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VIE DE SAINT CLAIR, évêque |
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10 Octobre. Saint CLAIR, Evêque.
Envoyé par le souverain pontife, qui lui donna un des clous avec lesquels saint Pierre avait été attaché à la croix, celui qui lui avait percé la main droite, saint Clair vint à Nantes, vers l'an 275, sous le règne de Probus. D'une naissance distinguée, jeune, instruit de la science céleste, il se livra avec ardeur aux travaux apostoliques.
Le succès couronna ses pieux efforts. Le peuple de Nantes, touché de ses leçons et de ses exemples, embrassa la religion chrétienne. Clair fut le pasteur de ce troupeau naissant. Le diacre Déodat, qui l'avait suivi, le secondait avec zèle.
Saint Clair convertit entre autres, deux jeunes frères qui appartenaient à une puissante famille : c'étaient Donatien et Rogatien. Forcé par les persécutions du pouvoir de chercher un refuge ailleurs, et brûlant du désir de conquérir sans cesse des cœurs au Sauveur de l'univers, le saint prélat porta à d'autres peuplades de la Petite-Bretagne le flambeau de la vérité, surtout à ceux de Rennes et de Vannes. Il eut encore la consolation de les attirer au vrai Dieu.
Après avoir heureusement parcouru la pénible carrière de la prédication évangélique, brillant de vertus, riche de bonnes œuvres presque innombrables, il s'endormit dans le Seigneur, au bourg de Reguini, à trois lieues de Josselin, le 10 Octobre 309. « Il paraît qu'avant le règne de Conan-Mériadec, la Vénétie était du diocèse de Nantes, ce qui explique pourquoi saint Clair mourut à Reguini » (L'abbé Mahé, chanoine de la cathédrale de Vannes).
Un vieux bréviaire de l'église de Saint-Pol de Léon, et les litanies d'un ancien bréviaire de Saint-Brieuc, donnent à saint Clair le titre de martyr, peut-être parce qu'il annonça la religion dans un temps de persécution, ou parce qu'il souffrit quelque peine pour la foi.
(M. de Garaby).
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