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VIE DE SAINT FAUSTE, évêque de Riez

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28 Septembre. Saint FAUSTE, Evêque de Riez.

Il naquit dans l'Armorique, comme le prouve Dom Maurice ; ce fut vers 384. Ses parents étaient des Bretons insulaires venus dans notre pays à la suite de Conan Mériadec. Leur piété procura une excellente éducation à leur fils. Il réussit tellement, qu'il surpassa ses maîtres en éloquence. Il plaida quelque temps avec succès ; ensuite il s'appliqua à la philosophie.

En vain le monde l'applaudissait pour le retenir ; Fauste se consacra à Dieu dans le fameux monastère de Lérins. Ses talents et ses vertus le placèrent à la tête de cette communauté, en 433. Il en fut le troisième abbé et soutint la ferveur qui y régnait. Sa renommée lui attira des élèves de la plus haute naissance.

Les évêques le faisaient s'asseoir au milieu d'eux et lui donnaient des marques d'une grande estime. Il fut élevé à leur dignité. Vers 462, il succéda à saint Maxime sur le siége de Riez. Ne changeant rien à ses austérités, il ne buvait pas de vin, et se nourrissait de fruits ou de légumes crus. Il établit à Riez les fréquentes prières usitées à Lérins. Il soulageait et prévoyait même, tous les besoins, nourrissait les pauvres, consolait les prisonniers, ensevelissait les morts et quelquefois portait lui-même les cadavres infects sur le bûcher. Il prenait un soin spécial des âmes, et leur rompait fréquemment le pain de la parole. On le forçait même à prêcher hors de son diocèse. Saint Sidoine dit que ses discours enseignaient tout ce qu'il faut pour apprendre à bien parler et à bien vivre ; qu'il n'y avait que lui à parler mieux qu'on ne lui avait montré, et que sa vie était encore plus édifiante que ses sermons n'étaient éloquents.

Il contribua beaucoup à ramener Lucile à la vérité. Il lui écrivit ; il lui parla et, voyant ses efforts impuissants, il le signala au concile d'Arles. Lucile s'y rétracta solennellement devant Fauste et vingt-neuf autres évêques.

Saint Fauste envoyait exactement ses ouvrages dans l'Armorique.

Saint Riok, que Mabillon dit être le même que Riocat, se chargea une fois d'apporter les écrits du savant prélat à sa chère patrie. Nous avons de Fauste des lettres, des sermons, des traités contre les ariens et les prédestinatiens. Il est encore auteur de plusieurs homélies imprimées sous le nom d'Eusèbe d'Emèse.

Il écrivit un livre du Saint-Esprit contre les Macédoniens. Son zèle à combattre les erreurs ariennes le fit exiler par Euric, roi des Goths, en 481.

Trois ans après, il fut rendu à son troupeau par la mort du persécuteur.

Des auteurs ont soutenu que jamais Fauste n'a trop relevé les forces de la nature ; ceux qui ne partagent pas cet avis, le justifient par sa bonne foi. Fauste écrivait avant le deuxième concile d'Orange, où le point dont il s'agit fut décidé. L'abrégé de l'histoire de l'ordre de saint Benoît, dit que « l'église de Riez n'a pas laissé de le révérer comme saint, sans doute parce qu'il avait soumis ses sentiments à l'autorité de l'Eglise ». Il a pu même les rétracter dans des ouvrages qui ont été perdus.

A Lérins, dans les diocèses de Riez et de Cavaillon, son culte était établi de temps immémorial. Baronius, informé de cette circonstance, rétracta ce qu'il avait écrit contre lui, et dit qu'il conserve ses droits et son titre de saint. Les Bollandistes donnent la vie de saint Fauste, au mois de Janvier et au mois de Septembre. Il est dans le catalogue des principaux saints, à la fin de l'Histoire de l'Eglise gallicane, édition de 1828.

(M. de Garaby).

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