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VIE DE SAINT LAURE ou SAINT LÉRY, abbé

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30 Septembre. Saint LAURE ou LÉRY, Abbé.

Né dans la Grande-Bretagne, de nobles parents, qui lui procurèrent une bonne éducation, il se garantit des périls où le jetaient sa naissance, sa jeunesse et sa fortune. L'étude, la réflexion et un grand amour de Dieu furent ses armes victorieuses.

Patient dans le malheur, humble dans le succès, plus disposé à se soumettre qu'à commander, constant dans ses résolutions, il montrait une douceur inaltérable, une charité toujours attentive aux besoins des autres, et que rien ne rebutait, dès qu'il s'agissait de la gloire du Seigneur ou du salut de ses frères. Ce n'était cependant aux yeux de Léry qu'un premier pas dans le chemin de la vertu. Pour travailler encore plus à se perfectionner, il voulut aller dans une contrée où il vivrait ignoré. Il aborda bientôt aux rivages d'Aleth, gagna les terres et fut reçu par saint Judicaël, roi de l'Armorique, qui tenait sa cour à Gaël. Saint Elouan venait, à la demande de saint Bili, aumônier de la reine, d'abandonner l'ermitage qu'il avait bâti au bord de la rivière de Doueff. Le pieux étranger reçut cette retraite du monarque, et s'y rendit utile à tout le voisinage par ses instructions, ses exemples et ses miracles.

Plusieurs disciples se mirent sous sa conduite, et le secondèrent dans son zèle toujours croissant pour travailler au salut des Bretons, surtout du diocèse d'Aleth. Ses vertus éclatantes donnaient une force irrésistible à ses prédications ; dès qu'on savait qu'il devait parler en quelque lieu, on y accourait de toutes parts. Les conversions se multiplièrent tant, que l'idolâtrie cessa complètement partout où il se fit entendre.

Plus d'un pécheur ne goûta pas d'abord ses représentations ; mais l'intrépide ami de la vérité et de la vertu, ne les sacrifia point par un adoucissement coupable.

Une sainte mort termina sa longue et laborieuse vie, le 30 Septembre, dans le septième siècle. Voici ce qu'en disent les annales des Bénédictins :

Ce saint, né dans la Grande-Bretagne, montra, dès son enfance, une si grande prédilection pour les choses du ciel, qu'il méprisa les richesses, les plaisirs, les honneurs, tous les biens de la terre. Enfin, pour être entièrement occupé de son salut, il quitta son pays et les auteurs de ses jours. Le divin maître lui procura un ami qui lui tint lieu de patrie et de parents. Il lui donna Judicaël, excellent chef des Bretons, pour appui en toutes choses. Grâce à la générosité de ce protecteur vertueux et puissant, Laure fonda un monastère dans lequel il passa des années avec ses religieux dans une grande pureté. Sa vie fut très-édifiante et sa mort fut précieuse devant le Seigneur, qui ne cessa de faire éclater la sainteté de son digne serviteur par des miracles, surtout dans le lieu où il termina sa carrière. (Annales des Bénédictins, I. 8. 64).

(M. de Garaby).

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