|
Bienvenue ! |
LES PRÉÉMINENCES DANS L’ÉGLISE DE BRÉLÉVENEZ |
Retour page d'accueil Retour "Ville de Brélévenez"
Quelques disputes de prééminences en l’église de Brélévenez.
[1628] Procès-verbal de Pierre POUSSEPIN, conseiller du Roy en sa Cour de Parlement de Rennes, sur les instances pendantes entre Gilles LE BORGNE, sieur du Goazven, et n. h. Bertrand ESMANGARD, sieur dudit lieu, demandeurs, et Francois de COZKAER, sieur de Barrach, defendeur, du Mercredi 30 aout 1628 :
« Et le mesme jour nous sommes à la requete des partyes et en leur presance et dudict Sr Procureur du Roy, dessenduz en l’eglise parroissialle de Brelevenez sittuée prez ledict Lannion, où estantz ledict Goesdon [procureur de n. h. Bertrand Esmangard] a dict que ledict Sr de Barrach voullait usurper des préminences qu’il n’a point en ladicte eglise, que que [sic] soit en la chapelle de la Trinité faisant l’aisle du costé de l’épistre, a employé en son adveu randu au Roy qu’il a ses armes en la grande viltre de la chapelle, et un bancq ce qui n’est point, ains seullement ladicte viltre armoyée d’escussons des anciennes armes de la terre du Pré et de ses alliances ; Nous recquérentz luy decerner acte qu’il n’a aucun bancq en ladicte chapelle, fors un petit bancq à queue et accoudouer qui appartient au Sieur du Vieux-Chastel, lequel n’a aucuns armes ny escussons en ladicte viltre ; sommant ledict Sr de Barrach de déclarer s’il pretend autres préminances en icelle que celles de ladicte maison du Prée.
A quoy ledict Thépault [procureur du sieur de Barach] dict n’estre tenu de respondre et s’il se reffere à ses tiltres, et s’il a quelques ursurpations, ledict Goesdon doict nous le faire voir, et maintient que ledict bancq qui est en ladicte chapelle y a esté nouvellement porté.
Et le recquerant ledict Sr procureur du Roy avons decerné acte de ce que en ladicte grande vitre de ladicte chappelle nous avons veu neuff escussons des anciennes armes de ladicte maison du Prée et de ses alliances. De quoy lesdictes parties sont demeurez d’accord, mesmes qu’il n’y a à presant aucun autre bancq que celluy appartenant audict sieur du Vieux-Chastel et que au bas de l’un des autels de ladicte chappelle le plus proche de ladicte vitre il y a un escusson en relief des mesmes armes.
Sortis de ladicte église, ledict sieur de Barrach nous a dict que au dessus de la grande porte d’icelle au pignon d’abas qu’il y a un escusson de neuff annelletz, et quy sont les armes de la maison de Keruzec [Note : effectivement il s’agit des armes de la famille de COETMEN, Sr de Keruzec].
Ledict Goesdon a
dict que ledict escusson est armoyé des armes de LA ROCHE-JAGU, qui appartient
au sieur du NEVET [Note : erreur la famille de LA ROCHE-JAGU, Sr de
Launay-Nevet, porte de gueules à 5 annelets d’or mis en sautoir] à cause de sa terre et seigneurye de Launay ; et avons veu
audict pignon un escusson de huit annellets, et le neuffiesme que l’on a dict
estre effacé et ne se pouvoit recognaistre. De là descenduz en la maison du Pré
…… » (Sources : A.D. 22, suppl. E non inventorié, fonds Barach, f° 38 et 39).
[1641]
« Le sieur de
Kergoumar Keringant eut une contestation pour un banc à accoudoir dans l’église
de Brelevenes. Pierre de LANNION consentit par acte du 3 juillet 1641 que le
banc du Sr de Kergoumar subsista dans laditte église ».
Sources : Archives du
château de Cruguil – « Inventaire titres Lannion », p. 8 [liasse n° 4].
[1664] « La dame de NEVET contesta les prééminences dans laditte église à Claude de LANNION. Il y eut un procès à ce sujet qui fut jugé le 10 may 1664 par le sénéchal de Tréguier au siège de Lannion. La dame de Nevet perdit son procès, et par sentence, Claude de Lannion fut maintenu dans ses prééminences à l’église de Brelevenes ». (Sources : Archives du château de Cruguil – « Inventaire titres Lannion », p. 7 [liasse n° 2]).
(pour les seigneuries du
Modest et du Rest)
de CLEUZ
« parti émanché d'or et
de gueules de 6 pièces »
[1679] Déclaration et denombrement de la
juridiction et seigneurie de ligence que possède Messire Julien de CLEUZ,
chevallier, seigneur du Gage, Le Modest, le Rest, Kereven, le Mirouër, la
Bouexière, les Salles, les Isle ……….
« Plus reconnoist ledict seigneur
advouant avoir fief de ligence à cause de sondict fief du Modest et du Rest, et
à luy apartenir privatifvement la chapelle, préminances et prérogatives cy
après, en ladicte eglize parochialle de Brelevenez, sacvoir est :
une chapelle du costé de l’evangille appellée la chapelle du Modest au dedans de laquelle il y une lizière noire au tour avec une grande vitre au frontiscipe de la chapelle, qui est armoyée premièrement en alliance au premier : champ d’or à la croix andantée de sable à quatre aigle de mesme à deux testes [Note : Armes de la famille HELORY, Sr de Kermartin (alias Saint-Yves)], avec pareilles préminances et droit de bancq et escabeau qui sont vis-à-vis de l’autel de Nostre-Dame, avec les escussons audict autel de Nostre-Dame.
Et au second et quart : d’azur au griffon volant d’or, couronné de mesme, armé de sable [Note : Armes de la famille KERDERIEN, Sr du Rest en Brélévenez], aux trois et quatriesme de même que dessus orné de casque de costé avec les apanages armoyés comme cy dessus d’un costé, et de l’autre costé : d’argent à cinq tourteaux de sable [Note : Armes de la famille de TROLONG, Sr du Rest (en Pommerit-Jaudy)] avec la tombe élevée de pierre de taille armoyée d’un escusson en alliance : au premier écart, à la croix andanchée de sable, à quatre aigles de mesme en champ d’or, et à la moitié de l’escusson au lyon rampant à trois merlettes en chef et une en pointe [Note : Armes de la famille MENOU, Sr de Kerdeval en Trégrom], et au troisiesme écartelé : d’azur au griffon volant d’or, armé de sable, avec droit de bancq et escabeau contre le pillier de la « chezre » du prédicateur vis-à-vis de l’autel du Sacre contenant cincq pieds de long et quatre piedz et demy de largeur.
…… declarant que tous les susdicts heritages, fief et juridiction, privilleges, prérogatives et preminances d’esglise advenuz audict seigneur du Gage par le decedz et succession de feu Messire Jan de CLEUZ, vivant chevallier, seigneur du Gage, son père, et sur tout quoy dame Charlotte de LA BOISSIERE, douairière audict deffunct seigneur du Gage touche à present son douaire.
…… le huictiesme jour de mars mil six cens soixante dix neuf … » (Sources : A.N., P 1636, f° 65 à 68).
[1679] Sentence du 22 mars 1679
:
« …… l’avons maintenu … dans
la possession d’un bancq, escabeau, enfeu et chapelle dans ladicte eglise
paroishialle de Brelevenez, payant les rentes deubs à ladicte eglise et fabrice
… ».
En 1ère induction du 21 février 1679, le déclarant avait produit :
« - …… Un acte passé entre n. h. Henry de KERDERIEN, seigneur du Modest, et
le recteur et prestres dudict Berlevenez du XIe 9bre 1564, signé Renard et de
Crezolles.
- Une declaration du général des paroissiens de Berlevenez du 24e 8bre 1641, signée Le Roy et Conan, notaires royaux
- Une signification faitte audit seigneur du Gage pour mettre en reparation ladicte chappelle du 14e may 1661, signée Nicollas Le Roy
- Un acte passé avec Louis et Guillaume Prigent, picotteurs de pierres et massons pour faire ladicte reparation du 29e may 1661, signée H. Le Guidic, nottaire.
- Une transaction du 14e Xbre 1527 passée entre Jan DU TERTRE, escuyer, sieur de Kervegant, et Jan de CRESOLLES, sieur du Rest, signée Claude Jegou, recteur de Berlevenez, Gilles de Cresolles Villemarec, D. Guegou, Y. Guegou et Y. Guillou, nottaires royaux …… » (Sources : A.D. 44, B 1670, f° 11 et 12).
(pour les seigneuries
de la Villeneuve et de Penanstang)
de CRESOLLES
« fascé denté (trianglé) de 6 pièces d’or et d’azur. »
[1677] C’est
la déclaration que faict dame Marie FOLNAIS, veuve de deffunct messire Pierre de
CRESOLLES, vivant seigneur dudit lieu, Penanstang, le Vieux-Trévou, la
Villeneuffve, etc.., tutrice et curatrice des enffans de son mariage avecq ledit
deffunct seigneur de Cresolles, faisante sa plus continuelle demeure en son lieu
et manoir de la Villeneuffve, paroisse de Brelevenez …….
« Ensuilt aussy
les droitz, privillèges et prerogatives et preminances de l’esglize de ladicte
seigneurie de Penanstancq.
En l’esglise dudit Brelevenez consistans en un
grand escabeau et escoudouer siz au cœur de ladicte esglise du costé de
l’esvangille avecq huit tumbes et enfeuz tant sur ledit escabeau qu’aux environs
d’icelle, armoié d’un léopard quy son les entiennes armes dudit lieu de
Penanstancq ; au dessus duquel escabeau dans le lambry au hault du neff du cœur
de ladicte viltre il y a deux viltres en forme de lucarne armoié de six faces
d’or et d’azur, endenté l’une dans l’autre, an alliance avecq cinq quintes
feilles d’or à un fretté d’argent. Avecq aussy les autres préminances d’esglize
appartenantz audit mannoir de Penanstancq prohibiterrement en l’esglise des
Reverendz pères Augustins de Lannion ……
Plus les droitz, privillèges,
prerogatives et préminances d’esglize de la seigneurie de la Villeneufve en
l’esglise parroichialle dudict Brelevenez qui consistent en un grand escabeau
siz au cœur de ladicte esglise du costé de l’espitre avecq dix enfeuz et pierre
tumballe tant au dessous dudict escabeau qu’autre contigu d’icelluy, armoié
d’escussons en bois d’une partie de six faces endentellé l’une dans l’autre et
en partie d’un croissant et deux tourtes quy sont les plaines armes de ladicte
maison de la Vileneufve avec celle de Lesquildry.
Plus une tumbe enlevée
joignant ledict escabeau entre le second et troiziesme pillier qu’au dessous de
la seconde arcade, laquelle est pareillement armoié en bois desdictes faces
endenté avecq autre escussons armoié d’une espée et d’autre croissants qui sont
les entiennes armes dudit mannoir de la Villeneufve, au susdit escabeau dans
lambry en hault du neff de cœur en forme de lucarnes dans lesquels sont huict
escussons armoiés des dictes six faces d’or et d’azur endentellé l’une dans
l’autre en alliance avecq d’autre escussons – une chapelle en ladicte église
faisant en partie l’esle d’icelle dudit costé de l’espitre appellé la chapelle
de la Trinité dans laquelle il y a une viltre du costé vers le midy armoié de
trois escussons l’un au hault et superiorité desdictes faces d’or et d’azur et
en alliances lesditz croissants et deux tours d’argent et six quintefeuilles
d’or et un fretté d’argent, et au viltre soubzaine en forme d’oncelle en ladicte
chapelle et deux enfeuz au milieu de ladicte chapelle armoié pareillement
desdictes faces endentellée – plus un escusson en bosse au hault et extremité de
l’une des voutes faisant le neff du bas de laditcte esglise de Brélevenez et à
vis de la porte, faisant l’entrée de ladicte esglise du cemittière, du costé du
grand degré et armoié d’une espée entre deux croissants quy sont les entiennes
armes de ladicte maison et appartenances. Item une chapelle estant en l’esglise
de Nostre-Dame du Bally …… Et de plus declare ladicte dame en ladicte qualité
n’employer en la presente declaration le mannoir de la Villeneufve et autres
terres en despandantz, veu par arrest de la cour du septiesme juillet mil six
centz cinquante, la mouvence de ladicte terre de la Villeneufve a esté adjugé à
la baronne de NEVET à cause de la seigneurye de L’aulnay.
Plus les
préminences despandantz dudict lieu et mannoir de Murauvern consistans en deux
tumbes quy sont soubz le marchepied de l’autel prohibitivement despandant estant
à costé du cœur de ladicte église de Brelevenez joigant celluy de la Trinité du
costé du midy.
…… et sont lesditz heritages escheus et advenus à Messieurs
les mineurs de la succession dudict deffunct et seigneur de Crésolles, leur
père, fors ledict lieu et mannoir de Murauvern quy est escheu et advenu à
messire Pierre de CRESOLLES, fils aisné et herittier principal et noble dudit
deffunct seigneur de Crésolles son père, collatérallement par le deceiz de
deffuncte damoiselle Francoise de Crésolles sœur aisné dudit deffunct seigneur
de Cresolles et tante audit seigneur à present de Cresolles.
…… le jour vingt
et troisiezme octobre mil six centz septante sept … » (Sources : A.N., P 1636,
f° 79 à 85).
[1677] En induction de ladite déclaration du 23 octobre 1677, par
dame Marie FOLNAIS, veuvve de Messire Pierre de CRESOLLES, Sr dudit lieu,
Penanstang, Le Vieux-Trévou, la Villeneuve, il est présenté :
« ……
procès-verbal des préminances et droictz honoriffiques des terres et seigneuryes
de Penanstang, Vieux-Trevoux, la Villeneuffve et Kergleret, datté du 17e mars
1632, signé Martin greffier ……
…… autre acte touchant les tumbes et
préminances en l’eglise dudict Brelevenez, du manoir de Villeneuffve du 20 Xbre
1472, signé Chesson et du Trevou passe …
…… adveu fourny à la Chambre des
Comptes par feu escuyer Louis de CRESOLLES, Sr de Villeneufve, de son mannoir de
Villeneufve et autres heritages et préminances à luy apartenantz soubz le
domaine du roy au ressort de Lanion, avecq l’arrest quy le recoit des 15e may
1621 et 15e Xbre 1631 …… ».
[1677] Sentence du 16 novembre 1677
:
« … et
avons maintenu ladite dame aux qualités qu’elle pocède dans les préminances de
l’esglize paroissialle de Brelevenez … » (Sources : A.D. 44, B 1670, f° 27 à
30).
(pour la
seigneurie du Cruguil)
de LANNION
« d'argent à 3
merlettes de sable ; au chef de gueules chargé de 3 quintefeuilles d’argent. »
[1663] L’aveu de Claude de LANNION, à la juridiction royale de Tréguier,
se termine ainsi :
« Lequel adveu et decoration ledit seigneur baron de
LANNION affirme contenir verité, en se reservant y adjouter ou diminuer
lorsqu’il y aura plus grande connaissance et sera mieux instruit par les actes
et titres dudit seigneur baron de Malestroit son père.
Et d’autant que ledit
seigneur aurait résolu de comprendre dans ledit adveu, les rapports et
préeminences d’esglises, marques et escussons luy appartenant en l’églisse
paroissiale de Brelevenez, en laquelle sont situées partie des terres
mentionnées dans ledit adveu, et qu’iceluy seigneur auroit donné à Ecuyer Jean
TAILLARD, sieur de la Ville Gonay, de faire adjouter audit adveu lesdites
préeminences, ledit Taillard a requis les soussignants notaires de la cour
Royale de Tréguier de descendre sur ladite esglise, à quoy satisfaisant et ledit
Taillart estant en leur compagnie, il leur fait voir son bancq, accoudoirs et
escussons dont la description ensuit : deux escussons des armes dudit seigneur
advouant, au haut des deux colonnes qui s’élèvent auprès du grand-autel, un
bancq sur la plus haute marche du marchepied dudit grand-autel, du costé de
l’esvangile, contenant six pieds de large, armoyrié desdites armes, avec un
accoudoir de mesme hauteur du costé de l’épitre, lesdits deux bancqs et
accoudoirs joigant lesdits deux piliers du grand-autel, soutenant les voutes des
combles de laditte église, un autre escusson des mesmes armes que celles du
grand-autel au dessus de la porte de ladite closture de bois » (Sources : Le
Nepvou de Carfort : notes historiques sur Lannion, p. 63 et 64).
[XVIII°
s.] Prééminences des seigneurs du Cruguil en l’église de Brélévenez :
La
maison de LANNION possède dans cette paroisse le château du Cruguil, les
météries haute et basse et des convenants ou domaines congéables. On les
rapportera chacun en particulier, mais auparavant, on va s’occuper des
prééminences des seigneurs du Cruguil à l’église de Brelevenes.
Par le
premier de ces actes, les paroissiens consentirent que le comte de LANNION fit
mettre ses armes et intersignes de noblesse à une nouvelle vitre de laditte
église du coté de l’évangile, comme il les avoit dans une vieille vitre de
laditte église [acte de 1519]
Par le second de ces actes de l’année 1532, les
paroissiens reconnaissent que le marchepied du grand autel de la ditte église de
Brelevenes, de tout temps antiques est et appartient à noble Louis-Francois de
LANNION, seigneur du Cruguil, que lui et ses predecesseurs en ont toujours joui
avec le droit de sepulture – Les paroissiens de Brelevenes consentent que ledit
Seigneur de Lannion mette deux bancs à accoudoirs aux deux ailes du marchepied
dudit autel dans le chœur de laditte église avec l’écusson de ses armes et qu’il
en jouisse de mesme que ses successeur à perpétuité. Le Grand Vicaire de
l’Eglise de Tréguyer ratifie cet acte.
Par autre acte du 7 mars 1562, les
paroissiens de Brelevenes accordent deux tombeaux à la maison de LANNION, au
devant de l’autel St-Yves, avec permission de faire mettre l’écusson de ses
armes aux pierres tombales ; la maison de Lannion s’engagea de payer
annuellement à la fabrique de laditte église, 25 sols. Et Claude de Lannion se
racheta de cette rente par un acte du 28 8bre 1598 qui rappelle tous les droits
honorifiques que ledit seigneur a dans laditte église.
La maison de LANNION a
été maintenu par un jugement contradictoire des Commissaires de la Réformation
du domaine du 8 7bre 1681 dans la propriété et possession de la terre du Cruguil
et ses appartenances et aux droits et prééminences dans l’église de Brelevenes
spécifiés aux actes faits avec les paroissiens dudit lieu de Brelevenes en 1519
et 1532.
Il y a aussi deux verbaux des 17 Xbre 1680 et 27 juin 1727, qui
constatent les droits de la maison de Lannion dans ladite église » (Sources :
Archives du château de Cruguil – « Inventaire des titres Lannion », p. 6 et 7
[liasse n° 1]).
[1678] C’est la déclaration des maisons, [droits]
seigneuriaux et herittages nobles, fief et juridiction que haut et puissant Mre
Claude, cheff de nom et d’armes de LANNION, chevalier comte de Lannion, du
Vieux-Chastel, seigneur du Cruguil, etc.., gouverneur pour Sa Majesté des villes
et chateaux de Vennes et Auray, capitaine du banc et arrière-banc de la noblesse
et gentils hommes de l’evesché de Vennes, tient et possède prochement au fieff
du Roy nostre sire ……
« De plus possède ledit seigneur advouant des
préminances en l’église parroissialle de Brelevenez consistantz en deux
escussons des armes dudit seigneur advouant au hault des deux colonnes quy
servent au parement du grand autel, un bancq clos sur la plus aut (sic) marche
du marchepied dudit grand autel du costé de l’evangille contenantes cincq pieds
de large, armoié des armes dudit seigneur advouant, avecq un accoudouer du mesme
hauteur du costé de l’epitre, lesdictz deux bancz et accoudouers joigantz sur
les deux pilliers les plus proches audit grand hautel, soutenants soutenant
(sic) les voutes du chanceau de ladicte eglise, un autre escusson des mesmes
armes que celles du grand autel, deux escussons des memes armes aux deux vistres
les plus haults armoié au dessus du grand autel, au principal pignon de ladicte
eglise, un grand bancq estant dans la chapelle de Saint Yves du costé de
l’epitre armoié des mesmes armes contenant saize pieds de long et quatre de
large avecq les tumbes et enfeuz soubz ledit bancq ; aux quatres vistres de la
longière de ladicte église au bas du costé du midy, il y a cincq escussons des
armes dudit seigneur, sans autres armes.
Lesdictz herittages par ledit
seigneur compte de Lannion receuillis de la succession beneficiaire de deffunct
noble et puissant messire Pierre de LANNION, en son vivant seigneur de
Vieux-Chastel es decedé puis les vingt années dernières……
…… ce jour
troiziesme aoust mil six centz soixante dix huict … ». (Sources : A.N., P 1636,
f° 73v° à 74v°).
(pour
la seigneurie de Goazven)
LE BORGNE
« d'azur à 3
huchets, liés et virolés d’or. »
[1628] Aveu rendu au Roi, en
1628 par escuyer Gilles LE BORGNE, Sr du Goasguen.
« Cet acte fait connaître
quelques détails interessants pour l’histoire de l’église de Brelevenez.
En
1628, on voyait deux écussons de Bretagne au plus haut de la grande vitre qui
est au devant et qui donne lumière au principal autel, et au plus bas de la même
vitre l’effigie et représentation de Me Thebault GUYON, vicaire de ladite
église, priant à genoux.
La chapelle du côté de l’Evangile, dédiée à
Saint-Gilles et Saint-Loup, appartenanit depuis 300 ans et plus aux seigneurs de
Goasguen [lire Goasven] ; une porte particulière à leur usage y donnait accès.
Un banc avec acoudoir était placé contre la pignon, et au-dessus une vitre était
ornée de douze blasons qui rappelaient le souvenir des ancêtres de Gilles LE
BORGNE. Plus haut que ladite vitre au coign de la chapelle, on voyait les images
de Saint-Gilles et de Saint-Loup, et plus haut une « eccehome » Au côté soubzain
de la dite vitre on avait peint l’ombre et représentation de la mère du Sr du
Goazguen [lire Goasven], avec cette inscription « Ci gist damoiselle Francoise
de KERBOURIC, dame de Kerguenou, Kerguyen, etc.. décédée le sixieme jour de
juign mil cinq cent quatre vignt seize. »
Cette chapelle était desservie par
un chapelain à la présentation du seigneur. Toutes les semaines il celebrait
trois messes fondées en 1435 par écuyer Prigent ROBERT, Sr du Goazguen [lire
Goasven], suivant la pieuse volonté d’Yvon son père, et cette fondation avait
été confirmée à nouveau par une bulle en l’an 1499. Chaque année on chantait
deux services solennels, le lundy de Pasques et le premier jour de septembre, en
la fête de monsieur Saint-Gilles.
Un écusson d’argent à trois fasces d’azur
placé dans l’une des vitres du côté méridional de la chapelle de la Magdeleine,
derrière le chœur, rappelait la mémoire de la pieuse compaigne de Prigent
Robert, noble damoiselle Francoise de KERANGLAS.
La chapelle Saint-Gilles
était comme pavée de dix huit pierres tombales « depuis le pignon jusqu’au bout
de l’autel, proche le chœur, et jusqu’au pilier qui supporte la première et
seconde arcades entre le chœur et ledit pignon.
Le Moyen-Age était une
époque ou les hommes avaient le vrai sentiment du symbolisme chrétien, …… »
(Sources : Alain du Cleuziou, Semaine religieuse du diocèse de St-Brieuc et
Tréguier 1892, p. 793 à 795).
[XVIIème s.] Prééminences des seigneurs de
Goazven en l’église de Brélévenez.
« La chapelle des Le Borgne de Goazven
Kerazriou dans l’église de Brelevenez était dédiée sous l’invocation de
Saint-Gilles et de Saint-Loup. Trois effigies de granit sculptées dans la
chapiteau de l’un des piliers de cette chapelle, semble lui assigner une origine
ducale. Cette induction est d’autant plus vraisemblable que ce groupe de
personnages a une intime parenté avec celui que l’on voit au-dessus du grand
chœur de l’église de la Roche [Note : nombre d’autres documents attestent
que cette église est de fondation ducale], dans le mur qui sépare la grande nef de la nef
latérale-nord. Si notre conviction est exacte, le sujet du milieu représente le
duc et ceux des deux côtés la duchesse et le chapelain de la chapelle. Mais de
peur qu’on ne prenne toutes ces allégations pour des conjectures, hatons-nous
d’arriver aux citations et d’apporter avec nous toutes nos preuves.
Le dict
Jacques LE BORGNE, seigneur du Goazven, Kerguennou, Kerguien, etc.., et faisant
sa plus actuelle demeure en son château de Kerazriou paroesse de Trebreden
[Note : La terre de Kerazriou appartenait au XIIIème siècle, aux CLISSON.
Voici comment cette famille s’est fondue dans celle des BORGNE en leur apportant
cette terre. « L’an 1613, Nova sed a quintano antiqua François-Gilles LE
BORGNE, écuyer, sieur du Goasguen, a fait parfaire ce corps de l’hostel qu’avait
commencé Ollivier de SCLIZON, écuyer, sieur de Kervazrio, son quintrayeul
maternel, lequel eut cette terre de Geoffroy SCLIZON, chevalier, seigneur de
Kerfoz. Son frère aisné pour sa part des successions de Olivier de Sclizon,
chevalier, et de Jeanne DUTERTRE, leurs père et mère 1421 »],
cognoit tenit de Sa Majesté plusieurs droicts honorifiques en icelle esglise
parochialle de Breslevenez privativement et prohibitivement à tous aultres à
cause de sa terre et seigneurie du Goazven, scavoir : la chapelle dédiée en
l’honneur de Saint-Gilles et Saint-Loup, située au costé de l’évangile au
nifveau du grand aultel avec une porte particulière [Note : Cette
porte est obstruée, mais la baie en est conservée] pour la hantise d’icelle
chapelle au plus hault de la grande viltre qui est au devant et qui donne
lumière au principal aultel lequel est vers l’orient, il y a deux écussons des
armes du Roy et des armes des anciens Duc de Bretagne, scavoir : d’argent semé
d’hermines de sable. En aulcun aultre androict de ladicte esglise ne se voyent
les armes du Roy ni du Duché, et au bas de la même viltre se void la
représentation de Missire Thébault GUYON, vicaire de ladicte esglise, priant à
jennoux.
Et appartient aussi au dict seigneur de Goazven, prohibitivement à
tous aultres, droict de banc et accoudouer et escabeau clos à double queue ainsi
que c’est à présent et estoit de temps immémorial au plus hault et joignant au
pignon septentrional de la dicte chapelle avec droit de sépulture, enfeux et
tombes sous ledict escabeau que aux environs d’icelui, conséquemment et
successivement jusques au nombre de dix huit armoryées des armes de ladicte
maison du Goazven prendre depuis le pignon septentrional jusques au boult de
l’aultel prochain du chœur et descendant dudict boult d’aultel jusques au pilier
qui supporte la première, seconde et troisième arcades qui sont entre ledict
pignon et le chœur. Audict pignon il y a dessus dudict escabeau une viltre à
trois jours ou portières avec plusieurs soufflets contenant seulement douze
écussons tant plains que timbrés armoryés des armes dudict seigneur de Goazven
et de ses prédécesseurs qui ont été successivement seigneurs de ladicte maison
du Goazven dès et avant les trois cents ans derniers.
Le premier écusson qui
est au plus hault de ladicte viltre est armoryé des armes dudict seigneur de
Goazven, comme elles sont cy devant blazonnées, scavoir : d’azur à trois huchets
d’or, et plus bas il y a trois écussons en même niveau l’un armoryé des armes
des anciens seigneurs de ladicte maison du Goazven portant en surnom ROBERT,
scavoir de gueules à trois coquilles d’argent ; aultres d’hermines trois en chef
trois en pointe à la face de gueule chargé de trois coquilles d’argent. L’aultre
d’argent à trois faces d’azur, qui sont les armes du château de Keranglas
[Note : le château de Keranglas était situé à pic, au-dessus d’un
vallon profond, à l’extrémité d’une langue de terre. Les douves qui en formaient
les abords, du côté nord, sont encore en assez bon état de conservation. Cette
terre porte aujourd’hui encore le nom du château de Keranglas. Des prairies
occuppent la partie de son grand étang qui était situé sous la façade midi du
château. Les armes de cette maison se voient encore dans la clef de voûte de la
nef latérale midi, en face de la première fenêtre méridionale de l’église] paroesse de Ploemilliau.
En la première desdictes trois portières de ladicte
viltre, il y a un écusson dudict seigneur de Goazven et de Damoiselle Marguerite
de GOEZBRIAND, sa femme en premières nopces. Et plus avant que ladicte viltre au
coing de ladicte chapelle se voyent les images de Saint-Gilles et Saint-Loup, et
plus hault : « Ecce homo » aussi en image et représentation aux environs
desquelles images il y a trois écussons armoryés des anciennes armes de divers
seigneurs du Goazven et au costé soubzain de ladicte viltre se void peinte sur
le parroi dudict pignon l’ombre et représentation de la Dame épouse défuncte
dudict seigneur, avec cette inscription : « Ci-gist Damoiselle Françoise de
KERBOURIC [Note : « d’argent au sautoir de gueules, accompagné de 4
quintefeuilles du même »], Dame de Kerguennou, Kerguien, Le Goazven, etc.. décédée le 6e jour de
juin 1596 » et icelle représentation armoryée de dix écussons des alliances des
ancêtres paternels et maternels de la défuncte.
Et a ledit sieur du Goazven
droict de nommer et présenter chapelain pour desservir en icelle chapelle la
chapellanye de sadicte maison du Goazven, jadis et dès l’an 1433 fondée et
dottée, à la charge de dire et célébrer trois messes chacune sepmaine à
perpétuité en ladicte chapelle et esglise, par feu Prigent ROBERT, vivant
seigneur du Goasven, suivant la pieuse volonté d’aultre Yvon Robert, son père.
Icelle fondation depuis confirmée par bule dattée de l’an 1499.
Plus ont les
prédécesseurs dudict seigneur du Goazven, fondé et doté deux anniversaires et
services solennels chaqu’un lundy de Pâques et l’aultyre à la feste de Monsieur
Saint-Gilles 1er septembre.
Et en l’une des viltres du côté méridional de la
chapelle, au derrière du chœur de ladicte esglise, en la chapelle de la
Magdelaine, il y a un écusson armoryé des armes de defuncte Catherine de
KERANGLAS [Note : « d’azur à trois fasces d’argent »], jadis femme et compagne espouse dudict feu Prigent ROBERT
[Note : « de gueules à 3 coquilles d’argent »], seigneur
du Goazven [Note : Un bénitier incrusté dans le pied droit méridional de
l’arcade de cette chapelle, est aussi armorié des armes des ROBERT de Goazven.
Ce qui indique évidemment que les seigneurs de cette maison ne sont pas restés
étrangers à la fondation de cette chapelle].
Plus appartient audict seigneur de Goazven un tombeau et enfeu
prohibitif armoryé de ses armes en la nef hors le chœur étant en icelle nef
quasi vis-à-vis de la porte de Carme. Comme aussi lui appartient aultre tombeau
et enfeu prohibitif pareillement armoryé de ses terres qui est le prochain de la
porte entrant par le porche et aboutit au bénitier qui est à l’entrée de ladicte
porte.
Plus appartient par droict prohibitif au même seigneur un tombeau et
enfeu au chœur de l’esglise parochialle de Lannyon …… » (Sources : Le
Lannionnais du 16 février 1856).
[1682] C’est la déclaration et denombrement des terres, maisons,
rantes et herittages, fief et seigneurie de ligence, obéissances et chefrantes
que escuyer René LE BORGNE, Seigneur du Goazven, Kerasiou, Villeguien,
Kervennou, etc…, tient et possède prochement, ligement et noblement de Sa
Majesté ….
« Plus les preminances spéciffiées en l’adveu du 15e juin
1628 fourny en la Chambre des Comptes de ce pais par son ayeul. [voir texte
ci-dessus au début de l’article]
Laquelle declaration …… audict Lannion ce
jour vingt et deuxiesme novembre mil six cents quatre vingt deux ……
Parmi les
titres presentés en induction de cette déclaration :
… adveu et declaration
fourny au roy par feu escuyer Gilles LE BORGNE, sieur du Goasven, ayeul dudict
sieur a presant du Goasven, le 15e juin 1628 avecq l’arrest de presantation
d’icelluy à la Chambre des Comptes de cette province du 5e avril 1629,
deubueùment signés et garantys ……
…… le nombre de dix huit piesces qui
concerne les préminances et droits honorifiques employés en l’adveu de 1628,
légitimement acquis audict sieur du Goasven et ses predecesseurs et sont en
possession de tout temps immemorial :
- la première de l’an 1431, outre
refferé dans un autre acte du 27e febvrier 1622 y joint
- la seconde de l’an
1499
- la troiziesme de l’an 1512
- les quatre et cincq de l’an 1513
-
les six, sept, huit et neuff de l’an 1528
- les dix et unze de l’an 1529
-
la douziesme de l’an 1540
- la traiziesme de l’an 1603
- la quatorziesme
et quinziesme de l’an 1607
- la saize de l’an 1608
- et la dernière de
l’an 1620
tous deubuement signés et garantyes …… ».
La sentence de
reception du 29 decembre 1682 ne présente aucun détail ni restriction.
(Sources : A.D. 44, B 1670, f° 9, 34 à 36, 95 et 96).
(pour la seigneurie de Launay-Nevet)
de NEVET
« d'or au léopard morné de gueules. »
[1664] La question de la supériorité des Launay-Nevet en l’église de Brélévenez ?
« Reception d’aveu de dame Bonnaventure du LISCOET, dame baronne et
douairière de NEVET, curatrice des enfants mineurs de son mariage avec messire
Jean de NEVET pour la terre et seigneurie de Launay, paroisse de Brelévenez,
d’après un aveu du 29 octobre 1652 au rapport de Le Gluidic et Rabel, notaires
royaux.
Le 5 février 1664 la Chambre [des Comptes] a ordonné et ordonne
que ledit aveu sera adjousté à l’inventaire de la juridiction royalle de Lannion
parce que les droictz de superiorité en l’esglise de Brelevenez et prééminences
dans celles de Tregastel et chapelle du Rusquet, ensemble la fondation de
l’esglize des Augustins dudit Lannion, demeureront raiez si mieux elle n’aime en
informer dans six mois par devant Me Regnault Le Gouvello et par actes et
thesmoings desdits droictz, passé duquel temps elle demeurera descheue »
(Sources : A.D. 44, B 2375, f° 190 et 190 v°).
[1679] Déclaration et denombrement des maisons et herittages, fieffs et autres préminances que Messire Louis DU BREIL, chevalier, seigneur marquis de Pont-Briand, capitaine général garde coste en partie de l’evesché de Sainct-Malo, en quallitté et tuteur de messire Henri de NEVET, chevalier, seigneur marquis dudit lieu, colonnel du ban et arrière-ban de l’evesché de Cornouailles, tient procède prochement et noblement du Roy nostre sire ….
« Et à cause de laquelle seigneurye de Launay, ledit seigneur en ladicte
quallitté déclare avoir tous droicts de juridiction, de haute, basse et moyenne
justice, préminences et fondation dans la chapelle du Rusquec et des Augustins
du couvent du Porchou dans la ville de Lanion, et de superioritté après le roy
nostre sire, dans l’eglise paroissialle de Berlevenez et dans celle de
Trégastel……
…… ce vingt deuxiesme de janvier mil six cent septante neuf … ».
(Sources : A.N., P 1636, f° 1, 29 et 61).
[1682] Procès-verbal des
prééminences appartenant à la seigneurie de Launay-Nevet, fait à la requête de
Louis DU BREIL, chevalier, comte de Pontbriand, tuteur et curateur du marquis de
NEVET, pour servir à la confection du papier terrier du domaine royal de
Lannion. Cet acte mentionne :
« dans l’église paroissiale de Brelevenez, dans
une chapelle nommée la chapelle de Saint-Gilles, dans la maitresse vitre, qui
est celle de ladicte église, n’y ayant point de vitre au grand autel, deux
escussons des armes de BRETAIGNE en éminence et supériorité, au-dessoubs
desquelles sont les escussons dudit NEVET et à costé d’iceux est un escusson
party au premier eschiquetté d’argent et de gueules, au second bandé d’argent et
de gueules ; et encores au-dessoubs les armes dudit de NEVET pleines ; et plus
bas celles de LANNION. Le sieur recteur dudit Brelevenez et plusieurs autres
personnes déclarent que la vitre de ladite chapelle de Saint-Gilles avoit
toujours passé pour la maitresse vitre de ladite église de Brelevenez, et qu’ils
ont apprins par tradition que ladite esglise servoit autrefois à des templiers,
et que l’esglise de la paroisse estoit autrefois ce que l’on appelle aujourd’huy
la chapelle du Rusquec ; en effect, la structure de ladite esglise et la
disposition d’icelle ayant un cœur clos font presumer ce qui a été dit. Ajoutant
ledit recteur qu’encorres à present en cour de Rome, ladite paroisse de
Brelevenez est connue soubz le nom de la paroisse du Rusquec ; un grand escusson
de pierre, audesdans de la porte de la tour de ladite paroisse de Brelevenez,
portant neuff annelets, lequel escusson ledit sieur de Pontbriand dit estre des
despandances de la terre de Laulnay……
Ledit procès-verbal clos dans le
couvent des Augustins à Lannion le 18 novembre 1682. » (Sources : A.D. 22, E
2283).
(publié avec l'aimable autorisation de M. Jean-Jacques Lartigue et l'association CHEF d'ARMOR).
© Copyright - Tous droits réservés.