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BRECE

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La commune de Brécé (pucenoire.gif (870 octets) Brec'heg) fait partie du canton de Châteaugiron. Brécé dépend de l'arrondissement de Rennes, du département d'Ille-et-Vilaine (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de BRECE

Brécé vient, semble-t-il, du gaulois "Briccius" (nom d'homme) et du suffixe "acum". 

La première mention écrite de Brécé remonte à l'an 1130, date à laquelle le territoire de Brécé appartient à l'abbaye de Saint-Melaine. Josse, archevêque de Tours, en 1158, Etienne, évêque de Rennes, en 1170, et le pape Luce III en 1185, confirment successivement les Bénédictins de l'abbaye de Saint-Melaine dans la possession de l'église de Brécé et du territoire de Brécé, alors nommé "Breceium" (Cartulaire de l'abbaye de Saint-Melaine).

Ville de Brécé (Bretagne).

Dans le même temps, sous le pontificat de cet évêque Etienne de Fougères (1168-1178), Even, doyen de Châteaugiron, prétend que les églises de Noyal (Noyal-sur-Vilaine) et de Brécé font partie de son doyenné ; les moines de Saint-Melaine lui répondent que ces églises ne font partie d'aucun doyenné, voulant faire entendre par là qu'elles sont exemptes de la juridiction épiscopale, et ils affirment par serment leur assertions (Pouillé de Rennes).

Un peu plus tard, une dissension s'élève entre les religieux de Saint-Melaine et Menfend, prêtre de Brécé, au sujet de la sépulture des habitants de cette localité, « super sepulturam defunctorum de Brece ». L'abbé de Saint-Aubin d'Angers et l'archidiacre d'Angers, choisis pour juges dans cette affaire, rendent à Angers, le 11 septembre 1216, la sentence suivante : Le prêtre de Brécé pourra avoir un cimetière dans ce lieu où seront inhumés les pauvres, les voyageurs et les enfants âgés seulement de sept ans, mais tous les autres défunts de Brécé sont portés et inhumés à Noyal (aujourd'hui Noyal-sur-Vilaine) (« Apud Brece fore cymeterium et ibi posse pauperes, peregrinos et parvulos usque ad septemnum sepeliri ...... Alii vero omnes apud Brece constituti, cum mortui fuerunt, ad ecclesiam de Noyal deferantur et ibi sepetiantur » (Cartulaire de l'abbaye de Saint-Melaine, 195). Cet acte fort curieux nous montre qu'à cette époque Brécé n'est pas encore érigée en paroisse et dépend alors de Noyal-sur-Vilaine ; mais il existe une autre charte de 1231, dans laquelle les moines assignent au prêtre de Brécé sa portion de dîmes dans la paroisse de ce nom, « decima totius parochie de Brece ». C'est donc entre ces deux dates, 1216 et 1231, qu'il faut placer l'époque de l'érection de Brécé en paroisse distincte de Noyal, son église-mère (Pouillé de Rennes).

Ville de Brécé (Bretagne).

Voici l'accord passé à Rennes, le premier vendredi de carême l'an 1231, entre les moines de Saint-Melaine et le nouveau recteur, appelé encore chapelain de Brécé, « capellanum de Brece », accord réglé par Josselin, évêque de Rennes, et par Adam, son archidiacre : Désormais les moines de Saint-Melaine lèveront la moitié de la dîme, tant de blé que de vin, de toute la paroisse de Brécé, et le chapelain aura l'autre moitié. Toute cette dîme sera portée à Brécé même, dans la grange dudit chapelain, mais les moines auront une clef de cette grange. Les traits de dîmes appartiendront alternativement une année aux moines et l'autre année au chapelain. Les moines auront leur batteur et le chapelain aura le sien, mais l'un et l'autre prêteront serment devant les deux parties ; et ceux qui recueilleront la dîme feront aussi de même. La paille de toute la dîme demeurera au chapelain, mais celui-ci donnera chaque année au sacriste de l'abbaye de Saint-Melaine un quartier de seigle, pris sur sa moitié, et d'après la mesure de Châteaugiron. Le recteur de Brécé affirme par serment qu'il accepte cette convention, et que sous aucun prétexte il ne réclamera davantage des religieux de Saint-Melaine (Cartulaire de l'abbaye Saint-Melaine, 174).

De bonne heure les Bénédictines de l'abbaye de Saint-Georges ont aussi un bailliage et une terre en Brécé, dont la possession leur est confirmée par les papes Alexandre III en 1164, Innocent III en 1208 et Eugène IV en 1442, « terram de Braxeio (alias Breceio), — terram de Bracceio, — terram de Braecio » (Cartulaire de l'abbaye de Saint-Georges, 170, 174, 279). Mais ce fief, qu'elles possèdent encore en 1680, n'a pas une grande importance. Le prieur de Noyal-sur-Vilaine, dépendant de Saint-Melaine, a aussi en Brécé un fief et un trait de dîme. Enfin, le presbytère de Brécé dépend en 1681 du commandeur du Temple de la Guerche à cause de son membre de Veneffles. Le recteur de Brécé est nommé originairement par l'abbé de Saint-Melaine, et après 1770 par l'évêque de Rennes. Le 5 mars 1790, M. Lodin, recteur de Brécé, fait la déclaration suivante : il estime son presbytère et son pourpris 36 livres seulement de rente, mais les cinq traits de dîmes dont il jouit lui rapportent 2 400 livres., ce qui lui fait 2 436 livres de revenu. Ses charges sont toutefois assez grandes : il doit aux moines de Saint-Melaine 162 livres, paye 80 livres de décimes, et estime la réparation du chanceau de l'église 36 livres et l'entretien du presbytère 80 livres ; la pension de son vicaire est de 350 livres, et il solde 80 livres pour une certaine rente inféodée ; allant jusqu'à compter ses dépenses de nourriture et de vêtement 450 livres, il trouve ainsi avoir 1 238 livres de charges, et n'avoue en conséquence que 1 198 livres de revenu net (Archives départementales d'Ille-et-Vilaine, 1 V, 25).

La seigneurie de Brécé, qui possède un droit de haute justice, relève de la baronnie de Châteaugiron. La seigneurie de Brécé est en 1391 aux seigneurs de Fouesnel en Louvigné-de-Bais, en 1418 à la famille le Vayer, en 1541 et 1682 à la famille Poix, en 1718 à la famille Argentré, et en 1780 à la famille Boisgelin.

Brécé qui fait partie du canton de Noyal-sur-Vilaine en 1790 est rattaché en 1801 à celui de Châteaugiron.

On rencontre les appellations suivantes : ecclesia de Brece (en 1158), Breceium (en 1170), parochia de Brece (en 1231), Breceyum (en 1516).

Ville de Brécé (Bretagne).

Note : liste non exhaustive des recteurs de la paroisse de Brécé : Dom Michel du Fail, prieur de l'abbaye Saint-Melaine (en 1557), Jean Millet (1620-1642), Ollivier Vallée (1647-1662), Yves Le Hellys (en 1662), Jean Langle (1670-1678), Jean Mesry (en 1681), Pierre Cheux (en 1698 et jusqu'en 1723), Gilles-Gabriel Busnel (1723-1738), André-Alexis Amette (1738-1739), François-Sulpice de Lourmel (1739-1742), Pierre-François Gaultier (1742-1743), Pierre Bertin (1743-1751), Pierre-Nicolas Collet (1751-1786, inhumé dans le choeur de l'église), Cyriaque-Nicolas Lodin (1786-1789), Michel Heuzé (1803-1812), Louis Saubost (1812-1832), Jacques Gilbert (1832-1833), Joseph Orain (1833-1838), Jean-Baptiste Sotin (1838-1861), Hippolyte Poussin (1861-1872), Prosper Cuisnier (1872-1873), Jean-Marie Cosnier (à partir de 1873), ....

Voir   Ville de Brécé (Bretagne) " Le cahier de doléances de Brécé en 1789 ".

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PATRIMOINE de BRECE

l'église Saint-Exupère (XII-XIXème siècle). La première mention de l'église remonte à 1158, année où elle est mentionnée comme appartenant à l'abbaye Saint-Melaine de Rennes. L'église est alors une chapelle succursale de l'église de Noyal-sur-Vilaine. Dédiée à saint Exupère, cette église conserve encore quelques portions romanes du XIème ou XIIème siècle. Elle se compose d'une simple nef terminée par une abside, aux­quelles on a ajouté postérieurement une chapelle méridionale. L'abside est romane et en cul-de-four. La chapelle communique avec la nef par une double arcade que soutient une colonne centrale. La nef, reconstruite au XVIIème siècle, a été allongée au XIXème siècle d'environ 4 mètres et précédée d'une tour moderne, avec flèche en ardoises (elle a été réédifiée vers 1840 par Auguste Marchand, sur les plans de l'architecte rennais Charles Langlois). Après ces dernières constructions, l'église tout entière reçut de M. Frain, vicaire général de Rennes, une nouvelle bénédiction le 12 septembre 1841. Cette chapelle du Midi dépendait de la seigneurie de Gosne, en Noyal-sur-Vilaine, et était prohibitive à ses possesseurs ; aussi en 1678 Hippolyte d'Argentré, seigneur de Gosne, spécifia-t-il dans son aveu au roi ses droits de chapelle seigneuriale dans l'église de Brécé (Archives nationales P. 1712). La confrérie de Notre-Dame-des-Agonisants fut érigée à Brécé le 30 avril 1714 et enrichie d'indulgences par le pape Clément XI (Pouillé de Rennes). La tour date de 1805 et 1840. Le retable du maître-autel date de 1681. Le retable des agonisants date du XVIII-XIXème siècle. Les fonts baptismaux, oeuvre du sculpteur Hamel, datent de 1830. Un Christ en Croix date du XVI-XVIIème siècle. La maîtresse-vitre portait autrefois les armes des seigneurs du Boisorcant (ou Boisorcan) en Noyal-sur-Vilaine ;

Eglise de Brécé (Bretagne).

le manoir de la Retardais (XVII-XVIIIème siècle). Propriété de la famille Busnel en 1601 et de la famille Coësplan vers 1784 ;

2 moulins à eau dont une minoterie (XV-XVIIème siècle) ;

Minoterie de Brécé (Bretagne).

A signaler aussi :

l'ancienne chapelle des Noës. Elle existait dès 1628, car à cette époque on y célébrait parfois des mariages. Mais elle a été détruite ;

l'ancien manoir de Montigné. Il avait un droit de haute justice. Propriété successive des familles Guibé (en 1513), Montbourcher (avant 1524), Thierry, seigneurs du Boisorcant (en 1524), Angennes (vers 1583). Il est uni jusqu'en 1789 à la châtellenie du Bois-Orcant (ou Bois-Orcan) ;

l'ancien manoir du Haut-Chemin. Propriété successive des familles le Chauff (en 1428), Gouz (en 1541), Blandin (en 1573), Prioul, sieurs de la Cloustaye (fin XVIème siècle et en 1770) ;

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ANCIENNE NOBLESSE de BRECE

(à compléter)

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