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VIE DE SAINT BERNARD, évêque de Nantes

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29 Décembre. Saint BERNARD, Evêque.

Né dans la paroisse d'Escoublac, au diocèse de Nantes, il était chanoine de la cathédrale de cette ville, quand arriva le célèbre abbé Bernard. Ce docteur de l'Eglise décida facilement un ecclésiastique si vertueux à le suivre, et il le forma, dans le monastère de Clairvaux, aux pratiques de la vie religieuse.

En 1147, la piété et la science de Bernard le firent élever sur le siège épiscopal de Nantes, à l'applaudissement unanime du clergé et du peuple.

L'année suivante, il assista aux obsèques du duc Conan-le-Gros, et au couronnement de son successeur. Puis, se rendant à Rome, il passa par l'abbaye de Saint-Florent, et lui donna l'église de Nozai, tant pour remplir la promesse qu'il avait faite aux moines, que pour procurer le salut de son père, mort religieux dans cette maison.

L'abbaye de Saint-Gildas-des-Bois reçut aussi du généreux prélat le don de l'église de Missillac.

En 1152, il approuva tous les dons que le prince Noël fit à l'abbaye de Saint-Sulpice.

En 1159, il obtint du Saint-Siège la confirmation des privilèges de son église.

En 1163, il assista au concile de Tours, et prêcha devant l'assemblée des prélats, que présidait le pape Alexandre III. Son discours est remarquable, encore plus par la noble hardiesse de l'orateur, que par la beauté du style.

A cette époque fut érigé en abbaye le prieuré de Geneston, que le saint avait fondé pour des chanoines réguliers. Il leur avait donné de sages constitutions et un supérieur de mérite.

S'il était ami des religieux, il savait aussi réprimer des prétentions abusives. Il résista fortement aux moines de Marmoutier, qui voulaient soustraire à son autorité une église que leur donnait le seigneur de Varades.

Il cherchait les intérêts de Jésus-Christ et non les siens. Il donnait aux pauvres les revenus de l'Eglise, accueillait charitablement les malheureux, dispensait fidèlement la parole de Dieu et les sacrements, faisait du bien à tous ceux qui avaient recours à lui. Juge intègre et éclairé, il fut l'arbitre de tous les différents qui s'élevèrent alors dans le clergé.

Mûr pour le ciel, il rendit son âme au Créateur, le 29 Décembre 1169. (Voyez le Ménologe de Cîteaux, tant pour ce saint que pour le bienheureux Rouaud, évêque de Vannes).

(M. de Garaby).

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