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VIE DE SAINT JORAND, missionnaire

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28 Mai. Saint JORAND Missionnaire.

Il naquit au 5ème siècle, à la Belle-Eglise, près de Pontrieux. Un prêtre prêchait dans le voisinage. Le jeune villageois en obtint des leçons. Une grande pensée l'occupait, c'était de tirer son pays de l'ignorance et de l'idolâtrie. Pendant que la vache qu'il gardait était à l'étable, il courait à son instituteur. Un jour revenant de l'école, il trouva sa mère désolée. Les hommes d'armes de Brelidy avaient emmené sa vache, ressource des malheureux. L'intrépide berger va réclamer du chef des ravisseurs les os et la peau, seuls restes de la victime, et le ciel, exauçant le saint, lui rend la vie.

Dans un terrain que la route sépare du temple de la Belle Eglise, Jorand se heurta contre une racine de fougère, et pria le Tout-Puissant d'exclure du champ cette plante, afin qu'elle n'y fût plus une occasion de souffrance pour les pauvres paysans. Ce vœu charitable fut exaucé. La tradition atteste les deux prodiges. Un tableau, fait en 1618 et divisé en scènes où l'écriture explique ce qu'on y voit, montre le premier à la Belle-Eglise avec d'autres faits relatifs au saint.

Jorand fut le premier apôtre et le pasteur de l'endroit. La mort le trouva arrosant de ses sueurs une moisson abondante. Ses enfants spirituels déposèrent son corps dans le sanctuaire qu'il avait bâti. Des miracles illustrèrent sa tombe et lui attirèrent un culte. L'édifice sacré est antique. Au bas, du côté de l'évangile, est la cheminée où l'on chauffait l'eau pour le baptême par immersion. Ce temple longtemps chef lieu de la paroisse, est en Plouech. La statue du saint orne le côté de l'évangile, et au-dessous dans le sanctuaire s'élève le tombeau vénéré. L'élu est vêtu en cénobite : deux religieux agenouillés soutiennent le coussin qui porte sa tête. Jorand tient de la main droite le baton qui soutenait sa vieillesse, et de la gauche la bourse où était son bréviaire. Ses pieds reposent sur le symbole de la fidélité.

En 1330, les commissaires du pape pour la canonisation de saint Yves, passaient par la Belle-Eglise. Surpris de voir leurs chevaux immobiles, ils demandèrent ce qu'il y avait là. On leur apprit qu'un saint y était enterré. Dans le tableau de 1618, le pape paraît à la porte d'un temple, levant les mains jointes et les yeux au ciel d'où descend un ange qui l'avertit de canoniser Jorand. Les restes précieux du saint sont à la Belle–Eglise en trois reliquaires. Ces débris d'un homme qui passa en faisant du bien, opéraient tant de merveilles, que des jaloux les dérobèrent. Le tableau les montre forcés de les rendre. Il donne au saint le nom de Georhat. La Belle- Eglise dépendait de l'abbaye de Saint-Georges de Rennes. Saint Jort est le nom d'une famille de Tréguier, mentionnée au serment de fidélité de 1437. La fête de saint Jorand a lieu le dimanche de la Trinité.

(M. de Garaby).

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