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VIE DE SAINT GULSTAN, frère laïque |
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27 Janvier. Saint GULSTAN, Frère laïque.
Des pirates avaient corrompu le jeune Gulstan ; devenu le complice de leurs brigandages, il courait avec eux les mers. Le bon pasteur se servit de Félix pour ramener cette brebis égarée. Touché des exemples et des discours du pieux solitaire d'Ouessant, depuis abbé de Ruis, il renonça à la cruelle profession que le scandale et la cupidité lui avaient fait embrasser. Il sut régner sur ses passions et expier ses erreurs par une sincère pénitence. La prière, les veilles, l'abstinence sévère du boire et du manger, une douceur inaltérable, une tendre charité remplacèrent une vie de désordres.
Ayant appris de son guide spirituel à vivre saintement dans la solitude, il alla le rejoindre à Ruis, pour se perfectionner dans la société des justes. Il récitait avec ferveur, jour et nuit, les psaumes et les prières qu'il savait par cœur. A peine s'accordait-il trois heures de repos, même dans une extrême vieillesse. Son empressement à soulager les malheureux le portait à solliciter sans cesse le Seigneur pour eux, et il en obtint une foule de guérisons miraculeuses, qui rendirent son nom célèbre. Il mourut le 25 Novembre, au commencement de l'onzième siècle.
(M. de Garaby).
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