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VIE DE SAINT GOULVEN ou GERMAIN, évêque

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1er Juillet. Saint GOULVEN ou GERMAIN, Evêque.

Glaudan et son épouse Gologuen, venus de la Grande-Bretagne au pays de Léon, donnèrent le jour à saint Goulven, à Odena, dans la paroisse de Plouider. L'opulent et pieux Godien le tint sur les fonts, l'adopta pour en faire son unique héritier, donna une honnête existence à ses parents, ne négligea rien pour son éducation. L'enfant réussit parfaitement : bientôt il eut à pleurer la mort de son père et de sa mère.

Il trouva des consolations dans la religion, ce qui l'excita à faire de nouveaux progrès dans la vertu. Dieu récompensa sa piété du don des miracles. Encore plus touché des besoins de l'âme que de ceux du corps, il instruisait en même temps qu'il guérissait les personnes qui accouraient de toutes parts chercher la délivrance de leurs maux.

Craignant la vaine gloire, il voulut se cacher dans un désert. Son père adoptif, pour le retenir, lui montra un testament par lequel il lui donnait sa fortune. Le saint sacrifia tout, se retira dans un bois qui bordait les marais des côtes voisines, y bâtit un oratoire et s'y renferma. Il était habitué à ne manger qu'une fois le jour ; il ne se nourrissait guère que de pain et d'eau, et donnait tout son temps à la méditation et aux louanges de Dieu. Il ne sortait qu'une fois par vingt-quatre heures, pour aller faire des stations à trois croix qu'il avait plantées dans le bois.

Le comte Even, dont le palais donna naissance à la ville de Lesneven, à quatre milles de l'ermitage du solitaire, vint lui demander le secours de ses prières pour le succès de ses efforts à chasser les Normands, qui ravageaient le pays. Il l'obtint, triompha et se hâta d'aller remercier le saint ; il le trouva au même lieu. Goulven n'avait cessé, depuis la veille, de prier, le corps contre terre et les bras en croix.

« Homme de Dieu, lui dit Even, les païens sont vaincus ! C'est vous qui les avez défaits. Demandez-moi ce que vous voudrez ; je vous le donnerai ».

L'humble solitaire répondit que c'était au Très-Haut qu'il fallait attribuer le succès, qu'il ne demandait rien pour lui-même ; mais que, si le comte voulait donner quelque chose à Dieu, il pouvait bâtir auprès de sa solitude une église et un monastère, où des religieux perpétueraient des prières pour lui et pour son peuple.

Le comte y consentit. Le saint assigna une part du présent à Maden, sur qui il se reposait du soin de préparer le peu de nourriture qu'il prenait. Le clergé et le peuple voulaient le contraindre d'accepter l'épiscopat. Il fit vœu d'aller à Rome et partit pour l’accomplir et évita ainsi l'honneur qu'on lui offrait. Mais le décret de son élection fut envoyé au souverain pontife avec l'éloge de sa vie angélique. Le pape sacra un si digne sujet et l'envoya gouverner son église.

Quelques années après des affaires ecclésiastiques l'appelèrent à Rennes.

D'Argentré dit de lui : « Il fut premièrement successeur de saint Pol, en l'évêché de Léon, et depuis fut évêque de Rennes.

Ayant quelque temps administré sa charge, il la quitta pour suivre une vie plus austère, se retirant près du bourg de Saint-Didier, à quatre lieues de Rennes, au lieu appelé la Motte-Mérioul, dont il fit son ermitage ». Il mourut le 1er Juillet 616.

Il avait une soeur nommée Pétronille, à qui l'on a donné le titre de sainte et qui mourut de la même maladie que son frère.

Le même jour, on honore saint Lupien, qui, baptisé par saint Hilaire, évêque de Poitiers, mourut quelques jours après. Son tombeau, célèbre par de nombreux miracles, était à Ratiasse où est la ville de Machecoul.

(M. de Garaby).

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