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VIE DU BIENHEUREUX JEAN DESCHAUX, prêtre

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15 Décembre. Le Bienheureux JEAN DESCHAUX, prêtre.

Il naquit sur la fin du 13ème siècle, dans le diocèse de Léon, d'une famille pauvre et vertueuse. Il apprit l'état d'un artisan habile, son parent, et se plut à faire les ouvrages qui servaient à l'édification ou au soulagement du public.

Se sentant appelé à une profession plus sainte, il se rendit à Rennes, se prépara aux ordres et fut élevé au sacerdoce. Trois jeûnes par semaine, un vêtement pauvre, mais propre, la visite assidue des malades furent ses principaux moyens de perfection. Chargé d'une cure par Yves, évêque de Rennes et admirateur de ses vertus, il la gouverna, treize ans, avec un zèle infatigable sous trois prélats. Il les assistait dans leurs visites, les précédant à pieds nus et disposant les peuples à recevoir la confirmation.

En 1316, désirant se faire franciscain, il remit son bénéfice à l'évêque qui, par égard pour lui, voulut le conférer à son frère ; Jean, sourd à la voix du sang, pria de choisir un sujet plus digne.

Le nouveau religieux fut un modèle d'amour de la pauvreté et continua d'être un héros de la bienfaisance. Dans son dénûment, il trouvait encore des ressources pour soulager les misérables, qui aimaient à l'entourer. Il allait aussi demander pour eux aux riches qu'il savait attendrir.

Toujours occupé à quelque chose d'utile, dès qu'il avait offert le saint sacrifice, il confessait, visitait les malades, étudiait, ou priait. Non content de dire l'office canonial avec la communauté, il le répétait en particulier, la tête découverte et avec recueillement ; il récitait encore les offices de la Croix, du S.-Esprit et des Morts, beaucoup de psaumes, de litanies, d'hymnes, de cantiques.

Il passa seize ans sans boire de vin, mangeant rarement de la viande ou du poisson. A la réserve de quarante jours, il jeûnait toute l'année, portait sans cesse le cilice et souffrait avec joie divers accidents qui triomphent souvent de la patience.

Il annonça le siége, la prise de Quimper et la famine qui devait les suivre. N'ayant pu empêcher les deux premiers malheurs, il allégea le troisième, en déterminant les riches à partager leurs ressources avec les pauvres. Dieu lui révéla également la peste qui ravagea le diocèse de Cornouaille en 1349. Jean se dévoua généreusement; il administra aux personnes atteintes du fléau les soulagements de l'âme et du corps, avec une affection que récompensa une sainte mort. Victime du mal qu'il combattait, il expira à 69 ans.

(M. de Garaby).

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