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VIE DE SAINT VITAL, abbé

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16 Septembre. Saint VITAL, Abbé.

Il naquit vers le milieu du onzième siècle, au village de Tierceville, à trois lieues de Bayeux. Son père se nommait Reinfroi et sa mère Roharde. Ils faisaient cultiver leurs biens et en employaient la meilleure partie en charités. Ils donnèrent à Vital un maître qui lui fit faire des progrès dans les lettres et dans la piété.

Après les humanités, il quitta ses parents, pour chercher d'autres maîtres, et se perfectionna tellement dans les sciences, qu'à son retour il fut ordonné prêtre et devint aumônier de Robert, comte de Mortain, et en reçut une prébende de la collégiale de cette ville.

Dix ans après, il quitta son bénéfice, vendit son bien, en donna le prix aux pauvres, se retira dans les rochers de Mortain, y reçut d'autres ermites ; et, en 1092, alla se joindre à Robert d'Arbriselle, dans la forêt de Cram.

Il devint son collaborateur pour la direction des solitaires et pour la prédication.

En 1105, il se retira dans une forêt près de Fougères. Ses cent cinquante ermites le prièrent de demander un vieux château voisin de Savigni ; il l'obtint et y fonda une abbaye qui devint un des plus célèbres monastères de France. Il parcourut différentes contrées, prêchant la pénitence et en donnant l'exemple. Il assista au concile de Reims et y prêcha avec tant de force, que Calixte II déclara qu'il n'avait jamais entendu si bien représenter les obligations des papes.

En 1120, il transféra en un lieu plus éloigné les religieuses qui étaient à la porte de son monastère. La même année, il prêcha encore en Angleterre, et y fit de nombreuses conversions. Quoiqu'il parlât en langue romane, ou français du temps, ceux même qui ne le comprenaient pas étaient touchés de ses discours.

En 1122, il tomba malade au prieuré de Dampière, que le roi Henri Ier lui avait donné trois ans auparavant. Le 16 Septembre, muni des sacrements, il se trouva le premier à l'église pour matines ; et, après les avoir chantées et commencé l'office de la Vierge, il expira saintement, âgé de plus de soixante-douze ans.

(M. de Garaby).

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