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VIE DE SAINTE JIES, vierge et martyre |
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18 Septembre. Sainte JIES, Vierge et Martyre.
Elle naquit en Irlande, vers 430, et fut gagnée au christianisme, en 454, par saint Patrice l'Ancien. Déplorant le malheur de n'avoir pas connu et servi Dieu dès son enfance, elle cherchait à l'en dédommager par sa ferveur. Tout le monde admirait sa piété et sa charité. Animée du désir de servir le divin maître dans les solitudes de l'Armorique, elle vint avec saint Fingars et 777 pieux compagnons, dont sept étaient évêques et avaient été baptisés par saint Patrice. La retraite, la prière, le chant des louanges de Dieu, la mortification, le jeûne, le travail, les œuvres de miséricorde firent les délices de ces âmes célestes, et Jies rivalisa d'ardeur avec les plus zélées pour la gloire du Très-Haut et l'édification du prochain.
Le ciel permit qu'elle joignit la palme du martyre à la couronne des vierges. Théoderic, qui craignait que Fingars et ses nombreux compagnons ne fussent les partisans de son oncle Maxence, profita de l'antipathie des Bretons contre les Scots qui venaient souvent désoler les rivages de l'Armorique. Il fit massacrer des personnes qui ne cherchaient que la paix et le ciel. Car c'est dans la Petite-Bretagne qu'il faut placer leur martyre. Ce sentiment est plus probable que celui qui les fait périr dans la Cornouaille anglaise.
Notre sainte et ses fidèles compartriotes expirèrent, en pardonnant à leurs meurtriers qui se méprennaient si cruellement.
Dieu révéla par des prodiges l'innocence de ses élus, et l'on s'empressa de réparer une trop funeste erreur. Des autels furent élevés aux généreuses victimes. Un bourg de Cornouaille prit le nom de sainte Jies, et se distingua par sa tendre dévotion pour l'héroïne.
(M. de Garaby).
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