Web Internet de Voyage Vacances Rencontre Patrimoine Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Bienvenue !

VIE DE SAINT GILDUIN, diacre

  Retour page d'accueil        Retour page "Bretagne-saints-bienheureux"  

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Le 27 Janvier. Saint GILDUIN, Diacre.
Rivallon, seigneur de Dol et de Combour, épousa une demoiselle de la maison de Puiset, distinguée dans l'Orléanais. Saint Gilduin, né en 1050, fut le premier fruit de cette alliance, fit de brillantes études dans sa province et ajouta l'éclat de la science à celui du rang.

A peine sorti de l'enfance, il fut chanoine de Dol, et reçut ensuite les ordres jusqu'au diaconat inclusivement. Sa conduite répondait à la sainteté de son état : il sanctifiait son corps par le cilice, les jeûnes et les veilles ; il fortifiait son cœur dans l'amour de la vertu, par le recueillement et la prière ; il éclairait son esprit par de bonnes lectures.

Le siége de Dol avait été souillé par un simoniaque, dissipateur des biens ecclésiastiques. Le clergé et le peuple voulurent un pasteur exemplaire, qui réparât le scandale, et puissant, qui protégeât leur église. Les suffrages se réunirent sur Gilduin. Il n'accepta qu'à condition que ce choix serait ratifié par le souverain pontife.

Il se rendit à Rome avec un cortége honorable. Ceux qui l'avaient nommé présentèrent à Grégoire VII les lettres des évêques en sa faveur, louèrent son mérite, peignirent les malheurs d'une église que seul il pouvait consoler. Un terrible adversaire leur répondit : Le sujet n'a pas l'âge qu'exige les canons ; il vous faut un chef d'une prudence consommée. Il s'expliqua si bien qu'il l'emporta. C'était Gilduin. L'humble diacre, d’accord avec les députés de Dol, détermina le pape à sacrer évêque Even, abbé de St.-Melaine, qui unissait une vertu éminente, une prudence féconde en ressources, une longue expérience au courage le plus invincible, à l'habileté la plus reconnue. Il pressa le nouvel évêque de se rendre auprès d'un troupeau qui avait si grand besoin d'un bon guide, l'accompagna jusqu'aux Alpes ; et, lui laissant la plupart de ceux qui l'avaient suivi, il prit la route d'Orléans, où il voulut rendre ses devoirs à ses parents maternels, qu'il n'avait pas encore vus. Dans cette visite, il fut atteint d'une fièvre, qui ne l'empêcha point de continuer ses austérités. Quelque temps après, il se fit conduire à Chartres avec plusieurs membres de sa famille. Il désirait faire ce pèlerinage en l'honneur de la reine des cieux, si révérée dans cette ville. Dans la cathédrale, il fit éclater la piété la plus édifiante, recommanda ses derniers instants à la meilleure des mères, et se munit du pain des forts.

Ensuite, il se fit porter au monastère de Saint-Père-en-Vallée, et y succomba bientôt à la maladie qui l'avait attaqué à Orléans. Il rendit son âme à Dieu l'an 1077, et fut inhumé le 27 Janvier.

(M. de Garaby).

 © Copyright - Tous droits réservés.