Web Internet de Voyage Vacances Rencontre Patrimoine Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Bienvenue !

VIE DE SAINT FELIX, abbé de RUIS

  Retour page d'accueil        Retour page "Bretagne-saints-bienheureux"  

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

9 Mars. Saint FÉLIX, Abbé de Ruis.

Né de très-riches parents au diocèse de Quimper, dans le dixième siècle, aspirant de bonne heure à la perfection, il se retira dans l'île d'Ouessant et y passa quelques années dans la plus grande ferveur. Il eut la consolation de ramener à la vertu le jeune Gulstan, qui, débauché par des pirates, était devenu le complice de leurs brigandages.

L'aspect des lieux que Paul Aurélien avait illustrés par sa présence, augmenta sa dévotion pour ce saint évêque, dont l'abbaye de Fleuri possédait les reliques, soustraites à la fureur des Normands.

Félix, voulant aller se sanctifier dans cette communauté, partit sur un petit navire avec quelques compagnons. Après bien des dangers et des fatigues, il y arriva, fut admis avec joie par l'abbé saint Abbon et sut joindre le silence des ermites aux pieuses pratiques des sociétés religieuses.

Quelque temps après, Géoffroy Ier, touché de la désolation des monastères de ses états, demanda à Gauzlin, successeur de saint Abbon, des moines zélés pour réparer le mal qu'avaient fait les Normands. Afin de seconder les pieuses intentions du duc, le supérieur lui envoya Félix, qui parut en Bretagne comme un autre Esdras.

Il s'appliqua avec tant de soin à l’œuvre difficile dont il était chargé, qu'en seize années, il répara les monastères et les peupla de saints religieux. Sa mission finie, il ne pensa plus qu'à retourner au paisible séjour de Fleuri.

La duchesse Havoise s'opposa longtemps à son dessein : enfin elle le laissa partir en 1025, en lui donnant une lettre pour son abbé devenu archevêque de Bourges. Le prélat ayant lu la dépêche de la princesse, força Félix à recevoir la bénédiction abbatiale, et le renvoya gouverner les monastères qu'il avait réparés. Il se fixa dans l'abbaye de saint Gildas et gouverna avec prudence cette maison, une de celles qu'il avait rétablies. Il alla recevoir dans le ciel la récompense de ses travaux, le 4 Mars 1038.

(M. de Garaby).

 © Copyright - Tous droits réservés.