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La mort de Louis XI causa quelques inquiétudes aux Cantons confédérés ; les pensions souscrites n'étaient pas entièrement payées ; on était aussi peu rassuré sur le sort des volontaires restés en France.

Sous la régence d'Anne de Beaujeu (pendant la minorité de son frère Charles VIII), la noblesse obtint le renvoi des Suisses qui avaient reçu de Louis XI, pendant les sept dernières années plus d'un million de florins du Rhin [Note : Le florin du Rhin (Gulden) valait 2 fr. 50].

Pendant leur retour au pays, les volontaires n'obéirent plus à leurs chefs ; ils pillèrent les contrées qu'ils traversèrent et devinrent pour la Suisse un véritable fléau ; ils auraient voulu rester en France. Des peines sévères allant jusqu'à la décapitation rétablirent l'ordre dans les Cantons.

Mais la France privée de ses mercenaires se trouva en mauvaise posture lorsque Maximilien fit un traité d'amitié avec les Suisses (1486). La guerre allait recommencer en Flandre.

Maximilien eut d'abord quelques succès avec ses volontaires sortis de Suisse sans autorisation, sous le commandement d'un capitaine allemand du nom de Schwartz Martin, ancien cordonnier de Nuremberg. Mais bientôt ses troupes, mal payées se débandèrent et beaucoup de Suisses passèrent au camp français. Charles VIII prit Saint-Omer, Thérouanne, Béthune.

En outre, de Suisse sortirent de nombreux volontaires, sans autorisation et le général français Philippe de Crèvecoeur, put former un petit corps d'armée.

Maximilien reprit la campagne avec de nouvelles troupes allemandes. Sa situation était en voie d'amélioration.

En effet l'armée française allait être occupée sérieusement par les troupes de la Ligue qui avait à sa tête le frère du roi, Louis d'Orléans, François II duc de Bretagne, le dernier de sa race, le prince d'Orange, Dunois, d'Albret, Comminges, etc., etc.

De l'issue de cette guerre devait dépendre la succession au duché de Bretagne. François II n'avait que deux filles, dont l'aînée Anne était demandée en mariage par d'Orléans, d'Albret et aussi Maximilien d'Autriche, devenu veuf.

(C. Rieger).

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