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BOHARS |
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La commune de Bohars ( Boharz) fait partie du canton de Brest. Bohars dépend de l'arrondissement de Brest, du département du Finistère (Bretagne). |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de BOHARS
Bohars vient du breton « bot » (demeure) et « Garz » (haie, retranchement).
Bohars semble être un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Milizac. La position de Castellou izella, au bas du bourg de Bohars, suppose l'existence d'un Castellou huella. Bohars (Botc'hartz).
Avant la Révolution Bohars était autrefois une trève de Guilers, dédiée à Notre-Dame, et dépendait de l'ancien évêché de Léon. Il en est fait mention sur les rôles des deniers censaux dus au Chapitre de Léon pour les années 1467-1487, et 1536 sous la rubrique suivante : (1467). Censalia ... Archidiaconatus Agnensis ... Rector de Guiclars Botgarz Xs. [(1487) Guiler et Botgartz - (1536) Guylerz Botgarz]. L'orthographe Botgartz, Botgarz, Bothars est fréquemment usitée dans les registres paroissiaux ; on trouve encore la dernière forme sur la couverture d'un registre de l'Etat-civil pour l'an XIII.
On trouve les appellations suivantes : Botgars (en 1350), Botgarz (en 1467), Bogarz (en 1544) et Bodhartz (en 1543 et 1606).
Note : liste des Curés ou Vicaires de Bohars : - 1700 : 13 Mai 1702. Nicolas Madec, prêtre curé de Bohars, signe les registres. Fin de 1702, ils sont signés J. Gouzian, prêtre. - 1703 : 15 Février 1706. Pierre Floch, prêtre, curé. - 8 Mai 1706 à la fin de l'année : J. Gouzian, prêtre. - 1707 à 1710 : Robert Le Hir,sous-curé jusqu'au 28 Février 1707, curé à dater du 1er Mars 1707. - 1741-1775 : Antoine Le Beïou. - 1775-1786 : Guillaume-Marie Ulfien Duval. - 1789 : Riou. Au Concordat, se trouvait à la tête de la paroisse un singulier personnage qui pourrait bien être pris comme le type adouci des prêtres ordonnés par Expilly : c'était Hervé-Jean-André Pizivin, né à Saint-Martin de Morlaix, le 30 Octobre 1764. « Enfant de choeur de la Cathédrale de Léon (écrit M. de Troerin en 1806), il fut ensuite attaché au bas choeur. J'avais comme chef de corps et grand chantre de fréquents rapports avec lui ; on m'en portait souvent des plaintes quelques fois fondées, il était un peu mauvaise tête, mais je finissais par le calmer. La Révolution l'a perdu, il y donna en plein, mais n'a commis aucune atrocité, personne ne s'en est plaint, il est assez bon musicien mais fort bègue. Il était en basses classes au commencement de 1791, Expilly en fort peu de temps lui a imposé les mains. Son église de Bohars est bien tenue ». Tel est le témoignage assez modéré que rend de lui le grand vicaire de Mgr Dombideau pour le bas Léon en 1806. Les archives de l'Evêché possèdent une lettre de M. Pizivin qui complète sa biographie. — Après avoir été ordonné par Expilly en Mars 1792 et placé à Saint-Sauveur de Brest, il ne tarda pas à subir la persécution de la Révolution arrivée à ses dernières conséquences, la proscription de toute idée religieuse. « Après le renversement des autels (écrit-il le 17 Janvier 1806), j'ai quitté Brest pour me soustraire aux attaques et aux recherches des forcenés qui ne voyaient dans les prêtres que des fanatiques, des charlatans. Je me retirai chez une de mes tantes à Lesneven, où les jacobins étaient en plus petit nombre qu'ailleurs et où les honnêtes gens pouvaient un peu plus contenir les coquins en respect. Cependant je n'y fus pas longtemps tranquille, quelques propos fanatiques éveillèrent sur moi l'attention des frères et amis ; mais une de mes anciennes connaissances, M. Miossec de Kerdanet, me fit nommer par le District élève de l'école normale à Paris, où j'arrivai le 19 décembre (1794 ?j. Les cours y durèrent jusqu'au 6 Juillet suivant que j'ai quitté Paris pour aller chez une de mes tantes à Orléans. La Terreur finie, je retournai à Brest où par mon crédit j'obtins l'ouverture de Saint-Sauveur deux ans avant qu'on pût ouvrir Saint-Louis. A mon retour d'Orléans, me rendant à Brest, je fus forcé de séjourner à Nantes en attendant une escorte pour sortir ; il ne me restait de mes provisions faites à Saumur qu'une livre de pain moisi dont il fallut me contenter pendant six jours, n'ayant pas un sou de numéraire, mon papier de nulle valeur depuis Angers, et ne pouvant par conséquent entrer dans une auberge, je couchais le soir dans les allées, derrière les portes que je trouvai ouvertes. La cinquième nuit, je fus surpris dans cet état par une patrouille ; on trouva mon passeport en règle et on me mena au corps de garde ; j'étais si désespéré que le septième jour, au matin 3 Novembre, je profitai de l'escorte et sans trop savoir ce que j'allai devenir, je, sortis de Nantes étourdi par le malheur et trébuchant à chaque pas d'inanition. Je n'avais que la triste perspective ou de mourir de misère ou d'être égorgé par les chouans. En sortant de la ville, je fis rencontre de trois militaires auxquels je racontais ma misère et qui me sauvèrent la vie en me nourrissant à leurs dépens jusqu'à Vannes, là j'ai trouvé des amis opulents et généreux ». Il est dit ailleurs que ce malheureux prêtre, pendant son séjour à Paris, avait été réduit pour gagner sa vie à s'engager comme musicien dans un théâtre. M. Pizivin quitta Bobars vers 1806 pour devenir sacristain et organiste à la cathédrale de Quimper. Il remplit pendant quelque temps les fonctions de recteur de Penhars, puis fut nommé recteur de Logonna-Daoulas, où il mourut en 1822. Liste non exhaustive des Recteurs de Bohars depuis le Concordat : - 1802-1806 : Pizivin. - 1806-1809 : Cazuc. - 1810-1817 : Pochard. - 1817-1837 : Pierre-François Lannuzel, de Brélès. - 1837-1841 : Jean-François Calvez, de Plouénan. - 1841-1870 : Jean-Marie Berthou, de Plouzévédé. - 1870-1880 : François-Marie Kerneis, de Saint-Divy. - 1880-1889 : Prosper Podeur. - 1889-1893 : Desban. - 1893 : Pierre Mével, ..... Prêtres originaires de Bohars depuis le Concordat : Drogou, François-Marie, prêtre le 27 Juillet 1834. - Drogou, Jean-Marie, prêtre le 29 Juillet 1849. - Drogou, Guillaume-Marie-Joseph, prêtre le 10 Août 1888, ...
Voir aussi "La ville de Bohars au début du XXème siècle"
PATRIMOINE de BOHARS
l'église Saint-Pierre-aux-Liens (1904). Cette église remplace une ancienne chapelle qui existait dès 1558 et qui était bâtie sur les terres du seigneur de Coatjunval. Le clocher de la chapelle primitive est réédifié en 1669. Cette chapelle, devenue église paroissiale au Concordat, est agrandie en 1835, mais ne répondant plus aux besoins du culte, est abattue en 1904. L'église actuelle est bâtie en 1904 sur les plans de M. Vally, architecte à Landerneau. Mutilée à la Libération et n'ayant conservé que ses murs, elle a été restaurée en 1948-1949. Elle comprend une nef de cinq travées avec bas-côtés et un choeur polygonal. La nouvelle église est consacrée le 17 octobre 1905, par Mgr Dubillard, évêque de Quimper et de Léon. La consécration du nouveau maître-autel a lieu le 9 octobre 1949. Les trois cloches de l'ancienne église sont installées dans la nouvelle église. La grande cloche date de 1815, la moyenne cloche date de 1841, la petite date de 1850. Ces cloches ont été exécutées dans les ateliers de MM. Viel, fondeurs brestois. On y voit une statue de Dieu le Père provenant d'un groupe de la Trinité, un saint Elar ou Eloi du XVIIIème siècle, un saint Dominicain (ou saint Herbot), et un tableau de la Sainte-Vierge. La statue de la Vierge-Mère provient de la chapelle de Locquillo ou Locquillau ;
Nota 1 : Le P. Cyrille le Pennec semble ranger l'église de Bohars parmi les chapelles dédiées à la Sainte-Vierge. (Voir Albert le Grand, édition de Kerdanet, p. 511) « En la paroisse de Guycler, dit-il, le peuple fréquente, avec une grande dévotion, la chappelle de Botc'hartz, d'autant que depuis quelques années on y a establi le sainct Rosaire ; elle est bastie sur les terres du seigneur de Coatjunval ». Mais le titulaire actuel de l'église est saint Pierre-ès-Liens. M. de Kerdanet ajoute en note : « on y lit cette inscription : Faict du temps de Mescam Beillou et Kaer 1559 ». Cette inscription a disparu lors de l'élargissement de l'église en 1835, travail qui amena la démolition des murs latéraux, et fut exécutée par Pondaven, entrepreneur à Saint-Pol-de-Léon, sur un devis montant à 6.682 francs. Le clocher avait été reconstruit antérieurement, en 1669, ainsi qu'en témoigne la date qu'on lit au-dessus de la porte d'entrée. La chaire à prêcher est du même temps, — 1670 à 1679 ; mais elle n'appartient pas au mobilier primitif : elle provient de l'église du Bourg-Blanc, et fut achetée 50 francs. Elle est décorée d'une architecture rudimentaire, œuvre sans doute de quelque menuisier de village, inspirée par le souvenir de modèles appartenant à l'époque de la Renaissance. Sur la plate-bande de la corniche polygonale, de l'abat-voix, on lit cette inscription : F : PAR : M : YVES : COVR — LAY : RECTE — VR : IAN : LEO — N : DE : TRIFI — LI : GOVVERNEVR : LAN 167... —. A l'intérieur de l'église, au-dessus du maître-autel, on voit une statue de la Trinité, dont il ne reste que Dieu le Père. A l'autel du transept, du côté de l'Evangile, une statue de saint Elar, en bois, dans l'attitude mouvementée du XVIIIème siècle ; une autre statue en bois de la même époque, représentant un moine vêtu du costume dominicain, et portant le rabat, sur le piédestal de laquelle est inscrit le nom de saint Herbot ; au-dessus du retable, un tableau représentant la Sainte-Vierge, en assez mauvais état, mais qui parait d'une bonne exécution. Dans la sacristie, un Christ, et une statuette de la Sainte-Vierge en bois qui se porte processionnellement (MM. Peyron et Abgrall, 1903).
Nota 2 : Par un acte en date du 16 Juin 1499, passé entre Henry Kerguiziau, escuyer, sieur de Kerguiziau, et Henry du Val, sieur du Traonmeur, d'une part, et d'autre part, Bernard Mathilin, ou autrement Thomas, procureur et fabricque de la p[ar]roe[sse] de Botgarts, — Jan le Cren, — Hervé Bohic, — Hamon Jourden, — Jan Morvan, — Jan du Moulin, — Jan Kerivault, — Jan de Rochglas, — Henry le Normand, — Guyomarc'h, — le Bris, — Allain Kerlozrec, — Guyziou an Rochglas, — Hamon March, — Symon Bougaran. — Bernard Robert, — Jan et Loys et Allain le Briz, — Guynazre Yvon an Quinquis, — Jan Macheron, — Allain Floch, — Yvon Pochat, — Yvon Floch, — Jan Boulch, — Hervé Robert, — Jan an Scoureur, — Guyon Cozian, — parroissiens de la ditte p[ar]roe[sse] de Botgartz, avecqs la plus saine et maires voix des dits paroissiens congrégés et assemblés au prosne de la grande messe dominicalle. Il est reconnu que les dits sieurs de Kerguiziau et du Val possèdent chacun d'eux en la dite Eglise sa chapelle, croisée, savoir : « le Sr de Kerguiziau devers l'Epistre, et le Sr du Val devers l'Evangile ». En outre, les paroissiens les autorisent à augmenter, réparer et refaire ces chapelles, en les élargissant tant du côté du choeur que du cimetière, et à « y faire arche et voulte, tombe enlevée soubz les dites voultes » à charge pour eux d'entretenir les dites chapelles (Archives du Traonmeur). A l'époque de la Ligue, la chapelle dite du Traonmeur fut le théâtre d'actes de violence ; on trouve, en effet, à la date du 11 Avril 1585, des lettres monitoires signées de Guillaume Calvez, chanoine de Léon, et commissaire de l'Evêque, relativement à une enquête ordonnée par la cour royale de Saint-Renan, au sujet de « certains maligns p[er]sonages qui se seraient advancés de démolir et d'efacer les armoiries et intersignes que noble écuyer, Jean de Lesguen seigneur temporel de Traonmeur avoict faict mettre à la chapelle du Traonmeur à Botgarz ». La pièce est scellée aux armes de Mgr Rolland de Neuville, évêque de Léon de 1562 à 1613, qui sont : de gueules au sautoir de vair (Archives du Traonmeur). On trouve encore, dans les mêmes archives, en date du 10 Novembre 1626, un acte d'opposition faite par noble homme « Petrus ar Traon, dominus temporalis de Traonmeur », à la concession accordée par les paroissiens de la paroisse ou trève (sic) de Bohars (in ecclesia parrochiali seu treviali de Botgarts), à noble et puissant Tanguy de Kerguiziau, seigneur du dit lieu, de deux tombes : Unum scilicet ad caput magni altaris dictœ Ecclesiœ super quod dicitur Evangelium, et aliud in medio chori, cujus caput contingenter se habet ad gradus prœdicti altaris pro soma et prœtio duodecim denariorum pro quolibet sepulchro (Archives du Traonmeur).
la chapelle Notre-Dame-de-Loguillio ou Locquillau ou Locquillo (XVIème siècle), édifiée par la famille Du Châtel et restaurée au XIXème siècle. Il s'agit d'un édifice rectangulaire, avec remploi d'une fenêtre flamboyante portant l'écu en bannière des Penancoat de Kerouazle. Cette chapelle était autrefois dédiée à Saint Quijau et dépendait du manoir de Kerampir, appartenant à M. Trolong du Rumain. Elle possédait une fontaine sacrée sous le vocable de Saint Maudez. Elle renferme une curieuse statue de la Vierge-Mère foulant aux pieds Eve qui tient dans sa main une pomme ;
Nota 3 : Cette chapelle, située au bas du bourg, et fondée par les seigneurs de Kerguiziau, était devenue de nos jours (fin du XIXème siècle) une dépendance du manoir de Keranouez : elle est aujourd'hui réunie à celui de Kerampir. Il est de tradition qu'elle était autrefois dédiée à saint Quijau, et le préfixe Loc pourrait bien attester le séjour à Bohars de ce saint peu connu, dont le souvenir nous est encore commémoré par le nom que portait anciennement le manoir voisin de Kerguiziau, qu'on prononçait Kerguichaou, et qu'on appelle maintenant Kerguillau. On ne sait rien de St. Quijau ; on retrouve toutefois son nom dans le vocable de quelques localités : St Quijeau ou Quijo en Lanvenegen, ancienne trève de Guiscriff, manoir ayant appartenu à la famille Ansquer ; St Quio, manoir et chapelle en Cléguer, désignés sous le nom de St Guiau en 1448 et St Cujau en 1536 (Réformations et Montres de l'Evêché de Vannes). Poulguiziau, terre et famille du Léon cités dans l'armorial de Guy le Borgne, à identifier probablement avec Poulquijeau, terre du Léon qui a appartenu aux Kerdaniel, puis aux Lisac. Quilliguizieau en Plésidy, terre et famille citées par Guy le Borgne. Auprès des ruines du château de Penhoat en Taulé, il existe une fontaine de St Vizio qui pourrait tout aussi bien se rapporter à St Tivizio. Quant aux textes, on ne connaît jusqu'à présent d'ancien que celui du Cartulaire de l'abbaye de Quimperlé, charte de 1081-84 (Edition de MM. Léon Maître et Paul le Berthou, p. 137), qui cite : « Quandam villam juxta Caer Ahes, in qua est Sancti kigavi ecclesia », St Quijeau, commune et canton de Carhaix. En Cornouaille, du côté d'Audierne, le nom de Quijeau s'est transformé en Guichaou, Guichaoua. Enfin, on trouve ce nom francisé en Guichoux aux environs de Morlaix (Taulé, Plouénan), avec les armes parlantes suivantes : le Guichoux ou le Guéhou : d'argent au greslier d'azur lié de gueules, accompagné de trois étoiles de gueules. Enfin une famille Quéjau est mentionnée dans la paroisse de Gaël, aux Réformations de 1440 à 1543. Quoi qu'il en soit, le culte de St Quijau, qui existait encore à Loquillau en 1650, était remplacé au commencement du XIXème siècle par celui de la Vierge, et la chapelle était alors connue sous le nom de N.-D. de Loquillau ou N.-D. de Grâce. La statue vénérée existe encore : elle représente la Vierge portant l'Enfant-Jésus, et foulant aux pieds notre mère Eve, qui tient en sa main la pomme funeste. En 1822, la chapelle était la propriété du Chevalier Pleuvine de la Garde qui, par acte revêtu de sa signature et inséré au Registre du Conseil de fabrique, fit abandon de ses droits à la paroisse, à la condition que le culte y serait exercé ; et cependant la chapelle fut ultérieurement désaffectée par un nouveau propriétaire, et transformée en pressoir. Finalement, elle fut réédifiée et même agrandie au milieu du XIXème siècle, puis rendue à la dévotion publique, et son propriétaire actuel (début du XXème siècle), M. le Comte de Trolong du Rumain, n'a rien négligé pour la décorer dans ce but. On s'y rend en procession à la St Marc, l'un des jours des Rogations, à la Fête-Dieu, aux fêtes de l'Assomption et du Rosaire : on n'y va plus le jour du pardon de Bohars. On conserve dans la chapelle quelques statues on bois, l'une de saint Joseph, l'autre d'une sainte dont la couronne royale est la seule caractéristique. Dans la reconstruction de l'édifice, on a fait emploi d'une ancienne fenêtre du style flamboyant, qui est surmontée d'un écusson en bannière chargé d'un fasce, qui ne peut être que Penancoat de Kerouazle (le manoir de Kerouazle est en Guilers). A droite et à gauche de la fenêtre sont deux écussons frustes. Près du chevet de la chapelle, une petite fontaine reçoit l'eau d'une source qui jaillit de la montagne ; elle est connue sous le nom de feunteun Sant Vaodès. Saint Maudez est un des nombreux saints guérisseurs invoqués en Bretagne. Albert Le Grand rapporte dans sa vie que la terre de l'île où il bâtit son oratoire, au pays de Tréguier, et qui s'appelle Isle de Maudez, « sert d'antidote et remède très souverain contre les morsures ou piqueures des serpens et toutes sortes de bestes venimeuses. L'usage en est qu'on en verse quelque peu en la boisson qu'on veut boire ; l'expérience de cette merveille se voit tous les jours ». La tradition de cet usage s'est conservée à Bohars : la terre de la fontaine, délayée dans de l'eau, est un spécifique réputé contre les douleurs rhumatismales, et aussi contre l'enfle des bestiaux. On y venait autrefois de fort loin en pèlerinage ; si l'on pouvait se procurer un verre de terre recueilli aux abords de la source, et l'appliquer contre le membre malade, la mort de l'animal était le signe assuré d'une prompte guérison (MM. Peyron et Abgrall, 1903).
l'ancienne chapelle de Kerguiziau (XVème siècle), aujourd'hui disparue. Elle était située à l'extrémité Est d'un vaste jardin enclos de murs ; les moulures de quelques pierre de taille provenant de la porte d'entrée permettent d'attribuer cet édifice au XVème siècle ;
l'ancienne chapelle de Traounmeur (ou Tromeur), aujourd'hui disparue. On s'y rendait autrefois processionnellement le jour de la Fête-Dieu ;
la croix du cimetière de Bohars (XVIème siècle), restaurée en 1958 ;
la croix de Pratlédan (1944) ;
le vestige de croix dans le mur du cimetière de Bohars (XVIème siècle) ;
la fontaine Saint-Maudez (XVIème siècle), restaurée au XXème siècle ;
l'ancien château de Kerguillau, propriété de M. le baron Didelot. Edifié à l'emplacement d'un ancien manoir (avec chapelle privée) daté du XVème siècle et qui fut le berceau de la famille de Kerguiziau. Ce manoir a appartenu par mariage aux familles du Louët, du Harlay et au maréchal de Montmorency-Bouteville, décédé en 1746 ;
Nota 4 : Kerguiziau, — aujourd'hui Kerguillau, — berceau de la famille qui porte le premier de ces noms, et dont les armes sont : d'azur à 3 têtes d'aigle, alias d'épervier arrachées d'or, et la devise : Spes in Deo. L'Echo paroissial de Brest a publié dans sa partie archéologique (n°s 176 et suivants), une notice assez développée sur cette famille, qui remonte jusqu'à Henry, écuyer dans une montre de du Guesclin reçue au siège de Brest en 1370. La dernière héritière de la branche aînée, Jeanne, épousa vers 1530 Olivier du Louet sr. de Coatjunval, et lui apporta la terre de Kerguiziau, pour laquelle il rendit aveu au roi le 11 Juillet 1541, comme père et garde naturel de François du Louet, sr. de Kerguiziau. Les du Louet avaient déjà quitté leurs armes personnelles pour prendre, depuis le commencement du XVIème siècle, celles de Coetmenech, qui sont fascé de vair et de gueules. En 1675, Achille de Harlay, comte de Beaumont, conseiller d'Etat, épousa Louise du Louet, dame de Keranhoat, Coatjunval, Penhoadic, Kerguilliau ; il portait pour armes : d'argent à 2 pals de sable. Leur fille, Louise Magdeleine de Harlay, fut mariée à Christian Louis de Montmorency-Luxembourg, prince de Tingry, souverain de Luxe, d'abord connu sous le nom de Chevalier de Luxembourg, fils de François Henry, comte de Luxe et de Bouteville, et de Marie Charlotte de Clermont Tallard de Luxembourg, duchesse de Piney, princesse de Tingry, baronne de Dangu. Christian Louis de Montmorency, créé maréchal de France en 1734, mourut en 1746. Les armes des Montmorency sont : d'or à la croix de gueules cantonnée de 16 allérions d'azur ; devise : Dieu ayde au premier baron chrétien. L'ancien manoir de Kerguiziau a été détruit : il en reste quelques vestiges dans la ferme de Kerguillau, notamment des fenêtres dans le style du XIVème siècle. La chapelle, du XVème siècle, a été également démolie depuis longtemps. Cette terre appartient vers la fin du XIXème siècle à M. le baron Didelot.
l'ancien manoir de Tromeur (ou Traounmeur), avec son moulin. Propriété d'Henry du Val en 1499. Cette famille se fond ensuite dans les familles Lesguen, Huon de Kermadec, Le Bihannic de Tromenec et de Bergevin ;
Nota 5 : Le Traonmeur ou Tromeur a été possédé successivement, par fusion, par les familles suivantes : a) Traon ou du Val ; armes : d'argent à la tour couverte de sable. On voit figurer aux montres de 1534, 1544 et 1577, trois Henry du Val, les deux derniers dénommés srs. de Penantraon (en Guilers). Cette famille s'est fondue vers 1560 dans Lesguen. b) Lesguen, vers 1560 ; armes : d'or au palmier d'azur, alias de Rannou, qui est losangé d'argent et de sable, au franc canton de Lesguen. c) Huon de Kermadec, vers 1710 ; armes : d'or à 3 annelets d'azur 2.1, cantonnés de 3 croisettes recroisettées de même. Devise : Atao, da virviquen. d) le Bihannic de Tromenec, vers le commencement du XIXème siècle ; armes : de gueules à 2 dauphins affrontés d'or. e) de Bergevin, au XIXème siècle ; armes : de gueules au chevron d'or, accompagné en chef de 2 grappes de raisin et en pointe d'un croissant, aussi d'or. Cette dernière famille possède encore le Tromour au début du XXème siècle. Le 4 Avril 1587, Mgr. Rolland de Neufville, évêque de Léon, autorisa noble homme Jehan Lesguen, sr. du Traonmeur, pour l'amitié qu'il lui portait, à construire au dit manoir « ung coulombier et fuye à pigons ». L'acte est signé de sa main, et porte, en date du 3 Février 1588, le consentement du procureur du roi — le sr. de la Tour, — vu l'assentiment de quelques gentils hommes voisins, et attendu l'antiquité et étendue suffisante du manoir du Troumeur.
l'ancien manoir de Keramezec. Propriété de la famille Parscau du Plessis, puis de la famille Saget de La Jonchère ;
Nota 6 : Keramezec est un ancien manoir, possédé à la fin du XIXème siècle par les familles de Parscau du Plessix et Saget de la Jonchère. – Parscau (Bâr skao, la montagne du Sureau ) porte pour armes : de sable à 3 quintefeuilles d'argent, et pour devise : Amseri (temporiser) (Guy le Borgne). - Saget porte : de gueules à 3 flèches empennées d'argent posées en pal, accompagnées de 3 annelets d'or, alias : au chef d'argent chargé de 3 bandes de sable (P. de Courcy). - René Georges, sgr., de la Jonchère et d'Eancé, comte de Coesmes, épousa en 1724 Mauricette Pauline de Ruellan, fille du baron du Tiercent. Il mourut le 23 Décembre 1748.
l'ancien manoir de Penfel, aujourd'hui disparu. Penfel appartenait, — au moins en partie, — en 1248, à Hervé IV de Léon, qui vendit à cette date à un bourgeois de Guingamp sa terre de Penfeel (D. Lobineau, I, 273). Il avait déjà vendu en 1239 au duc Jean le Roux la ville, le château et le port de Brest, moyennant une rente de 50 livres. Le Duc fit opérer le retrait de Penfeel par Riou de Penanros, sénéchal de Lesneven, et y fit construire des moulins du consentement d' Aufroy de Penfeel et avec la ratification de Bernard du Chastel. Ce texte semble indiquer que l'acquisition du Duc ne portait pas sur la totalité de Penfeel, et que cette terre était sous la mouvance des seigneurs du Chastel. On lit dans l'armorial de Vaumeloisel que Aulfridus Penfel, scutarius, qui possédait du bien proche Brest, apud Penfell, avait pour sceau une fleur de lys ;
les manoirs de Keranouez et Kerampir. Keranouez et Kerampir sont de construction moderne ; la première de ces terres a été possédée depuis la Révolution par les familles Fleurine de la Garde, du Marc'hallac'h, le Gars, de Dieuleveult et de Trolong du Rumain ; la seconde par le contre-amiral Lavaud et M. du Rumain. Armes des du Marc'hallac'h : d'or à 3 orceaux de gueules ; devise : Usque ad aras. Armes des Dieuleveult : d'azur à 6 croissants contournés d'argent ; devise : Diex le volt. Armes des Trolong : Ecartelé aux 1 et 4 : d'argent à 5 tourteaux de sable en sautoir; aux 2 et 3 d'azur au château d'argent ; devise : Raktal (sur le champ).
les moulins à eau de Kerguilliau, Talarn, Lannoc, Beuzic, Pouchou, Pont ar Saoul, Kervas, Rufa, Traoulez, Creac'h-Bellec, ;
A signaler aussi :
la découverte près de l'ancienne gare de Bohars, en septembre 1903, de 300 haches à douille ;
la motte féodale de Bohars-ar-C'hoat (moyen âge). Il s'agit d'un ouvrage octogonal de 32 à 33 mètres de diamètre ;
Nota 7 : La position de Castellou izella, au bas du bourg de Bohars, ne présente aujourd'hui rien de particulier, si ce n'est que son nom suppose l'existence d'un Castellou huella, situé sur un point voisin, d'altitude supérieure au bourg vraisemblablement. Le retranchement de Bohars ar c'hoat, à 500 mètres du bourg, s'élève à l'extrémité du grand taillis de Bohars ar c'hoat, vestiges d'un bois qui rejoignait sans doute jadis les bois du Traonmeur, à quelques centaines de mètres de distance. C'est un ouvrage octogonal, dont les saillants se sont éboulés formant des sortes de quarts de cônes. Il a 32 à 33 m. de diamètre inscrit jusqu'aux crêtes d'escarpe, et un commandement de 6 m. 50 à 7 m. sur le fond des fossés, et de 3 m. 50 à 4 m. sur les terrains avoisinants. Les fossés ont une profondeur de 3 m. ; leur largeur est de 4 m. au fond et de 6 m. 70 à la crête de la contrescarpe. La position militaire est parfaitement choisie : les vues sur les revers du côté de Brest sont étendues, et cependant le poste est dérobé aux regards, et se confond avec les reliefs environnants. Il domine un ruisseau assez important, qui coule à ses pieds, et dont les eaux remplissent les fossés de ses ouvrages avancés. Ce ruisseau est coupé par une chaussée, et quelques travaux insignifiants suffisaient et suffiraient encore pour inonder en peu d'heures toute la vallée supérieure. A l'extérieur du poste, un espace de plus d'un hectare, bordant le ruisseau, défendu par des fossés de 5 m. de largeur, en partie comblés, et des parapets de 2 m. 50 de hauteur, servait sans doute de parc à bestiaux. Il est traversé par un chemin creux de 70 m. de longueur, excavé dans le terrain naturel, parfaitement dissimulé, et qui devait l'être encore davantage autrefois par la verdure des bois formant voûte au-dessus de ses berges. A l'intérieur, il existe des traces de murailles dans la partie voisine du chemin couvert dont on vient de parler. On y pratiqua des fouilles du temps où M. de la Jonchère était maire de Bohars, et l'on y trouva divers objets en cuivre, sur lesquels je n'ai pu avoir de renseignements, et un plat qui est actuellement au presbytère de Bohars. Ce plat, de forme rectangulaire terminée par deux parties circulaires de 0 m. 32 — 0 m. 22, est en cuivre jaune recouvert d'étain, à fond creux et larges rebords. Les rebords sont terminés par une petite moulure ; le fond est décoré de canaux dont les côtes viennent se perdre au milieu du plat. Il est difficile d'assigner une époque à cet objet. Disons, pour terminer, que le chemin creux est désigné au cadastre sous le nom de an doufez, que l'ouvrage avancé porte celui de dorguennic, et le champ voisin celui de parc ar moguer. La prairie en amont s'appelle ar clos. Enfin, à quelques centaines de mètres de distance, sur la rive opposée du ruisseau, dans un champ situé derrière la gare de Bohars et appartenant à M. Castrec, maire de cette commune, on a trouvé depuis dix ans six coins en bronze, — le dernier cette année ; et l'on voit à fleur de terre des débris de poteries noires et rouges et des fragments de charbons. On trouve encore des débris analogues un peu plus haut, dans un champ qui appartient au même propriétaire et qui borde la route de Bohars, à côté de sa maison (M. Peyron, 1902).
une dalle funéraire du cimetière datée de 1796 ;
la présence dune villa gallo-romaine à Beuzit ;
ANCIENNE NOBLESSE de BOHARS
En Bretagne, il est impossible d'aborder l'étude archéologique d'une paroisse sans connaître les familles, — tant nobles que roturières, — qui l'habitaient ; des armes, un nom de Recteur ou de Fabrique sont souvent de précieux jalons pour déterminer la date ou l'attribution d'un monument, d'un tableau, d'une pièce d'orfèvrerie. Les plus anciens documents qui nous fournissent des renseignements sur les familles nobles de Bohars sont les réformations du XVème siècle. On y trouve les noms des Jouhan, des Kerguiziau et des du Val ; nous parlons plus haut des deux dernières familles. Quant aux Jouhan, possessionnés en Trébabu, Saint-Renan, Plouzané, Milizac, et sgr. de Kermerien, en Guilers, ils portaient pour armes : de gueules au lion d'or armé et lampassé d'argent, accompagné de 3 annelets de même, et pour devise : En Jouan point de soucis. Les Jouhan de Kerroc'hic, en Plouvien, qui n'ont point fait attache avec les précédents en 1670, bien que vraisemblablement de même souche, s'armaient : d'or à 3 fasces ondées d'azur, et aussi : d'argent au huchet de gueules, comme Kerhals. La réformation du commencement du XVème siècle porte Henry Jouan comme noble en Bohars.
Kerguiziau (de), sr. dudit lieu, en Boharz (Bohars), — de Tronjolly et de Quijac, en Lambézellec, — de Penfeld, en Guiler, — de Kervasdoué et de Kerscao ou Kerscau, en Plouzané, — de Tréléon, en Milizac, — de Keranliou, — de Kerbiriou, en Crozon, — de Keravel et de Kerestat, paroisse du Minihy de Léon. Ancienne extraction chevaleresque. — Neuf générations en 1669. — Réformes et montres de 1427 à 1534, en Bohars, Lambézellec, Guiler, Plouarzel et Plouzané, évêché de Léon. Blason : D'azur, à trois têtes d'aigle (aliàs : d'épervier) arrachées d'or. Devise : Spes in Deo. Henri de Kerguiziau, dans une montre de du Guesclin, reçue au siège de Brest en 1373. — Jean, vivant en 1427, époux d'Adelice Le Normand. — Alain, sr. de Kervasdoué, marié, vers 1480, à Méance de Quilbignon. — Jean, abbé de Daoulas, en 1573, mort en 1581. — Jean, sr. de Kerscao, chevalier de Saint-Michel, fils de Claude et de Claudine du Louet, marié, en 1627, à Françoise de Kergroadez, veuve d'Adrien de Lezormel, sr. des Tournelles, et fille de François de Kergroadez et de sa deuxième femme, Gillette de Quélen. La branche aînée fondue, vers 1530, dans du Louet.
Nota : La maison de Kerguiziau compte parmi ses ancêtres : Henri de Kerguiziau, écuyer dans une montre de du Guesclin reçue au siège de Brest, en 1373 ; Jean, vivant en 1427, épouse Adelice Le Normand ; Alain, sieur de Kervasdoué, épouse, vers 1480, Méance de Quilbignon ; Jean, abbé de Daoulas, mort en 1581 ; Jean, chevalier de Saint-Michel, marié en 1627 à Françoise de Kergroadez. La branche aînée fondue dans du Louët (P. de Courcy, Nobiliaire et Armoriai de Bretagne). La terre noble de Kervasdoué, domaine d'une branche cadette de cette maison, devenue aujourd'hui branche aînée, appartenait, dès 1469, à Jean de Kerguiziau. Un autre Jean de Kerguiziau fut fait chevalier en 1639. Charles Marie de Kerguiziau, né à Lesneven, le 30 décembre 1749, fils de François-Gilles de Kerguiziau, chevalier de Saint-Louis et officier de la marine royale. Emancipé en 1773, Charles-Marie de Kerguiziau épousa demoiselle Louise-Claudine Barbier de Lescoët, née en 1747 et décédée à Lesneven en 1823. Quand vint la Révolution, Charles-Marie était capitaine au 4ème régiment de chasseurs à cheval à Brest et chevalier de Saint-Louis et deux de ses frères, servant dans la marine, étaient parvenus à cette époque au grade de capitaine de vaisseau. Charles-Marie de Kerguiziau émigra et prit du service dans l'armée royaliste. Il fut fusillé à Quiberon, le 16 thermidor 1795, laissant quatre fils : Honoré, Claude, Charles, né à Kervasdoué, le 17 mars 1777, Joseph, né en ce château en 1779. Honoré et Charles devinrent tous deux chevaliers de Saint-Louis et de la Légion d'honneur. Honoré épousa, en 1812, demoiselle Marie de l'Etang du Rusquet, dont Charles-Marie, comte de Kerguiziau de Kervasdoué, né en 1829, a épousé en 1854 demoiselle Marie-Nicole-Chantal Villedieu de Torcy. De ce mariage sont issus deux fils : Charles, né en 1858, et Félix, né en 1860. L'aîné, M. Charles de Kerguiziau, habite le château de Kervasdoué dont le nom breton a la jolie étymologie suivante : Ker-goas-Doue, qui signifie ville, lieu, demeure du vassal de Dieu (J. Baudry).
Lors de la Réformation de l'évêché de Léon en 1443, une famille noble est mentionnée à Bohars :
Val (du) ou Traon (an), seigneur du Traonmeur, paroisse de Bohars. D’argent à la tour couverte de sable. Henry se trouve mentionné entre les nobles de Bohars, et Yvon et Guyon se trouvent mentionnés entre les nobles de Ploudalmézeau.
A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de l'évêché de Léon reçue à Lesneven en 1481, on comptabilise la présence de 3 nobles de Bohars :
Henry DU VAL (34 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge ;
Henry KERGUISIAU (608 livres de revenu) : porteur d'une brigandine, comparaît armé d'une vouge. Il est accompagné d'Allain Thomas qui porte une brigandine et comparaît en archer ;
Christophe KERGUISIAU, mineur (20 livres de revenu) : absent ;
A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de l'évêché de Léon reçue à Lesneven le 25 septembre 1503, plusieurs nobles de Bohars (Botgartz) sont mentionnés :
Le sieur de Kerguisiaux, représenté par Tanguy son fils, en habillement d'archer, et deux hommes en habillement et paige. Enjoinct se monter ;
Henry Duval, en habillement d'archer.
(à compléter)
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