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L'ADMINISTRATION MUNICIPALE |
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Six communautés d'habitants seulement avaient, dans le Comté nantais, le droit de porter le titre de municipalité ; ce sont Ancenis. Châteaubriant, Le Croisic, Guérande, Nantes et la Roche Bernard. La plus anciennement érigée est celle de Nantes qui remonte à 1580.
Le plus grand nombre des communautés d'habitants étaient donc de simples paroisses qui s'administraient au moyen de délégués dont l'assemblée s'appelle le général de la paroisse. Ce sont des notables qui ont été marguilliers ou mieux fabriqueurs, pour parler le langage consacré en Bretagne, et qui ont apuré leurs comptes. Ils composent le corps électoral et l'Assemblée générale ; comme ils deviennent nombreux, le Parlement de Rennes, tuteur né des paroisses, réduisit le nombre des délibérants au chiffre de douze.
Le pouvoir exécutif était entre les mains de deux marguilliers auxquels on adjoignait, suivant les circonstances, un syndic pour les corvées, des collecteurs et des répartiteurs, afin de les soulager, car l'Administration locale tout entière reposait sur eux, sans le concours du moindre étranger.
C'est à eux qu'il appartenait d'instruire toutes les réclamations d'impôts, de répartir les charges, de percevoir les impositions après avoir rédigé les rôles, de plaider, de gérer les biens, meubles et immeubles, de placer les capitaux, de veiller à l'entretien de l'église (d’après Léon Maître, Introduction à l'inventaire sommaire des archives de la Loire-Inférieure, Série E).
Election d'un régent (1657).
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Les habitans de ceste ville de Bourgneuff soubsignés, estant assemblés au lieu accoustumé pour faire élection d'un régent en ceste ville pour l'instruction de la jeunesse à la foy catholique, apostolique et romaine, au lieu et place de deffunct Jullien Cocquelin, dernier pourveu de la ditte régence, ont esleu maistre Charles Flechoux, chaplain de la Chaplanie des Oliviers, discret en l’esglise dudit Bourgneuff à la charge de se faire pourvoir vers Monseigneur le révérendissime évesque de Nantes ou son grand vicaire, et approuver et juger capable de la ditte régence, ce que ledit Flechoux accepte. Fait ce vingt-sixiesme juillet mil six cents cinquante sept. |
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