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VIE DE SAINT FÉLIX, évêque de Nantes

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7 Juillet. Saint FÉLIX Evêque de Nantes.

Issu d'une des plus nobles familles d'Aquitaine et distingué entre les savants, les poètes et les orateurs de son époque, Félix était marié et âgé de trente-sept ans, lorsqu'en 550 il fut appelé à succéder à saint Evemère sur le siège de Nantes. En acceptant cette fonction redoutable, il se soumit à tous les sacrifices qu'elle impose, et résolut d'en remplir tous les devoirs, à l'aide de la grâce, d'imiter le bon pasteur qui passa sur la terre en faisant le bien. Son premier soin fut d'obtenir la vie et la liberté pour Macliau, comte de Vannes, fils de Hoël premier, et d'empêcher par là Canao, successeur d'Erech, de commettre un quatrième fratricide. Il eut la consolation de réconcilier les deux princes.

Il fit éclater son zèle pour la discipline dans ses réglementa diocésains et dans trois conciles successivement rassemblés, afin de maintenir le bon ordre.

Mais ce fut surtout par sa charité qu'il se signala. Considérant que les revenus ecclésiastiques sont le patrimoine des pauvres, il n'en voulut être que l'administrateur. Il vendit même ses propres biens pour en distribuer le prix aux églises et aux pauvres. Enfin, il ne craignit rien tant que de laisser dans son diocèse un nécessiteux dont il n'eût pas soulagé la misère.

Son prédécesseur avait entrepris de bâtir une magnifique cathédrale ; mais il mourut, lorsque les murs étaient à peine hors de terre.

Félix acheva cet important ouvrage, d'une manière encore plus vaste et plus splendide qu'il n'avait été projeté.

Le zèle de Félix porta les derniers coups au paganisme et à diverses superstitions, dont beaucoup de personnes du diocèse et des environs étaient restées esclaves.

Il racheta tous les captifs des Téifales, peuple féroce du diocèse de Poitiers, qu'il convertit. Sa maison était un séminaire, où il formait d'excellents ouvriers évangéliques. Il paraît qu'il remplissait à la fois les fonctions d'évêque et de comte, toujours pour le bonheur des Nantais. Il détourna le cours de la rivière avec des travaux et des frais immenses, et l'on croit communément que le beau canal de la Loire qui forme le port de la Fosse est son ouvrage. Son éloquence fit plus d'une fois ce que des armées n'avaient pu faire. En voici un exemple. Erech II, comte de Vannes, ravageait les diocèses de Rennes et de Nantes, et il y était enhardi par des succès sur les troupes que le roi Childeric avait chargées de le repousser. Félix, nouveau Léon, parvint à déterminer cet autre Attila à retirer ses légions, et à faire la paix.

C’est dans les infirmités que la vertu se perfectionne. Félix passa par ces épreuves. A peine guéri de la peste de 582, il fut atteint d'une fièvre maligne, qui lui laissa aux jambes des pustules enflammées. Un mauvais remède, appliqué par des médecins ignorants, lui putréfia les jambes. Le prélat donna l'exemple d'une patience invincible, et mourut le 8 Janvier 584. Il avait rendu un grand service en convertissant les Saxons du Croisic, qui s'unirent dès lors aux Bretons et se soumirent aux lois du prince.

(M. de Garaby).

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