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Rôle et attitude du Tiers-Etat Breton dans la nuit du 4 Août 1789

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Rôle et attitude du Tiers-Etat Breton dans la nuit du 4 Août 1789. Ses conséquences.

 

I — LA NUIT DU 4 AOUT 1789 DANS SON ENSEMBLE.
Les désordres qui allaient sans cesse grandissant en province et à Paris joints à la rentrée des impôts qui devenait de plus en plus rare, pour ne pas dire nulle, déterminèrent l'Assemblée Nationale à tenir une séance au cours de laquelle seraient étudiés les moyens de remédier à ces désordres.

Dès l'ouverture de cette séance de nuit, l'avocat TARGET déclare :
« S'il est instant de donner au royaume une constitution pour assurer son bonheur et sa gloire, il est urgent de protéger la vie et les propriétés des citoyens » (Histoire de France par ANQUETIL).

Ce sage début fut suivi de la rédaction de plusieurs arrêtés qui ordonnaient à chacun de rentrer dans l'ordre et de payer les impôts existants, « les prétentions et les redevances accoutumées ».

Vint le tour de divers orateurs qui s'écartèrent complètement du sujet.

En premier lieu, voici le Vicomte de NOAILLES, cadet de famille sans fortune, appelé « Jean sans terre » par les siens.

Il propose que les droits féodaux soient rachetés par les communautés tandis que les dîmes seigneuriales, corvées et autres servitudes personnelles seraient abolies purement et simplement.

Après lui, tour à tour, le duc d'AIGUILLON, l'avocat LEGRAND et divers orateurs dépouillent la Noblesse et le Clergé de tous leurs revenus.

C'est à qui veut donner ce qu'il a et encore plus ce qu'il n'a pas.

L'Evêque de Chartres offre l'abandon des droits de chasse au nom de ceux qui ne l'en ont pas chargé.

Les députés des Pays d'Etat renoncent à leurs-assemblées provinciales, à leurs immunités, à leurs corporations, à leurs privilèges économiques, ceci, bien entendu, sans en avoir référé à leurs commettants (Histoire de France par ANQUETIL).

Comme le traduit finalement si bien GAXOTTE : « On s'embrassait, on pleurait, on sacrifiait ses droits et ceux du voisin ; on ne savait plus ce qu'on disait ni ce qu'on faisait » (La Révolution Française par GAXOTTE).

Ailleurs nous lisons : « Ainsi se termina cette séance qui commença par assurer les prestations et redevances accoutumées et finit par les proscrire toutes, résultat assez ordinaire des assemblées uniques delibérantes et parlantes, si l'on peut s'exprimer ainsi » (La Révolution Française par GAXOTTE).

Et GAXOTTE, de conclure judicieusement : « Peut-être n'y avait-il pas un Français qui ne perdit quelque chose » (La Révolution Françoise par GAXOTTE).

 

II. — ROLE ET ATTITUDE DU TIERS-ETAT BRETON DANS LA NUIT DU 4 AOUT 1789.
Nous voici donc arrivé au cas breton.

En effet, si nous analysons le rôle de telle ou telle autre province française, nous y trouvons la présence de tous les Ordres de la Nation.

Pour la Bretagne, un seul Ordre participe aux travaux de l'Assemblée Nationale, un seul Ordre agit, accepte ou refuse, décrète ou annule. Ce seul Ordre, c'est le Tiers-Etat.

Ni la Noblesse bretonne qui est à la base de l'histoire de notre petite patrie qui, jusque là, dans son ensemble, a derrière ses ducs et après ses ducs, participé à la défense du territoire breton.

Ni le Clergé (si nous voulons bien ne pas tenir compte des quelques membres du bas-clergé qui se réunirent, malgré la défense formelle de l'ensemble, de cette classe, aux députés du Tiers), représentant de Dieu en notre terre profondément catholique.

Ni l'un, ni l'autre de ces Ordres ne sont à Versailles, ni l'un ni l'autre ne participent aux folies collectives et ce sera leur gloire de n'avoir pas, ainsi, le 4 Août 1789, renié leur patrie bretonne.

Bien mieux, autour du Marquis de la ROUËRIE, la Noblesse de Bretagne aidée du peuple, du peuple conscient des droits de leur petite patrie, tel le vaillant CADOUDAL, sera prête à se battre pour le retour de la Monarchie, non sans avoir obtenu de cette dernière, l'assurance que les libertés bretonnes, inscrites au Traité de 1532, seront intégralement respectées, maintenues ou restaurées.

Ce sera la gloire des BOTHEREL, LA ROUËRIE, CADOUDAL, d'avoir voulu sauvegarder l'héritage ancestral.

Face à ces hommes, Bretons fiers et incorruptibles, dignes continuateurs de nos NOMINOË, de nos MORVAN, de nos JUDICAËL, de nos DU COUËDIC et de nos PONT-CALLE, pour ne citer que ceux-là au hasard des défenseurs de la Bretagne à travers les siècles, que voyons-nous représenter le Tiers-Etat breton à l'Assemblée Nationale ?

La Nuit du 4 Août nous met en relief le rôle néfaste d'un député des sénéchaussées de Basse-Bretagne, LE GUEN DE KERANGALL. Il est le porte-parole du Tiers-Etat breton, l'un de ses animateurs, l'un de ceux qui se montrera le plus virulent, le plus hostile aux droits et coutumes qu'il était censé aller défendre à Versailles.

En cette nuit fatidique, nous assistons au spectacle navrant d'un LE GUEN déchainé, s'attaquant aux privilèges seigneuriaux qui, dit-il, « outragent la pudeur et humilient l'espèce humaine » (Préparation aux Etudes Historiques - CIGLO).

Mais les privilèges de la Noblesse ne sont rien. Il lui faut plus, il lui faut mieux. Il lui faut renier son pays, ses pères, insulter à leur mémoire, il lui faut l'abandon de ce que d'autres ont défendu au prix de leur vie.

Nos libertés ? Mais ce député sans scrupules, les a en horreur ! Il les méprise, et en quels termes venimeux ! Il est qualifie « d'infames parchemins qui témoignent de la barbarie de nos pères » (Préparation aux Etudes Historiques - CIGLO).

Ces droits, que notre bonne Duchesse ANNE défendait pied à pied, ces droits que le Parlement de Bretagne ratifia, sur la demande de FRANÇOIS Ier à Vannes, en 1532, ces droits imprescriptibles qui étaient toute notre raison d'être, qui faisaient notre fierté de Bretons, ces droits, ce représentant du peuple, en dénonce l'injustice car, dit-ils, « ils ont été acquis dans des temps d'ignorance et de ténèbres » (Histoire des Peuples Bretons, par A. DE COURSON).

On ne saurait mieux définir l'attitude du Tiers de chez nous, en cette nuit du 4 août 89 qu'en relisant bien calmement les outrageantes déclarations de ce LE GUEN. Toul y est fiel, envie, jalousie.

Nulle trace d'intérêt général, d'amour de notre Bretagne, nulle part, ni dans ses paroles, ni dans ses écrits, nous n'approcherons du haut patriotisme d'un BOTHEREL qui, face à la meute révolutionnaire, déclarait :

« Pour moi, à qui la Patrie a donné sa confiance, il ne m'est pas permis de m'isoler et de gémir, mon devoir est de résister aux progrès du mal, d'éclairer mes concitoyens sur leurs véritables intérêts, et de mourir, s'il le faut, pour mon Pays, pour la conservation de ses droits et le maintien de la règle et de la justice ».

Devant la basse attitude de ce LE GUEN, représentant du peuple, il est consolant de reporter ses regards sur d'autres hommes pour qui l'amour de la patrie prime sur le plus vil intérêt particulier.

Attitude funeste, toute de renoncements et de reniements toute d'illusions en de magiques théories qui, hélas ! n'eurent pas pour effet de faire ni la grandeur, ni la prospérité de la France depuis la Révolution de 1789 !

Attitude, si l'on se réfère à la définition de FUSTEL DE COULANGES, qui est à l'opposé du véritable patriotisme et par là même à l'opposé des intérêts que ceux qui en étaient partiellement chargés, renièrent en la Nuit du 4 Août.

Attitude regrettable pour l'honorabilité des représentants du Tiers pendant la période révolutionnaire, mais attitude qui n'en reste limitée qu'à eux seuls et qui ne saurait, à aucun titre, rejaillir sur la Bretagne toute entière.

Nous avons dit plus haut que la participation des Trois Ordres était nécessaire pour garantir la volabilité des décisions du Parlement de Bretagne.

Ce qui revient à dire, incidemment, que l'absence d'un Ordre à l'une quelconque de ces réunions entraînait l'annulation des mesures votées par les deux autres.

Nous en trouvons confirmation dans la conduite du Tiers-Etat breton lui-même bien avant le 4 Août 1789.

En effet, le 31 décembre 1788, les députés du Tiers, sous la conduite du Président BORIE, s'efforcèrent d'obtenir l'acquiescement du Clergé et de la Noblesse bretonne à certaines de leurs doléances que nous n'avons pas ici pour tâche de juger ni d'examiner.

Devant la carence des deux Ordres précités, les députés du Tiers refusèrent de siéger avec le Clergé et la Noblesse, voulant par là « frapper ainsi d'impuissance et de nullité toute délibération des Etats » (Georges Cadoudal, par Ch. LE NOTRE).

Ainsi, en Décembre 1788, les députés du Tiers-Etat breton sont persuadés que leur abstention empêchera le Parlement de Bretagne de prendre aucune décision valable.

Pourquoi, l'abandon des droits bretons voté par le seul Tiers, dans la nuit du 4 Août, en l'absence des deux autres Ordres du Parlement de Bretagne (jamais réuni depuis, pour ratifier les mesures prises par un seul Ordre), pourquoi, demandons-nous, ces mesures seraient-elles, seules, valables ?

En fait, l'abandon de ces droits, consenti par le seul Tiers-Etat breton, mais non par le Parlement de Bretagne TOUT ENTIER, dans la Nuit du 4 Août 89, ne saurait être accepté comme valable par tous les Bretons, encore soucieux des intérêts de leur petite Patrie.

Par contre, cet abandon arbitraire et illégal des droits bretons par notre Tiers-Etat dépouillant l'ensemble de la Bretagne, ne devait pas tarder à se révéler lourd de conséquences, tant pour l'intérêt de notre province que pour l'existence même de nos plus vieilles traditions celtiques, héritage et legs sacrés transmis jusque-là intacts par nos aïeux à leurs enfants.

 

III — CONSEQUENCES DE L'ATTITUDE ET DU ROLE DU TIERS-ETAT BRETON DANS LA NUIT DU 4 AOUT 89.

Ces conséquences sont multiples et ne sauraient jamais assez retenir l'attention des nouvelles générations bretonnes.

Nous les classerons en deux catégories ; celles ayant trait à la vie économique du Pays d'une part, celles ayant trait à sa vie historique, d'autre part.

Economiquement, nous ne pouvons qu'indiquer les répercussions que peut avoir sur un pays comme le nôtre la centralisation outrancière pratiquée depuis la révolution de 1789 par les Gouvernements de Paris.

Avant la Révolution aucun impôt, aucune mesure ne pouvait être levé ou appliqué en BRETAGNE sans l'assentiment de notre Parlement.

Les impôts ainsi prélevés servaient au développement de notre région, exception faite des sommes accordées au Gouvernement royal pour assurer à la France entière son armée, sa marine et couvrir ses frais de politique extérieure et intérieure ; seuls, les Etats de Bretagne étaient juges pour voter les impôts demandés par le Roi et d'eux seuls, représentants des divers Ordres de la Nation bretonne, dépendait la gestion de nos intérêts.

Pour nous résumer, dans leur ensemble, les impôts prélevés en Bretagne étaient, en majeure partie, utilisés pour le développement et la grandeur de la Bretagne.

Malgré les abus possibles et certains du pouvoir royal, malgré les hauts et les bas dont pareils droits furent l'objet de la part de Paris, nous devons, en toute loyauté, reconnaître que jusqu'en 1789, nos libertés et notre autonomie administrative avaient réussi à survivre à mains édits, à maintes brimades, voire même à certaines persécutions. Sous l'Ancien Régime, nous jouissions encore de l'ensemble de nos libertés.

Sous les divers Régimes démocratiques qui y succédèrent nous les perdîmes toutes.

Nous n'avons ni la place dans ces notes, ni surtout les éléments de documentation, en cette terre d'Islam, pour dresser un tableau complet des abandons réels et vitaux que les rénégats du 4 Août ont accomplis et par là même, fait perdre à notre beau pays d'Armor.

Il nous est cependant possible de mieux juger des conséquences que cette politique eut sur la vie historique, morale, de notre province.

Nous savons tous qu'un peuple qui ignore tout de son passé, qu'un peuple, surtout, qui oublie sa langue, perd tout ce qui le fait lui-même, perd en somme sa nationalité.

Conséquences historiques ?

Mais les voilà ! A quoi s'est attaché, à quoi s'attache le Gouvernement Francais à travers son corps enseignant ? A nous faire oublier nos origines, à nous faire oublier les fastes de l'histoire, pourtant si belle, de la Bretagne, à nous faire oublier sa langue, ses traditions et ses coutumes.

Un Breton sans tout ce qui fait sa fierté, un Breton qui ne sait plus rien de l'Histoire de la Bretagne, qui en ignore la Langue ; ce Breton-là n'est pas loin de renier, et sa Patrie et ses ancêtres.

Et puisque ce Breton n'a plus rien du breton, puisqu'il n'a plus aucune attache avec sa terre ancestrale, puisque le pont est coupé entre les générations qui l'ont précédé el la sienne, pourquoi ce Breton deviendrait-il subitement un bon Français ?

Là est la grosse erreur !

Il deviendra alors uniquement un vagabond, de par le vaste monde, un vagabond sans Foi, ni Loi puisque l'on les lui aura retirées ; mais un vagabond tout de même, prêt à se sacrifier pour un idéal qui ne sera pas alors celui de ses aïeux, mais peut-être bien uniquement celui de « la race errante » par excellence qui, ELLE, ne connaît pas de PATRIE.

Aussi, devant ces méfaits de la Centralisation, devant ces conséquences possibles et hélas ! trop véritables, il est bon, il faut que les Bretons dignes de ce nom, qui ont échappé à cette emprise, à ces mensonges, à ces calomnies sur le Passé de notre Pays, il faut que TOUS, alors qu'il en est encore temps, nous nous dressions, et que notre devise sacrée soit : « DEBOUT BRETAGNE » « SAO BREIZ ».

Nos pères sont tombés sur tous les champs de bataille où le drapeau français avait besoin d'eux ; ils sont tombés plus nombreux que dans les autres provinces françaises parce qu'un Breton ne marchande pas son dévouement, son patriotisme ou son sang.

Mais si les Pères sont tombés sous les plis du drapeau tricolore, que nous sommes encore prêts à servir comme eux, malgré notre rancœur, n'est-il pas juste que les Fils d'Armor réclament justice pour le drapeau breton bafoué et relégué au rang des vieux souvenirs ?

Notre sang, Bretons, sur les champs de batailles, est une réalité, une triste réalité qu'apprécient à sa juste valeur les veuves et les orphelins de Ceux qui ne reviennent pas...

Ce sang nous ne le marchandons pas. Mais en son nom, au nom des morts de 1914-1918, au nom de Ceux qui sont encore prêts à donner leur vie pour le salut de la Mère-Patrie, dont nous sommes, nous réclamons justice pour la Petite, pour notre belle et toujours vivante Bretagne.

Aujourd'hui, l'Union Régionaliste Bretonne, riche de son expérience, derrière la si belle figure du Marquis DE L'ESTOURBEILLON, toute de désintéressement et de dévouement à la France et à la Bretagne, renouvelle son offre de collaboration à la nation française, appelle les Jeunes de Bretagne à seconder ses efforts, à l'appuyer partout où il le faudra jusqu'à la reconquête de nos libertés perdues.

Nous ne serons pas les premiers à avoir poussé ce cri de ralliement, plaise à Dieu que nous ne soyons pas les derniers !

N'est-ce pas Anatole LE BRAZ qui écrivait : « Dans le contrat du second mariage de la Petite Brette, il était formellement stipulé que Louis XII et, après lui, tous ses héritiers, respecteraient les libertés, franchises, usages et coutumes de l'ancien Duché réduit au rang de province. Engagement destiné à de continuelles violations dans la pratique, mais dont les Bretons, entêtés de justice, ne se lasseront pas d'invoquer le texte. Quand ce ne sera pas la Noblesse qui élèvera sa protestation, ce sera le Parlement, et quand ce ne sera pas le Parlement, ce sera le Peuple » (La Bretagne, par Anatole LE BRAZ).

En cela, nous ne serons pas des arriérés, des traditionnalistes qui n'ont rien appris, nous serons peut-être d'accord sur ces données régionalistes avec le Maître de la Pensée Française, Charles MAURRAS, mais cela ne saurait que nous honorer.

N'est-ce pas ce remarquable écrivain, dont on ne peut qu'admirer la vie toute de dévouement à sa Patrie, n'est-ce pas Charles MAURRAS, ami de MISTRAL, cet autre régionaliste provençal, qui écrivait si justement, parlant de sa Province : « C'est au second étage de l'Hôtel de Ville de Martigues, en feuilletant les vieux registres des archives municipales, que j'ai appris à rendre justice à notre passé, que j'ai connu, les droits et les franchises dont se paraient fièrement nos ancêtres, que j'ai touché du doigt la culture de leur esprit, la politesse de leurs mœurs, la charité de leur vie publique, que j'ai admiré la langue excellente et fine dans laquelle nos bourgeois discouraient, enfin constaté que dans leurs " Assemblées de citoyens de tout état " (une institution que nous avons perdue), ceux qui savaient écrire n'étaient pas moins nombreux qu'aujourd'hui, c'est là que je me suis senti être définitivement ce que j'avais été, toujours : républicain municipal, fédéraliste provincial et, pour la Patrie française, très passionnément royaliste » (L'Etang de Berre, par Charles MAURRAS).

Nous ne citons ce texte que parce qu'il démontre, et la qualité de son auteur en fait foi, que l'on peut fort bien être un parfait régionaliste sans pour cela tomber dans l'erreur du SÉPARATISME.

Bien entendu, les conclusions de Charles MAURRAS n'engagent en rien l'indépendance politique de l'Union Régionaliste Bretonne. Elles ne sauraient, tout au plus, engager que celle de l'ardeur de ce travail qui en prend, bien volontiers, l'entière responsabilité.

Concluons en demandant à tous les Fils d'Armor, conscients des pénibles conséquences de la désunion, de se joindre à leurs frères qui militent au sein de notre Association et de Groupements similaires afin de travailler, tous ensemble, sans distinction d'opinions, et fiers du Passé, à la Gloire de notre Bretagne dans l'Avenir.

BEVET BREIZ (Paul-Yves BUREL).

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