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VIE DE SAINT COLOMBAN, abbé |
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27 Novembre. Saint COLOMBAN, Abbé.
Né en Irlande, vers 540, il prit après ses études l'habit religieux à Banchor, sous saint Congel ; et servant le besoin que le monde avait d'une sage réforme, il passa dans la Grande-Bretagne, puis dans les Gaules avec douze religieux, vers 585.
Il en parcourut les provinces. Ses prédications et sa charité eurent d'heureux effets. Les écoles épiscopales se relevèrent avec éclat et se multiplièrent; dans les églises réparées, le culte retrouva sa dignité.
Attiré par Gontran, roi de Bourgogne, Colomban fonda un monastère dans les Vosges. Ses disciples furent si nombreux, qu'en 590, il en créa deux autres, dont un à Luxeuil, où il établit une pépinière de saints docteurs et d'illustres prélats.
En 396, Gontran mourut et laissa le trône à Thierry. Brunehaut, son aïeule le domina ; et, irritée de ce que Colomban avait reproché au nouveau roi ses déréglements, elle fit, en 610, enlever et conduire le saint à Nantes, pour être porté dans sa patrie.
De Nantes, le confesseur de la foi écrivit à ses religieux une exhortation à la patience, à l’union à la charité.
Sophrone, évêque de la ville, reçut mal Colomban, par ménagement pour le souverain de Bourgogne ; mais deux femmes pieuses exercèrent l'hospitalité envers le serviteur de Dieu, qui fit beaucoup de bien pendant son séjour et fonda un abbaye à Nantes.
Il fallut s'embarquer ; mais le vaisseau, repoussé par la tempête, rapporta le saint : il traversa secrètement la France, et alla convertir plusieurs cantons de la Suisse. Il fonda le fameux monastère de Mereraw.
En 612, la guerre entre Théodebert, maître du pays, et son frère Thierri forçèrent Colomban à se réfugier en Lombardie ; où, protégé par le roi Agilulphe, il fonda la célèbre abbaye de Bubio, et y mourut le 21 Novembre 615.
On a de lui une règle longtemps suivie en France, des lettres, des pièces de poésies, seize instructions. Plusieurs de ses ouvrages sont perdus. Il est patron de Brelidy, où l'on assure qu'il a demeuré, et où l'on conserve une partie de ses reliques.
(M. de Garaby).
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