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LE BIENHEUREUX VINCATON

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3 Janvier. Le Bienheureux VINCATON.

En 820, Reinier monta sur le siége épiscopal de Vannes, et eut le soin de s'entourer d'excellents ecclésiastiques. Vincaton fut du nombre. Instruit, vertueux, zélé, il faisait chérir la religion. Il était ami de cinq confrères également éclairés et charitables. Ils résolurent de quitter leurs bénéfices, pour ne s'occuper que de la grande affaire du salut. Ils se fixèrent au confluent de la Vilaine et de l'Oust, dans une profonde forêt, au quartier Rodon, d'où vient le mot Redon.

Leurs exercices furent la prière, les jeûnes, les veilles, l'étude et le travail des mains. Vincaton rivalisait de ferveur avec ses pieux compagnons. L'un d'entre eux, le bienheureux Lohemel, fit un bel éloge de ce fidèle serviteur de Dieu, à la cour du roi Nominoé. Il y était envoyé, pour défendre les propriétés du couvent contre d'injustes réclamations.

« Avec notre abbé Convoyon se trouve un homme vénérable, dit le religieux avocat ; c'est Vincaton. Son origine est illustre. Il a été très-connu de Rorigon. Ce comte l'honorait de son amitié et prenait volontiers ses conseils.

Pendant que ce religieux vivait dans le siècle, il jouissait de grands biens. La pauvreté est maintenant son partage ; parce qu'étant recommandée dans l'Evangile, il espère qu'elle sera la source de son bonheur dans le ciel ».

Le juste était d'autant plus louable dans son dénument volontaire, qu'il avait tout donné aux indigents. Par le bon exemple, il contribua à faire venir plusieurs élus dans le nouveau monastère. Un autre Vincaton quitta les pompes dont il était entouré dans le monde, pour s'ensevelir dans une humble retraite. Ce seigneur donna toutes ses richesses à la sainte maison qu'il adoptait désormais pour séjour, Il lui assurait ainsi de nouveaux moyens de soulager les pauvres, d'accueillir les étrangers, de fournir une honnête existence aux hommes privés de fortune, qui voudraient s'y retirer. Les monastères étaient les châteaux du peuple, l'asile des sciences, des lettres et des arts ; des écoles et des hospices y étaient adjoints.

Créer et doter des refuges pour le malheur, pour l'innocence, pour le repentir, comme pour toutes les connaissances divines et humaines, pour toutes les vertus, pour l'exercice de toutes les œuvres de miséricorde : c'était agir dans l'intérêt général. On doit de la reconnaissance à ceux qui l'ont fait et qui joignaient à ce service l’exemple de toute une vie consacrée aux bonnes œuvres et à l'édification : secours dont tous les mortels ont toujours besoin.

(M. de Garaby).

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