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14 Septembre. Saint ODILAR, Evêque de Nantes, et autres Saints qui ont occupé ce siége.

En 776, il succéda au pieux Déomar, et montra tant de lumières et de vertus, qu'il jouit d'une très-grande autorité.

En 792, Charlemagne le chargea d'examiner si le bourg de Loiré, en Anjou, était du domaine royal. L'information fut favorable au prince et l'on ne tarda pas à y bâtir une maison pour le souverain.

Le nom d'Odilar figure dans une donation que Charlemagne fit, en 797, au couvent de Prumière. Le prélat mourut en 804, après avoir illustré par sa science, sa piété et sa justice, un siége qu'avaient rendu si brillant tant de saints évêques que nous allons énumérer.

Saint Clair, fut l'apôtre de la contrée. Ennius lui succéda ; et, profitant des édits par lesquels Constantin autorisait à construire des églises chrétiennes, il établit dans sa ville épiscopale le premier temple catholique. Il seconda puissamment la piété des fidèles, qui élevèrent une église sur le lieu de la sépulture des saints martyrs Donatien et Rogatien. Le pieux prélat était très-éloquent, et se servait de la puissance de son talent, pour multiplier et sanctifier les adorateurs du vrai Dieu. Il mourut en 330.

Saint Similien. Ce digne prélat, sous le règne très-cruel de Dioclétien et de Maximien, se montra intrépide, et dirigea avec prudence le vaisseau mystique qui lui était confié. Pour défendre son troupeau, plus d'une fois le bon pasteur brava la fureur des loups : souvent il eut à souffrir de leur rage déchaînée contre lui. A l'aide de Dieu, il leur échappa ou sut les dompter. Il ensevelit de ses propres mains les dépouilles vénérables de deux héros de la religion, Donatien et Rogatien ; enfin il vit la paix rendue à l'Eglise. Vainqueur des orages, il fut le premier prélat qui, dans Nantes empourprée du sang de tant de pontifes de la religion chrétienne, vit naître de beaux jours. Après avoir donné de nombreuses preuves de sainteté, il se reposa dans le Seigneur.

Saint Evemère. Saint Geoffroi, septième évêque de Nantes, d'après le P. Augustin du Paz.

Saint Epiphane, d'une famille noble de l'Anjou, fut sacré en 502.

Il assista au premier concile d'Orléans, en 511, et contribua à la répression de divers abus. Le concile de Vannes, en 465, avait défendu d'exercer la divination par l'inspection des premières lignes, à l'ouverture des livres saints ; ce qu'on appelait le sort des Saints. Les Pères du concile d'Orléans renouvelèrent cette défense.

Il fit le pélerinage de Jérusalem, en apporta des reliques de saint Etienne, qu'il donna à sa cathédrale, et bâtit, en l'honneur du premier martyr, une chapelle, près de l'église des saints martyrs Donatien et Rogatien, et y fut enterré en 527.

Saint Félix et saint Pâquier. Voir leurs vies.

Après saint Odilard, d'autres prélats se sanctifièrent sur le trône épiscopal de Nantes. Il eut pour successeur Alman, qui remplit les fonctions épiscopales avec honneur. C’est peut-être lui qu'on honore en Anjou sous ce nom. En 812, il reçut avec bonté saint Benoit de Macerac, ainsi que ses neuf compagnons ; et plaça sainte Avenie sœur du pieux fugitif, dans une communauté de vierges.

Il mourut en 816.

Saint Gobard, martyr, et saint Bernard, digne élève de l'immortel abbé de Clervaux, portèrent depuis la houlette, à Nantes, avec la plus grande édification.

(M. de Garaby).

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