Web Internet de Voyage Vacances Rencontre Patrimoine Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Bienvenue !

VIE DE SAINT BUDOC, abbé

  Retour page d'accueil        Retour page "Bretagne-saints-bienheureux"  

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

4 Janvier. Saint BUDOC, Abbé.

Il naquit dans la Grande-Bretagne vers 345, et cultiva soigneusement son esprit et son cœur. Bientôt prenant Dieu pour héritage, il se fit religieux et s'acquit une brillante réputation de connaissances et de vertus.

Les Saxons, qui vinrent ravager sa patrie, le forcèrent de chercher une retraite dans une contrée plus heureuse. Il passa dans l'Armorique et s'établit dans l'Isle-Verte, voisine de Bréhat. Là, tout en se sanctifiant, il réussit en trois bonnes œuvres d'une haute importance :

Premièrement, il réunit dans son asile une foule de religieux anglais, chassés comme lui par les barbares. Il fut le consolateur, le nourricier et le modèle de ces sages exilés. Il dirigea avec un zèle admirable la fervente communauté formée par ses soins.

Deuxièmement, pour rendre sa présence profitable aux généreux Armoricains, il ouvrit une école qui fut très-célèbre et très-fréquentée. Les enfants destinés au culte des autels lui étaient spécialement confiés. Il les élevait avec une attention continuelle et un succès complet dans l'étude des sciences et dans la pratique du bien. Il passait pour le maître le plus habile de tout le pays. C'était l'Aristote de ce temps, par l'étendue de ses lumières. Il forma une multitude d'élèves qui devinrent les docteurs et les exemples de ces régions. Saint Guénolé, saint Guethenoc et saint Jagu furent de ce nombre. L'île prit le nom d'Isle des Lauriers, à cause des palmes qu'il distribuait aux étudiants les plus dignes.

Troisièmement, le charitable abbé venait souvent sur le continent prêcher la parole de Dieu. Il fut l'apôtre de ces parages. A sa voix, les brebis égarées rentrèrent dans le bercail et retrouvèrent le bonheur. Il fit briller le flambeau de la foi aux yeux de ceux qui étaient encore dans les ténèbres, et affermit dans le bien ceux qui le pratiquaient déjà.

Au milieu de ces travaux, aussi nombreux qu'utiles, Budoc menait une vie pénitente. N'avoir pour vêtements que des peaux de chèvres, couvrant un rude cilice ; ne manger que du pain d'orge mêlé de cendres ; ne boire que de l’eau où l'on faisait fermenter des fruits sauvages ; être toujours occupé ; n'avoir d'autre lit que le sable, avec une pierre pour chevet : voilà une faible idée de ses mortifications. Cette règle si austère ne l'empêcha point de parcourir une carrière très-longue. Il était extrêmement âgé, quand, en 437, il donna onze religieux à son disciple Guenolé, pour fonder une nouvelle maison. Il leur adressa d'excellents avis, les embrassa tous avec attendrissement, les bénit et les recommanda à la divine providence.

Saint Budoc persévéra dans le service de Dieu et du prochain jusqu'à sa mort, qui arriva vers 450.

(M. de Garaby).

 © Copyright - Tous droits réservés.