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VIE DE SAINT EMILION, abbé |
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16 Novembre. Saint EMILION, Abbé.
Né à Vannes, de parents obscurs, il brilla de bonne heure par une tendre piété, et surtout par une charité éclairée, qui s'étendait à tous les besoins des malheureux. Ses instructions et ses exemples leur procuraient des connaissances religieuses et des vertus ; ses services et ses aumônes soulageaient leurs nécessités corporelles. Vénéré de ses compatriotes, et chargé du soin de la maison du comte de Vannes, il n’usait de son crédit et des avantages de sa position que pour faire des heureux. Il avait droit à la reconnaissance ; il trouva des ingrats, des calomniateurs, qui l'accusèrent de prodigalité. Miraculeusement justifié et devenu l'objet de l'admiration générale, il s'enfuit par humilité.
Il s'arrêta dans un couvent de Saintonge. Le bienheureux abbé Martin, appréciant le saint voyageur, le décida à se faire religieux de Saint-Benoît, dans ce monastère.
Emilion remplit avec zèle l'emploi de cellérier, triompha encore une fois de la calomnie et de la séduction des louanges.
Désirant vivre dans une entière retraite, il se rendit dans la forêt de Combes, voisine de la Dordogne. Le creux d'un rocher lui servit de cellule. Mais, bientôt attirés par le parfum de ses vertus, les peuples vinrent en foule écouter ses leçons et lui demander des miracles. Le juste signala en leur faveur sa charité admirable. Plusieurs disciples voulurent se sanctifier auprès de lui ; il construisit un ermitage et s'y livra constamment au perfectionnement de ses fils spirituels. Son grand moyen était l'exemple. Dieu l'appela au ciel le 16 Novembre 767.
Son monastère a donné l'existence à une ville qui a pris le nom de ce saint abbé.
(M. de Garaby).
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