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LE BIENHEUREUX AGATHANGE, martyr

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21 Mai. Le Bienheureux AGATHANGE, Martyr.

Il naquit à Vendôme, en 1599. Nouvois, son père encore plus distingué par sa piété que par ses charges, protégeait les capucins et fut enchanté de le voir entrer dans leur ordre, à 20 ans. Le jeune Nouvois reçut en religion le nom, d'Agathange ; après un an de noviciat, il alla faire trois ans de séminaire à Poitiers, et avança merveilleusement dans la science et dans la piété.

Ensuite il vint à Rennes, en 1623, perfectionner ses études et ses vertus, sous le P. François de Tréguier, en qui les lumières égalaient la sagesse, et dont la mémoire est en bénédiction dans la Bretagne. Il y a brillé longtemps par une profonde érudition, par une éloquence supérieure et par une sage administration. Il fut souvent provincial. Un grand nombre de ses élèves ont été apôtres de diverses contrées et sont morts martyrs. Le disciple profita des leçons et des exemples d'un si bon maître. Il se signala par une constante régularité, pendant tout le temps de ses études qu'il passa à Rennes, et d'où il se partit immédiatement pour les missions. Il avait l'esprit cultivé et savait cinq langues, quand il se rendit en Ethiopie. Il fut d'abord adjoint au père Albert, de Morlaix, pour la mission Palestine.

Dès son arrivée à Alep, le P. Agathange fut d'un grand secours pour les marchands français et italiens, dont il savait les langues, et se mit bientôt en état d'être utile au reste des habitants. Il y fortifia les catholiques dans la foi et la vertu, il gagna des turcs au christianisme et convertit un évêque schismatique, qui contribua beaucoup aux succès des missionnaires dans la Syrie. Un prétendu grand-vicaire du patriarche des Maronites, piqué de jalousie, lui interdit la prédication, et le religieux, ami de la paix, exerça son zèle ailleurs. Il évangélisa les montagnards du Liban pendant six mois, avec une charité infatigable. La mémoire de tout le bien qu’il opéra se conserve dans cette contrée, dit le père Emmanuel, de Rennes, son historien. Il y est révéré comme l'apôtre du Mont-Liban.

En 1631, il arriva au Grand-Caire et corrigea les livres des catholiques du pays, dans lesquels s'étaient glissées maintes erreurs. Ensuite il s'occupa des Cophtes, chrétiens schismatiques, toucha Mathieu, leur patriarche, qui écrivit au pape Urbain VIII et montra de bonnes dispositions à se réunir ; mais il en resta-là.

Le bienheureux, muni d'un mandement du patriarche, ordonnant à son clergé de laisser agir le missionnaire, fut partout bien accueilli et eut la consolation de convertir une multitude de schismatiques et de pécheurs. Il voulut réconcilier toute la nation avec l'Eglise romaine et prépara heureusement cette réunion si désirable. Alors un évêque catholique vint le prier de l’accompagner dans une visite de son diocèse, au pays de Sayette, lui promettant une moisson abondante. Dans cette course apostolique, il ramena une foule de brebis égarées.

Cependant, on apprit que la religion était persécutée en Ethiopie. Agathange résolut de voler à son secours. Il partit avec le père Cassien, de Nantes, dans la vie duquel on trouve tout le reste des travaux et des souffrances du père Agathange. Nos deux intrépides défenseurs de la foi furent condamnés à mort, par le faible souverain du pays, et lapidés par les schismatiques. Dieu révéla aussitôt leur gloire. leur béatification fut demandée au souverain pontife par Louis XIV. Ils sont vénérés et invoqués même par les schismatiques et les Turcs, dans le pays arrosé de leur sang.

(M. de Garaby).

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