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VIE DE SAINT BERNARD, abbé

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25 Avril. Saint BERNARD, Abbé.

Né près d'Abbeville, de parents vertueux, qui le firent étudier dès sa jeunesse, il montra dès lors beaucoup de modestie et de piété. A vingt ans, il avait acquis une profonde connaissance de l'écriture sainte.

Le désir d'une plus grande perfection lui fit quitter son pays et passer en Aquitaine avec trois compagnons. Il s'arrêta au monastère de saint Cyprien, près de Poitiers, et y passa dix ans avec une grande édification. Gervais, moine de la même communauté, fut envoyé à saint Savin pour le réformer en qualité d'abbé, et y confia la charge de prieur à Bernard.

Pour éviter d'être successeur de son abbé, mort à la première croisade, notre saint s'enfuit dans les forêts d'entre le Maine et la Bretagne. L'ermite Pierre des Etoile l'y conduisit, et, pour le déguiser, le nomma Guillaume. Bernard fut près de trois ans dans cette retraite, d'où il alla se cacher dans l'île de Chaussey entre Jersey et Saint-Malo, dès qu'il sut que les moines de Savin avaient découvert son asile. Là, il vécut dans une extrême pauvreté, jusqu'à se nourrir de racines crues.

Averti qu'un abbé avait été élu, il se laissa persuader de revenir au désert du Maine près de saint Vital. Il y assembla quelques disciples autour de sa cellule, et prêcha avec tant de succès que sa réputation vint jusqu'à Rainaud, abbé de saint Cyprien, son premier maître.

Ce savant serviteur de Dieu, se sentant chargé d'années, attira saint Bernard. A sa mort, il l'eut pour successeur, en 1100. Le nouvel abbé fit deux voyages à Rome pour les affaires de sa communauté, abdiqua, se retira une seconde fois dans l'île de Chaussey et de là dans la forêt de Fougères.

Il en sortit pour ne pas nuire à Vital, qui commençait à y bâtir une abbaye, passa dans le Perche et y fonda le monastère de Tiron, avec le secours de Rotrou, comte du pays. Trois ans après, sa communauté fut de cinq cents moines. Il en garda trois cents, envoya les deux cents autres en divers lieux, pour demeurer douze en chaque maison. Ils vivaient dans un extrême dénûment ; mais Bernard les visitait de temps en temps. Il ne souffrait pas qu'ils fussent oisifs. Il faisait observer un silence rigoureux et leur inspirait tant d'humilité, qu'ils ne tenaient aucun travail au-dessous d'eux. Le saint exerçait l'hospitalité avec tant d'affection, qu'il ne refusait personne. Sa réputation s'étendait au loin et attirait une foule de grands du monde, jaloux de le voir et d'obtenir de lui des religieux, pour établir des maisons dépendantes de son abbaye.

Tombé malade, il consola ses disciples, les exhorta à garder ses instructions et surtout à se montrer charitables, continua ses austérités ; et, muni des derniers secours de l'Eglise, il expira le 25 Avril 1117.

(M. de Garaby).

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