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VIE DE SAINT SECONDEL et SAINT FRIARD, solitaires

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1er Août. Saint SECONDEL et saint FRIARD, Solitaires.

Friard naquit vers 511, dans la paroisse de Besné près de Pont-Château. Ses parents, pauvres laboureurs, l'élevèrent pieusement et lui apprirent à mettre toute sa confiance en Dieu. Docile à leurs leçons, il répétait souvent : Notre secours est dans le nom du Seigneur ! Le vertueux villageois ennoblissait et sanctifiait tous ses travaux rustiques, en les offrant au Créateur. Son recueillement lui attira des railleries et de petites persécutions qu'il souffrit avec une courageuse douceur. Quelques grâces extraordinaires dont il fut favorisé publiquement, firent changer les esprits à son égard et lui méritèrent une vénération générale. Dans les transports de sa reconnaissance, il prit la résolution de quitter sa chaumière et sa famille, pour se donner tout à Dieu. Ce renoncement suppose en lui une grande charité. Car il est pénible de sacrifier le superflu, bien difficile de quitter l'utile, et presqu'impossible d'abandonner le nécessaire.

Il se retira avec Sabaude et le diacre Secondel, à Vendunite, île formée par la Loire. Ils y vécurent dans les rigueurs de la pénitence et dans l'union avec Dieu. Mais bientôt Sabaude regagna son monastère ; Secondel alla instruire les habitants de la campagne et revint satisfait d'avoir opéré quelques miracles. Sagement repris par Friard, il se repentit; et, quelque temps après, il mourut entre les bras de son charitable compagnon, qui l'enterra dans leur oratoire de l'île de Vendunite. La fête de saint Secondel est fixée au 29 Avril.

Friard ne sortit point de son île. Chaque jour l'éleva à un nouveau degré de perfection. De nombreux disciples vinrent se sanctifier sous sa direction. Humble et prudent, il arracha et fit brûler un bâton sec qu'il avait planté en terre et qu'on accourait voir reverdi.

Saint Félix, évêque de Nantes, et saint Friard étaient unis par une étroite amitié, qui enhardissait le pauvre ermite à nommer le prélat son frère. Félix avait approuvé le genre de vie de Friard ; il l'entretenait de tout ; et, appelé par le juste mourant, il vint l'administrer, prier avec lui, et il reçut son dernier soupir, le 1er Août 577.

(M. de Garaby).

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