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VIE DE SAINT GOUEZNOU, évêque ; SAINT MAIAN et SAINTE TUGDONIE

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25 Octobre. Saint GOUEZNOU, Evêque ; saint MAIAN, Abbé, et sainte TUGDONIE, Religieuse.

Ils durent le jour à d'illustres Bretons qui leur inspirèrent de grands sentiments de piété. Goueznou, après la mort de leur mère, bâtit un oratoire à quatre mille de Brest, non loin de la côte et de l'écueil appelé Rotz huzan. Le lieu prit le nom de son pieux habitant, et se nomme Langueznou.

Conomor, seigneur du canton, chassant dans les landes et les bois où le pieux ermite s'était retiré, le visita et fut touché de ses vertus. Pour seconder le charitable dessein qu'avait le serviteur de Dieu de construire un vaste monastère, afin de recueillir tous ceux qui voudraient se sanctifier dans la solitude, le comte généreux lui accorda autant de terre qu'il en désirait.

Goueznou renferma assez de terrain pour y vivre en travaillant avec ses religieux. Vers 640, il bâtit son couvent, à l'aide des secours que la charité des fidèles du pays s'empressa de lui donner. Son frère, saint Maian ou Majan, qui était ermite, conduisit les bâtiments, et réussit surtout dans la construction du chœur de l'église.

On ne peut trop admirer le zèle de l'abbé Goueznou, pour la sanctification de ses disciples. Sans cesse il éloignait d'eux tous les obstacles au recueillement et à la perfection. Il écartait surtout des approches de la communauté les personnes du sexe, croyant, avec raison, qu'il fallait préserver les hommes de Dieu du moindre soupçon de familiarité avec elles.

Il assista avec son frère aux funérailles de saint Hervé.

Depuis, Goueznou, aussi appelé Grednou et Gouenou, gouverna l'église de Léon et fit briller toutes les vertus d'un évêque éclairé, zélé et prudent.

Après vingt-quatre ans d'un épiscopat fécond en bonnes œuvres, il alla avec son frère saint Maian visiter saint Corbase, qui construisait une maison religieuse à Quimperlé. Pendant l'entretien qu'ils eurent avec ce vertueux abbé, on loua fort la structure du monastère et surtout du chœur de l'église de Langouesnou. L'architecte, chargé de la nouvelle construction, crut que ces éloges ternissaient sa réputation et qu'on ne ferait nulle estime de son ouvrage. Son dépit devint si furieux qu'il ne craignit pas de s'attaquer à la personne sacrée de l'évêque. Travaillant dans un lieu très-élevé, il le vit passer dessous, et aussitôt il laissa tomber, comme par accident, son lourd marteau, qui blessa mortellement le saint à la tête. Le bon pasteur pardonna sa mort à son meurtrier et expira le 25 Octobre 675. Saint Corbase l'enterra à Quimperlé.

Peu de temps après, saint Maian, frère du prélat, dont Dieu manifestait la sainteté par des miracles, revint à Quimperlé, réclama ses dépouilles, et en plaça une partie dans la cathédrale de Léon, et l'autre au monastère de Saint-Goueznou.

On dit que ces deux saints avaient une sœur, sainte Tugdonie, retirée dans un couvent de vierges, et que saint Paul Aurélien avait bâti ce monastère à Loc-Ronan-ar-Fang.

(M. de Garaby).

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