Web Internet de Voyage Vacances Rencontre Patrimoine Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Bienvenue !

LE BIENHEUREUX MICHEL LE NOBLETZ

  Retour page d'accueil        Retour page "Bretagne-saints-bienheureux"  

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

Boutique de Voyage Vacances Rencontre Immobilier Hôtel Commerce en Bretagne

5 Mai. Le  Bienheureux MICHEL LE NOBLETZ.

« Nobletz (Michel Le), apôtre de la Basse-Bretagne, né en 1577, au château de Kerodern, en Plouguerneau, commença ses humanités à Bordeaux, et les acheva à Agen, dans le collége des Jésuites, où il fit aussi son cours de philosophie avec beaucoup de succès ; puis il retourna à Bordeaux et y étudia la théologie pendant quelques années, revint ensuite à Paris, où après avoir encore étudié la théologie et la langue hébraïque, il reçut l'ordre de la prêtrise par le conseil du père Coton, confesseur de Henri IV.

De retour en Bretagne, il entreprit des missions dans le diocèse de Léon, et commença par les îles d'Ouessant, de Molènes et de Batz, dont les habitants vivaient dans une déplorable ignorance. Son zèle le porta ensuite au Promontoire de Saint-Mathieu et dans les autres endroits de la Basse-Bretagne. Il s'arrêta vers la côte maritime de Douarnenez, où ayant continué ses saints travaux jusqu'à l'âge de soixante trois ans, il revint en Léon consommer son zèle pour la gloire de Dieu et pour le salut du prochain.

Le bienheureux Le Nobletz mourut au Conquet, le 5 Mai 1654, à l'âge de soixante-dix-sept ans. Il fut enterré à Lochrist, où on lui a élevé, dans l'église, un assez beau tombeau en marbre noir. Sa statue, de proportion humaine, bien modelée en terre cuite et peinte de couleur naturelle, est à genoux sur le monument, les mains jointes et le visage tourné vers l'évangile du maître autel.

On montre encore, au Conquet, la petite maison qu'il occupait et qui sert aujourd'hui d'oratoire aux pieux habitants de cette ville, qui ont pour le saint ecclésiastique une vénération particulière. Michel Le Nobletz savait l'hébreu, le latin, le français, le breton, le grec. Il savait par cœur la Bible grecque. Il a composé des cantiques en breton.

Il avait écrit un journal de ses missions, dont on lit quelques fragments dans sa vie, publiée en 1666 ». (De Kerdanet. Notices sur les écrivains et les artistes de la Bretagne 1818).

On a retrouvé le journal du charitable missionnaire en 1839.

(M. de Garaby).

 © Copyright - Tous droits réservés.