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SAINTS, CLOCHES, FONTAINES, PIERRES GUÉRISSEURS EN BRETAGNE

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Les saints d'origine celtique dit M. Le Goffic, sont nombreux comme « les Sables de la Mer ».

« Les saints guérisseurs ne se trouvent pas tous dans le calendrier grégorien, et le peuple breton a tôt fait de procéder à des canonisations comme dans les premiers temps de l'Eglise » [Dr A. Giffo - Thèse médecine, Montpellier, 1913].

Voici d'ailleurs quelques-uns des plus invoqués parmi ces saints guérisseurs :

Notre-Dame de Roscudon, préserve les familles des épidémies ;

Notre-Dame de Comfors, en Meilars, guérit les bègues, et les enfants qui tardent à parler.

Notre-Dame de Kérinec, en Poullan, accorde la guérison des douleurs (en breton : « ar Reemn »).

Notre-Dame de Kergoat, en Quéméven, préserve des hémorragies.

Notre-Dame de Tréguren, en Eden, donne du lait aux nourrices.

Sainte Anne, connue sous le nom de sainte Anne La Palu, dans le fond de la baie de Douarnenez, est invoquée pour toutes les maladies. On doit faire trois fois le tour de la chapelle, boire de l'eau de sa fontaine et suivre la procession [Dr A. Giffo - Thèse médecine, Montpellier, 1913].

Pour vous défaire d'une toux rebelle, venez à Trébalu, à l'extrème-pointe du Finistère, et rendez-vous à la fontaine de Saint-André. Vous lui demanderez votre guérison mais vous ne serez débarrassé de votre toux qu'après avoir mis la fontaine complètement à sec [Dr Dujardin - Chronique médicale, octobre 1933].

Sain André, dont les sanctuaires les plus fréquentés sont ceux des communes de Plogoff et de Saint-Evarzec, préserve de la coqueluche et en débarrasse les enfants.

Saint Jean guérit les maux d'yeux chez les personnes âgées [Dr A. Giffo - Thèse médecine, Montpellier, 1913].

Saint Tugen accorde la grâce d'éviter les morsures des chiens enragés.

Saint Laurent en Goulien est reconnu comme le guérisseur des coliques fatales aux nourrissons.

Saint-They, en Cléden-cap-Sizun, est très renommé pour le rhumatisme en général (« fouan Izili »).

Saint Gwennec est invoqué pour préserver et guérir de la petite vérole.

Saint Primel et Saint Conogan sont avec Saint-Sébastien en Trénevoc et Saint Vio en Triguennec, les guérisseurs attitrés de la fièvre.

Saint Ronan, en Locronan, passe pour rendre fécondes les femmes stériles qui viennent le prier, le jour du grand pardon, qui a lieu tous les sept ans, la grande Troménie.

Sainte Gwen est priée par les nourrices pour faire monter leur lait. Pour obtenir la grâce demandée, la nourrice doit vider la fontaine dédiée à cette sainte, puis elle retourne à sa demeure et pendant que la fontaine se remplit le lait revient.

L'eau de la fontaine de la Chapelle de Sainte-Brigitte en Esquibien possède les mêmes propriétés [Dr A. Giffo - Thèse médecine, Montpellier, 1913].

Dans la Chapelle de Notre-Dame du Mont, près de Montcontour, saint Méan., qui guérit de la folie, et qui voisine avec 5 autres saints guérisseurs :

Saint Mamert, au ventre ouvert, aux entrailles enroulées en forme de boudin, soulage les douleurs abdominales.

Saint Livertin qui tient son chef à deux mains, on l'invoque pour les maux de têtes.

Saint Hubert, propice aux ennuyés.

Saint Houarniaule qui tient en laisse un loup perché sur 4 pattes en forme d'allumettes, garantit de la peur.

Saint Lubin qui d'un geste bénisseur console les affligés.

On invoque Notre-Dame de la Clarté pour les maladies des yeux.

Saint Méan guérit la gale des mains. « Drong San Méan ».

Saint Efflam, les brûlures de la flamme et autres inflammations cutanées.

Saint Urlo, fondateur de l'abbaye de Quimperlé, « la goutte qui fait hurler ».

Sainte Noyale, décapitée par ordre d'un seigneur cruel, au Bizo en Bignon, est invoquée contre les maux de tête.

Saint Vincent-Ferrier, patron de Vannes, mort de la fièvre, contre les pyrexies.

Saint Maudez ou Maudet, qui purgea les reptiles de l'île Saint-Maudez, guérit les piqûres de vipères, de même que Saint-Cado, qui débarrassa de ces animaux l'île Saint-Cado en Belz [Dr P. Delaunay - Médecine internationale illustrée, juin 1930].

Aux environs de Pleubian (Côtes-du-Nord, aujourd'hui Côtes-d'Armor), les femmes stériles se rendent à la Chapelle de Saint-Nicolas, et se frottent le ventre, à le statue du bienheureux, pendue au bout d'une corde. A Carentoir (Morbihan) ceux que tourmente le « mal de dents » mordent une pierre scellée dans le mur sous la statue de sainte Apolline.

Les Bretons qui pour se préserver des épidémies, viennent au pardon de la Chapelle de Saint-Nicomède près de Saint-Nicolas des Eaux, en Pluméliau (Morbihan) ont soin de laisser croître leur barbe, bien avant le premier samedi d'août et, le matin de la fête, se font raser sur le banc de pierre qui borde les trois piscines.

A Réguiny (Morbihan), on plonge le crâne de Sainte-Claire dans un bassin dont l'eau, ensuite, guérit les yeux malades [Dr P. Delaunay - Médecine internationale illustrée, août 1930].

Voici enfant de 14 mois qui ne marche pas encore. Ses parents le portent au cimetière des Saints à Lianrivoare. Là, tout le monde se déchausse et on fait faire à l'enfant neuf fois le tour du cimetière. A chacun des angles de l'enclos, nos gens s'arrêtent et disent un Ave Maria. Demandez au papa les résultats. Il vous dira que les neufs tours finis, l'amélioration du bébé est manifeste.

De jour, une fillette était sujette à de grandes peurs sans motifs, et elle avait la nuit, des terreurs qui réveillaient la maisonnée. On la conduit à Lanildut et on demande sa guérison à saint Gildas. Le rite est de tremper la chemise du malade dans l'eau de la fontaine, après quoi on va prier dans l'église et on fait brûler un cierge devant la statue du saint (DrDujardin - Chronique médicale, novembre 1935). Sainte Guen teir bron, comme sainte Gwentrok, sont invoquées par les femmes enceintes qui lui demandent de protéger leurs grossesses [Dr Robet - La médecine populaire et les saints protecteurs de la maternité. Thèse de Lyon, 1936].

La Vierge, sainte Anne, sainte Brigitte, sainte Gwentrok, sont les saintes les plus fréquemment invoquées au moment de la naissance [Dr Robet - La médecine populaire et les saints protecteurs de la maternité. Thèse de Lyon, 1936].

M. Anatole Le Braz, qui a composé une liste de 200 saints bretons, a remarqué que chacun d'eux préside à une forme de maladies : « Parmi les 200 saints que j'ai relevés, dit-il, je n'en ai pas trouvé un seul qui n'ait pas une spécialité curative. Il n'en est pas non plus, qui n'ait pas sa fontaine sacrée » [Dr Cabanes - Remèdes d'autrefois, Bulletin archéologique, 1893, p. 317].

 

Appendice.

Les remarques précédente, ont suffisamment montré la confiance naïve des Bretons, dans leurs saints guérisseurs. Leur vénération s'étendant peu à peu et pour des causes multiples et diverses, à tout ce qui entourait le culte de leurs vénérés protecteurs, ils en sont venue à attribuer la même puissance de guérison aux statues, aux fontaines, aux cloches, aux pierres mêmes, et à la terre des lieux de pèlerinage.

Quelques exemples encore montreront mieux comment d'un culte légitime on en est arrivé parfois à des croyances superstitieuses et même à des pratiques plus ou moins païennes et immorales.

CLOCHES GUÉRISSEUSES.
A 3 km. de Pontivy (Morbihan), la petite église de Stival retient l'attention des archéologues par son portail flamboyant, sa charpente polychrome, en carène renversée, ses admirables vitraux, enchassés dans les fenêtres en tiers-point, de l'époque de la Renaissance, et enfin par la présence d'une cloche guérisseuse de l'époque carolingienne. Cette cloche en cuivre est communément dénommée dans le pays « bonnet de saint Mériadec ». Sur le même métal que revêt une robe de dentelle se lit cette inscription énigmatique « Pictus ficioti ».

Les pèlerins viennent chercher à son contact, la guérison des céphalées persistantes et le prêtre la pose sur leurs têtes et les en coiffe.

Cette cloche antique porte le nom du pieux anachorète dont les vertus édifièrent les habitants des rives du Blavet aux temps mérovingiens, et qui plus tard devait occuper le siège épiscopal de Vannes [Dr Halgan - Président de la Société archéologique de la Loire-Inférieure. Chronique médicale, janvier 1928].

La cloche de Saint-Pol-de-Léon, une des plus anciennes de France, est conservée dans la cathédrale de Saint-Pol-de-Léon, sous le nom breton de « Anh Hyr Glass » ou « La longue » verte, dénomination indiquant à la fois sa forme et sa couleur. On la sonne depuis des temps immémoriaux, au-dessus de la tête des pèlerins, pour rendre l'ouïe aux sourds et pour préserver des maux de tête ceux qui sont sujets aux migraines [Dr R. - Chronique médicale, numéro de novembre 1927].

CROYANCES AUX FONTAINES GUÉRISSEUSES.
Les sources et les fontaines ont encore de nos jours, un grand succès populaire. On les trouve un peu partout, mais il y en a qui sont particulièrement célèbres et très fréquentées. « Les effets curatifs de ces fontaines, écrit Anatole Le Braz, sont innombrables, et si l'on voulait tenter seulement une nomenclature, c'est un véritable codex qu'il faudrait rédiger ».

« D'une façon générale, on peut affirmer que chaque source a son mal déterminé contre lequel elle est toute puissante ».

.... Comme les fontaines, autrefois dédiées aux nymphes et aux dieux et auprès desquelles on retrouve encore des ex-votos, témoignant de guérisons miraculeuses, les fontaines dédiées aux saints en Bretagne, opèrent de non moins merveilleuses guérisons.

C'est ainsi que celle de Notre-Dame de la Clarté guérit les maux d'yeux, celle de Saint-Bieury préserve de la rage à condition qu'on en fasse trois fois le tour, la bouche pleine d'eau.

A la fontaine de Saint-Brieuc, on guérit les membres malades, pourvu qu'on ait pris soin d'apporter 9 poupées d'étoupe quêtées dans 9 maisons où se trouve une femme du nom de Marie.

A Locminé, les femmes, après avoir bu un peu d'eau à l'une des 7 fontaines de l'église Saint-Nicodème montent dans clocher, et là, il leur suffit de de s’asseoir quelques secondes dans un vieux fauteuil pour être assurées d'une naissance dans les plus brefs délais [Dr Robet - La médecine populaire et les saints protecteurs de la maternité. Thèse de Lyon, 1936].

A Plouer (Côtes-du-Nord, aujourd'hui Côtes-d'Armor) pour savoir de quel sexe sera l'enfant qui doit naître. on va à la fontaine voisine poser à la surface de l'eau, une chemise de garconnet, une chemise de fille : celle qui surnagera le plus longtemps donnera la réponse [Dr Robet - La médecine populaire et les saints protecteurs de la maternité. Thèse de Lyon, 1936].

A Pont-Croix (Finistère), les femmes qui vont être mères vont boire de l'eau à la fontaine de Notre Dame de Roscudon [Dr Robet - La médecine populaire et les saints protecteurs de la maternité. Thèse de Lyon, 1936]. La fontaine de Notre-Dame de Tréguron à Gouézec, passe pour donner du lait aux nourrices : pour cela, il faut « qu'elle fasse trois fois le tour de la chapelle, corsage déboutonné. Après chaque tour, s'arrêter à la fontaine, s'y laver les seins, puis rentrer à l'église dire cinq pater et cinq ave, et verser dans un tronc son aumône » [Dr Robet - La médecine populaire et les saints protecteurs de la maternité. Thèse de Lyon, 1936].

La fontaine de Notre-Daine de Tréguron également à Edern, comme celle de Gouézec, passe pour donner du lait aux nourrices, pour cela, il faut qu'elles laissent tomber dans l'eau trois épingles de leurs corsages [Dr Robet - La médecine populaire et les saints protecteurs de la maternité. Thèse de Lyon, 1936].

« Près de Lesneven, les mères vont à la fontaine de Sainte Azénor, à Closmeur ; le rite consiste à vider la fontaine au moyen de bassins ou d'écuelles en récitant des prières, et à boire ensuite un peu d'eau de la source. Au fur et à mesure que la fontaine se remplit, les seins de la femme doivent se gonfler de lait » [Dr Robet - La médecine populaire et les saints protecteurs de la maternité. Thèse de Lyon, 1936].

M. Le Goffic, rapporte qu'il a fallu récemment boucher la fontaine de Saint-Maudez à la Croix Helleau pour empêcher les paysans d'y plonger sept fois de suite leurs nouveau-née, complètement nus, hivers comme étés, afin d'éprouver leur résistance.

REMÈDE POPULAIRE CONTRE LA COQUELUCHE.
Il consiste à donner à boire au malade de l'eau de la fontaine de Lézerat en Ploumogner (Finistère), mais il faut que cette eau ait été puisée avant le lever du soleil [Dr Dujardin - Chronique médicale, avril 1934].

En Bretagne, à Plélauff (Côtes-du-Nord, aujourd'hui Côtes-d'Armor) et Plouvéon (Finistère), on jette dans la fontaine Saint-Divy, la chemise de l'enfant atteint de coliques ; si le linge surnage, le malade guérira ; s'il plonge, il mourra !

A Lomarch en Crach [Morbihan) on couche les coquelucheux dans un cercueil mérovingien qui est, dit-on, le tombeau de saint André [Dr P. Delaunay - Médecine internationale illustrée, juillet 1930].

CROYANCE AUX PIERRES GUÉRISSEUSES.
En Bretagne, le premier dimanche de carême, les jeunes ménages des environs de Rennes, allaient sauter, en fredonnant une chanson rituelle, par-dessus la « pierre des Epousées ».

Aux alentours de Plouarzel et de Saint-Ronan (Finistère), les couples se rendent au coucher du soleil, sur la tombe de Kerloas. au menhir de Kerviatoux en se frottant le ventre, de concert, aux bosselures du monument. Le mari en espère postérité mâle, la femme autorité sur son époux.

Par les nuits, sans lune, les femmes stériles, de Locronan (Finistère), vont s'allonger les bras en croix, la face tournée vers le ciel, sur la jument de pierre, ar gazekven, qui servait, dit-on, de monture à saint Renan.

En Bretagne, une pierre sise à Plouescat (Finistère) renferme dans une de ses nombreuses excavations, de l'eau qui est souveraine contre les maladies du bétail et des humains.

Sous le patronage de saint Samson, le goutteux pourra frotter son épaule à la cassure de l'ancien menhir phallique de Roshuel (Finistère).

Près de Quimpily (Morbihan), une antique statue qu'on appelait « la sorcière de la garde » (Groac’h er Gonard), reçut les offrandes des paysans, des malades, des jeunes gens enamourés, et des accouchées qui venaient se baigner dans la cuve placée à ses pieds [Dr P. Delaunay - Médecine internationale illustrée, mai 1930].

Le menhir de Kerloaz (lieu de douleur), en Plouarzel, a deux espèces de mamelles et se termine en cône par les deux bouts. Les nouvelles mariées y mènent leurs maris, leur font baiser la pierre pour être maîtresses chez elle.

Une superstition bizarre porte les hommes et les femmes se frotter le nombril contre ce menhir, pour engendrer plutôt des garçons que des filles et la pierre est usée et polie à la hauteur de la ceinture [Dr Cabanes - Remèdes d'autrefois, Bulletin archéologique, 1893, p. 317].

A Plemeur-Bodou (Côtes-du-Nord aujourd'hui Côtes-d'Armor), pour donner de la force aux enfants et aux jeunes gens, on leur frotte les reins, contre le rocher de Saint-Samson, près de la Chapelle dédiée à ce saint ; le rocher du même nom à Trégastel aurait une échancrure usée par les pélerins (de même que le menhir de Landunnevez ou Landunvez en Finistère) où l'on se frictionne l'épaule [Dr Cabanes - Remèdes d'autrefois, Bulletin archéologique, 1893, p. 317].

En passant par Giminale (?), les pélerins qui se rendent au pélerinage de Saint-Jean-du-Doigt, se frottent le dos contre la plus élevée des 13 pierres mégalithiques, de forme ovale, appelée Bez-an-lnkinérez (tombeau de la fileuse) dans l'espoir d'étre préservés de rhumatismes [Dr Cabanes - Remèdes d'autrefois, Revue des traditions populaires, t. VIII, 93].

En grimpant ou en s'asseyant sur des pierres, on peut en retirer des avantages précieux pour la santé. Lors de la procession de Saint-Ronan, les paysannes fiévreuses, ou sujettes à des maladies nerveuses, ne manquent pas de s'asseoir dans une anfractuosité du roc, sorte de chaise naturelle, où le saint venait autrefois méditer [Le Braz Anatole - Au pays des pardons].

Une légende bretonne veut que saint Conogan, patron de la paroisse du Beuzit (en Bretagne) ait traversé l'océan dans une auge de pierre. On s'étend dans cette auge, où l'on se frotte contre elle, pour se délivrer de rhumatismes ou de toutes sortes de douleurs nerveuses. Quant à la fontaine, voisine de la chapelle, elle aurait la propriété de guérir les maux d'yeux [Combry - Voyages dans le Finistère en 1794-1795, t. II, p. 170].

A Plougrescant (C.-d.-N. aujourd'hui Côtes-d'Armor), la boue grattée dans le lit d'une ancienne fontaine, sous le tombeau de saint Gonéry et portée en amulette pendant neuf jours, chasse la fièvre.

La terre prise sous la niche de la statue de saint André à Plouvenez-Lochrist, et mise dans les chaussures de l'enfant coquelucheux, guérit sa toux.

Celle de l'île Saint-Maudez, délayée dans de l'eau, du sucre et du miel, et avalée, se révèle anthelminthique [Dr P. Delaunay - Médecine internationale illustrée, août 1930].

Autrefois, les femmes infécondes, qui voulaient avoir des enfants, allaient se frotter le ventre contre certains menhirs, tel par exemple, le menhir de Kervéatou, près de Plouarzel et celui de Moëlan ou encore le menhir de Saint Cado près de Ploërmel, et celui de Kerangallou près de Trégunc [Dr Robet - La médecine populaire et les saints protecteurs de la maternité. Thèse de Lyon, 1936].

Toutes ces pratiques, plus ou moins bizarres, comme nous venons de le voir sont les restes du culte phallique et le vestige des religions ancestrales très en honneur autrefois en pays Celte, et qui de plus en plus sont en voie de disparition.

(Paul Romieux).

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