sculptés. Sur le lambris du croisillon Sud, on pouvait discerner encore, vers 1930, quelques traces de peintures. On y conservait jadis (vers 1930) un reliquaire de bois avec application de cuivre et d'argent donné à la chapelle en 1496 par Jean Tresvault. C’était un lieu de pèlerinage très fréquenté où l’on venait implorer la guérison des « clous » (furoncles) ;

Chapelle des Trois-Fontaines de Bignan (Bretagne).

la chapelle Sainte-Suzanne (XVIIème-XVIIIème siècle). On honore aussi dans cette chapelle, saint Lubin, évêque de Chartres (au VIème siècle). La façade comporte les armoiries de la famille Lanvaux. Le clocheton est daté de 1729 et la niche comporte une statue de sainte Suzanne ;

Chapelle Sainte-Suzanne de Bignan (Bretagne).

la chapelle de la Trinité (XVIème et XIXème siècles), située près du château de Kerguéhennec et reconstruite en 1855 à l'Est du bourg de Bignan (non loin de Kerguéhennec) [Note : elle avait été saccagée durant la révolution]. Elle a bénéficié d’une restauration après le rachat, en 1972, du domaine par le Département du Morbihan. La porte date du XVIème siècle ;

Chapelle de la Trinité de Bignan (Bretagne).

la chapelle Notre-Dame, reconstruite au bourg de Bignan en 1874 et mentionnée encore en 1930 ;

la chapelle du château de Kerguéhennec (1872), oeuvre de l'architecte parisien Ernest Trilhe. Elle est ornée par le peintre Auguste Fleury, en 1874 ;

la croix de Treuliec (1583) ;

le calvaire, situé au carrefour de Locminé et de Colpo. Il comporte un soubassement sculpté et une croix monolithe pattée ;

Calvaire de Bignan (Bretagne).

le calvaire des Fontaines ;

le château de Kerguéhennec ou Querguehennec (XVIIIème siècle). Dès le début du XVème siècle, il existait un manoir du même nom, appartenant en 1480 à la famille de Kermeno qui fait édifier vers 1610 une demeure plus importante. Au Moyen Age, Kerguéhennec est un fief dépendant de la seigneurie de Bignan, lieu de haute justice en 1480. Il devient ensuite le siège de la vicomté de Bignan par alliance des Kermeno et des Rosmadec, au XVIIème siècle. Il devient successivement la propriété de la famille Du Garo de Kermeno (en 1638 et en 1682, avec droit de haute justice), des frères Hogguer, banquiers protestants suisses et actionnaires de la Compagnie des Indes (en 1703). La famille Hogguer fait alors édifier (sur l'emplacement de l'ancien) par l'architecte vannetais Olivier Delourme, en 1710, le château actuel (d'une surface habitable de 921 m2), puis le cède à Guy-Auguste de Rohan-Chabot, frère cadet du duc de Rohan (le 1er octobre 1732). Durant la Révolution, le château est occupé un moment par les chouans dont le chef chouan Pierre Guillemot, et par les soldats républicains qui brisent les statues de la chapelle pour l'aménager en dortoir. Cette chapelle délabrée sera détruite plus tard par son propriétaire. Le château est racheté au duc Louis Antoine Auguste de Rohan (ruinés par la Révolution) par Louis Henri Janzé (le 25 août 1802). En 1809, Louis Henri Janzé reçoit de l'Empereur Napoléon Ier "un majorat de baron pour la terre de Kerguehennec". Le 27 avril 1872, Kerguehennec est acheté par le comte Paul Marie de Lanjuinais, président du conseil général du Morbihan, qui restaure et aménage l'édifice. C'est l'architecte Ernest Trilhe qui se charge de la restauration. Le parc est dessiné par les frères Bülher. M. de Lanjuinais y meurt le 2 février 1916. En 1972, la comtesse d'Humières vend le château et les terres au Département du Morbihan. Le château est constitué par un corps de bâtiment central et de chaque côté se trouvent les communs. En 1986 est ouvert un centre d'art contemporain créé par l'Etat, le conseil régional et le conseil général. Les communs du château accueillent des expositions temporaires. Le parc du château, oeuvre des frères Denis et Eugène Bühler, date du XIXème siècle ;

Château de Kerguehennec de Bignan (Bretagne).

la fontaine Saint-Eloi (XVIème siècle), située aux Fontaines. Cette fontaine jouxte la chapelle Notre-Dame des Trois-Fontaines et Saint-Laurent ;

la fontaine Sainte-Noyale ou sainte Nolwen (XVIIIème siècle), située au Bézo. Elle porte la date de 1846 (date de restauration). L'édifice est décoré de masques sculptés et d'une tête ailée ;

le manoir de Tréhardet (XVème siècle). Il s'agit d'une construction sur colonnes de granit. Le manoir possédait jadis une chapelle privée ;

la maison natale du chouan Pierre Guillemot (XVIIIème siècle), située à Kerdel. Pierre Guillemot, bras droit de Georges Cadoudal, est né dans cette maison le 1er novembre 1759. Il est fusillé à Vannes le 5 janvier 1805. A noter que l'on trouve dès 1464 un nommé Guillaume Guillemet (ou Guillemot) ;

le presbytère de Bignan abrite plusieurs peintures : "La messe de Kervodigan" (1902) et "Pierre Guillemot" (1905), oeuvres du peintre Théodore Busnel, ainsi qu'une peinture intitulée "le portrait de Pierre Noury" ;

les moulins à vent du Roch, de St René, de Kerdianel, et les moulins à eau du Roch, de Keraufray ou Kérauffret (XVIIIème siècle), de Keriolas, de Haris ou Hilary (XVIIIème siècle) ;

A signaler aussi :

l'allée couverte de Kergonfalz (époque néolithique) ;

le dolmen de Kergonfalz (époque néolithique). Il est encore appelé le "trou des chouans" ;

le menhir du village du Bézo ;

les vestiges d’un camp romain (au nord du bourg) ;

l'ancien manoir du Mené (1576). Siège d'une seigneurie qui a appartenu successivement aux familles Boscher, Eudoux et Ségaud. Durant la Révolution, le manoir, alors propriété de la famille Ruinet du Tailly, est pillé par les chouans. On voit encore un vieux puits ;

l'ancien château de Beaulieu, reconstruit au XIXème siècle. Il s'agit du siège de l'ancienne seigneurie, appartenant à la famille de Lanvaux, qui possédait autrefois un droit de haute justice. Propriété successive des familles Lanvaux (au début du XVème siècle), Cahideuc (après 1580), La Chesnaye d'Estimbrieuc, La Touche de Porhman (en 1662), Lesquen (en 1778), Kernezne, Keranflec'h (au début du XIXème siècle), Aveneau de La Grancière (en 1910) ;

Château de Beaulieu de Bignan (Bretagne).

l'ancien château de Kerauffret (XVème siècle), propriété de la famille Lanvaux. Le château a aujourd'hui entièrement disparu. Il ne subsiste qu'un moulin du même nom ;

l'ancien château de Kerdaniel, siège d'une seigneurie, et encore habité en 1840 ;

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ANCIENNE NOBLESSE de BIGNAN

Les seigneuries particulières de la paroisse étaient :

1.      Beaulieu, haute justice, aux Lanvaux en 1440 et 1580 ; puis la Chesnaye...

2.      Le Bézo, vers le sud.

3.      Colpo, au sud-ouest.

4.      La Ferrière, vers le nord-est.

5.      Kerauffret.

6.      Kerbiguet, vers le sud, aux Eudoux.

7.      Kerdaniel, à l'est.

8.      Kerfraval, vers le nord-est.

9.      Kerguéhennec, haute justice, aux Kerméno dès 1480, aux Auguer en 1680, aux Rohan-Chabot, puis aux Janzé, et vers 1891 à M. Lanjuinais, qui en a fait un château splendide.

10.     Kerhal, ou Kergoal, aux Dréan.

11.      La Lande, vers l'est.

12.     Mégoet, près de Locminé.

13.     Le Mené, aux Boscher, puis Eudoux, Ségaud.

14.     La Noézo.

15.     Talforêt, vers le sud-ouest.

16.     Tréharday, aux Le Mée.

17.     Trébimoel, haute justice et belle forêt, dans le quartier de Colpo, aux Trébimoel, Molac, La Chapelle, Rosmadec et Rohan : c'était le domaine propre des vicomtes de Bignan.

(de Joseph-Marie Le Mené).

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 8 septembre 1464, on comptabilise la présence de 8 nobles de Bignan :

Nicolas de KERMENO (700 livres de revenu), commissaire du Duc : excusé ;

Guillaume de KERAUFFRAY (25 livres de revenu) : porteur d'une brigandine ;

Ollivier de LANVAUX (700 livres de revenu), remplacé par son fils Guillaume ;

Guillaume LE BRIS (20 livres de revenu), remplacé par son fils Guillaume ;

Guillaume LE MEE (50 livres de revenu), remplacé par Periot Gillet : porteur d'une brigandine ;

Guillaume GUILLEMET (15 livres de revenu), remplacé par Alain du Bois : porteur d'un paltoc ;

Ollivier LE DOUARREIN (30 livres de revenu) : porteur d'une brigandine ;

Jehan LE BODIC (25 livres de revenu) : porteur d'un paltoc et d'une salade (casque) ;

 

A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 4 septembre 1481, on comptabilise la présence de 10 nobles de Bignan :

Nicolas de KERMENO : comparaît en homme d'armes ;

Guillaume de LANVAUX (1100 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer, les bras couverts de maille ;

Morice KERAUFFRAY : défaillant ;

Guillemot GUILLEMET (15 livres de revenu) : porteur d'un paltoc, comparaît armé d'une vouge ;

Ollivier LE DOUARAIN (30 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Guillemot LE MEE : porteur d'un paltoc, comparaît armé d'une vouge ;

Pierre GUILLO : porteur d'une brigandine, comparaît en archer ;

Guillaume LE BRIZ, remplacé par son fils Ollivier : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;

Jehan LE BODIC : défaillant ;

Ollivier SEVENO : défaillant ;

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