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VIE DU BIENHEUREUX YVES MAYEUC

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20 Septembre. Le Bienheureux YVES MAYEUC, Évêque.

Il naquit en 1462, dans la paroisse de Plouvorn, à 4 lieues de Morlaix, de riches marchands, qui l'élevèrent dans la crainte de Dieu et le firent étudier à Saint-Pol. Il fit de grands progrès dans la science et dans la vertu. En sortant de philosophie, il vint à Morlaix instruire les enfants d'un opulent bourgeois. La réforme fut établie au couvent des dominicains de cette ville. Yves s'y consacra à Dieu et fut envoyé à Nantes, où il fit quatre ans de théologie. En 1489, confesseur au couvent de Rennes, il y dirigea la conscience d'Anne, duchesse de Bretagne, fille de François II, vingt-cinquième duc de cette province.

Charles VIII le prit aussi pour guide spirituel et lui donna le titre d'aumônier de la reine Anne, avec une forte pension, dont l'humble religieux ne disposa qu'avec la permission de ses supérieurs. Il obtenait de la princesse d'abondantes aumônes pour les pauvres honteux.

Il fut obligé, par la cour et par le vicaire-général de son ordre, d'accepter le siége de Rennes, et reçut a genoux ses bulles signées, le 29 Janvier 1507.

Le jour de son installation, il tint table ouverte pour les pauvres, qu'il servit et qu'il gratifia chacun d'une pièce d'argent. Il garda son habit de frère-prècheur, et de ses règles tout ce qui était compatible avec ses fonctions, surtout le jeûne de sept mois. Il appela auprès de lui quelques religieux sages et savants, qui le secondèrent dans ses travaux pour le salut des âmes.

La première année de son épiscopat, il signala sa bienfaisance et son courage par son assiduité à soulager et à administrer les Rennais atteints de la peste.

La reine Anne et les deux rois successivement ses époux, qui l'avaient choisi pour confesseur, ne purent que rarement le voir. En 1515, le vertueux prélat prononça l'oraison funèbre de Louis XII, à Notre-Dame de Paris, rendit ses hommages au nouveau monarque, François Ier, et se hâta de rentrer dans son diocèse, auquel il continua de donner les soins les plus assidus. Il travailla avec fruit à réformer son clergé ; et, avec l'appui de François Ier et de Claude de France, il rétablit la régularité dans l'abbaye de saint Georges de Rennes.

Il s'était réservé une chambre au couvent de Bonne-Nouvelle et s'y renfermait, quand sa charge ne l'appelait point ; mais il trouva une solitude plus tranquille à la maison épiscopale de Brutz : après ses visites pastorales, il y cherchait le repos en Dieu. Mais là, comme ailleurs, il était accessible aux malheureux ; il les logeait dans sa demeure, les servait, mangeait avec eux et leur procurait ce dont ils avaient besoin. Il faisait venir des maîtres artisans qu'il payait, pour apprendre leur métier aux jeunes pauvres. Il visitait les malades, assistait aux funérailles et y officiait souvent. Il fit de prodigieuses largesses dans la capitale de la province et à Brutz, pendant une famine. Un jour il partagea sa grande robe blanche entre quatre indigents qu'il trouva presque nus dans un temps très-froid. Encore plus zélé pour faire l'aumône spirituelle, il administrait les sacrements, enseignait le catéchisme, s'appliquait sans relâche à la prédication. Il parvint à faire quitter la contrée à ceux qui commençaient à y répandre les nouvelles erreurs.

Le 15 Septembre 1541, il fit poser en son nom la première pierre du portail de sa cathédrale, à la construction duquel il contribua généreusement. Il était alors dangereusement malade a Brutz ; il y reçut les sacrements avec une ferveur exemplaire et mourut le 20 Septembre 1541.

(M. de Garaby).

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