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VIE DES SAINTS MARTYRS D'OCCISMOR

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11 Janvier. Les saints Martyrs d'Occismor.

On assure que cette ville, située dans la commune de Plouneventer, était habitée en 409 par une colonie romaine si dévouée au christianisme, qu'on l'appelait partout la Cité sainte, et son territoire le Monde de perfection.

Elle avait pour reine une princesse d'une haute piété nommée Thérèse.

Des idolâtres survinrent et voulurent détruire la paix et l'union dont on jouissait dans cette sainte ville. Ils attaquèrent les Occismes, les chassèrent de leur cité et remportèrent sur eux une grande victoire, dans le pays qu'on nomme Saint-Servais. Le combat avait été si désastreux, que le sang des Occismes avait rougi toutes les eaux du Bouillard, et que le champ du combat avait reçu le nom de Lande des peines.

Cependant l'armée sainte n'avait pas été entièrement détruite. Il en restait quelques débris qui se retirèrent dans la terre de Rivoaré, en Bas-Léon ; et là, vaincus de nouveau par la multitude des barbares, ils consommèrent dans une autre bataille leur sacrifice à la foi de J.-Christ. Ces martyrs reposent dans le cimetière de Lanrivoaré. On fait monter la perte des Occismes dans les deux combats à 7777, qui suivant le calcul des Bretons, font 7 mille 7 cent 7 vingt et 7, que nous écririons 7847.

« Les Occismes avaient laissé après eux des monuments non équivoques de leur amour pour la religion, dans ce grand nombre de croix qu on retrouvait encore jusqu'en 1789, sur le sol de leur ancienne patrie. La tradition nous apprend que les premiers évêques de Léon, pleins de respect pour cette terre sainte, y avaient fixé quelque temps leur séjour » (de Kerdanet).

« Outre le cimetière commun de la paroisse de Lanrivoaré, il en est un autre dans lequel on n'enterre point aujourd'hui et dont l'entrée n'est permise que les jours de pardons ou de fêtes patronales de la paroisse. Il n'est même alors permis d'y pénétrer que tête et pieds nus ; parce que, selon la tradition, 7777 saints martyrs de la religion chrétienne y sont inhumés.

Ce cimetière est enclos d'un mur bas, un peu plus élevé du côté de l'occident et formé de ce côté d'arcades grossières, au milieu desquelles est un porche qui abrite une statue de la sainte Vierge.

Dans cet enclos, un vaste emplacement carré, pavé de dalles de pierres de toutes sortes de figures irrégulières, est encadré par une espèce de pavé de marbre noir. Sous ces dalles reposent les 7777 saints. La sottise ignorante peut seule mépriser et rejeter entièrement la tradition qui concerne ces martyrs.

Qu'était-ce donc que ces saints ? Un peuple entier habitant de la terre de Rivoaré, et qui, nouvellement converti au christianisme, a, dans une bataille, été massacré et détruit par une peuplade encore païenne habitant un canton voisin ». (De Frémenville, Antiquités du Finistère).

« La tradition est, à Lanrivoaré, qu'il s'est livré là une grande bataille. On y trouve un cimetière nommé des Saints ou des sept mille » (Cambri, Voyage dans le Finistère).

« En 1664, Alexandre VII approuva la confrérie de tous les saints à Lanrivoaré. Une tradition immémoriale en ce pays, et dans tout l'ancien évêché de Léon, porte à croire que le cimetière de Lanrivoaré contient les reliques de plusieurs martyrs. Le cimetière des saints martyrs est dans celui de la paroisse, entouré d'un mur, et personne n'y entre, sans se dépouiller de sa chaussure. Je puis vous certifier que l'on voit presque tous les jours des pélerins venir de tous côtés visiter ce cimetière » (Ilion, desservant de Lanrivoaré, 1er Juin 1839).

(M. de Garaby).

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