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BRINGOLO |
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La commune de Bringolo ( |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de BRINGOLO
Bringolo vient de lancien breton « bren » (colline) et « golou » (signifiant lumineux).
Bringolo est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Goudelin. Il semble que le territoire de Bringolo ait été occupé par les Francs au VIème siècle. Bringolo, ancienne succursale de Goudelin sous l'Ancien Régime, dépendait de l'évêché de Tréguier, de la subdélégation de Guingamp et ressortissait de la juridiction de Châtelaudren au siège royal de Lannion. Bringolo est érigé en commune en 1790. Bringolo cède en 1827 (arrêté du 26 juillet 1827) à Goudelin l'enclave de Kerfave.
A partir de 1198, les abbayes de Saint-Rion, puis de Beauport possèdent des dîmes dans le quartier Saint-Mélard (notéTremele Gozolin en 1198 et Tremeler Godeline en 1261). Ce quartier est le siège d'un château primitif appelé Queymerch ou Quinmerch.
Lors des nominations aux succursales en 1803, pour Bringolo avec Saint-Jean-Kerdaniel, l'évêque désigne Jean Vincent et l'y maintient malgré le préfet, qui écrivait ce qui suit : « La succursale de Bringolo doit, selon toutes les règles de la justice, être laissée au respectable vieillard qui en a la possession depuis 1761, c'est-à-dire depuis 42 ans, M. Le Friec Jean, âgé de 62 ans, prêtre assermenté. Il convient seulement, en raison de son âge et de l'adjonction de Saint-Jean-Kerdaniel, de lui procurer un coopérateur. Mais il serait contraire à la reconnaissance due à ses anciens services de déposséder cet ancien titulaire et de l'exclure de l'organisation du culte ». Ce à quoi l'évêque se contente de répondre que « M. Le Friec était si profondément convaincu de son indignation, qu'il lui avait spontanément adressé sa démission » [Note : Saint-Jean-Kerdaniel, après bien des pourparlers, fut pourvu d'un desservant et M. Mathurin-Toussaint Morice fut enfin désigné pour cette paroisse.].
On rencontre les appellations suivantes : Bringollo (en 1616), Bringollou (en 1618), Bringolou (en 1628).
Note : la commune de Bringolo est formée des villages : Kerimerc'h, Kersteun, Melard, Parc-Eleyau, Kerousée, le Plébel, Kervision, etc...
PATRIMOINE de BRINGOLO
la chapelle Saint-Mélar (XV-XVIIème siècle),
remaniée au début du XVIIème siècle. Le clocher mur possède une chambre de
cloche. La partie droite du chevet, ainsi que le porche qui abrite
Notre-Dame du Bon Voyage, datent du XVème siècle. Le retable date
de 1682. La chapelle abrite de nombreuses statues du XVIème siècles. "
Edifice rectangulaire de la fin du XVème siècle, remanié à plusieurs reprises.
Le saint est invoqué pour la guérison des vaches. Statues anciennes du XVIème
siècle : 2 saintes Vierges, saint Melar avec une main coupée, saint
Fiacre, saint Hervé, saint Yves, saint Roch, sainte Appoline entre ses
bourreaux, saint Antoine ermite semblable à celui de la chapelle
Saint-Antoine de Tressignaux et à celui de Saint-Pabu en Tréguidel, saint
Louis en pèlerin portant un grand chapeau comme saint Jacques, mais sans
coquille, et une couronne d’épines au bras, saint Sébastien, saint François
d’Assise " (R. Couffon) ;
l'ancienne chapelle Saint-Barnabé, détruite ;
l'ancienne
chapelle de la Grandville, détruite. Un champ porte le nom de « champ
de la chapelle » ;
le château de la Grandville
ou Grand Ville (XVIIIème siècle), propriété de
Marguerite Guégan ou Guégen, dame de La Grandville et de Kériou (épouse de Pierre Le
Boiséon, seigneur de Goudelin et de Chef-du-Bois), Taillard (en 1535), puis des
familles du Breil de Rays (en 1741), de Tréveneuc, de Kergariou et de Catuélan.
On mentionne Jehan Taillard en 1481 ;
la croix Marion (XVI-XVIIème siècle) ;
la croix Saint-Mélar (socle du XVIIème siècle) ;
la fontaine Saint-Mélar ;
la fontaine de Kerdaniel ;
le
manoir de Kervisio (1742) ;
le manoir de Kerdaniel-Taillard (XVIème siècle), de Kervisio
(1742) ;
A signaler aussi :
le colombier (XVIIIème siècle) du château de
Grandville. Il comprend environ 700 boulins ;
une
enceinte fortifiée, près de Kerimerc'h (notée Queymerch ou Quinmerch) ;
ANCIENNE NOBLESSE de BRINGOLO
La seigneurie de la Granville possédait jadis un droit de moyenne et basse justice, puis de haute justice en 1765. Elle est annexée à celle de Goudelin à la suite du mariage de Pierre de Boiséon (seigneur de Goudelin et de Chef-du-Bois) et Marguerite Guégan (ou Guégen), dame de la Granville et Kériou. Propriété en 1535 de Guillaume Taillard, et en 1741, de François Dinan du Breil de Rays.
La seigneurie de Kerdaniel-Taillard possédait jadis un droit de basse et moyenne justice. Propriété de Jeanne Pinart en 1583, de Jean de Carné en 1628, de la famille de Boisbilly, puis de la famille de Courson (en 1769).
La seigneurie de Keriou possédait jadis un droit de basse et moyenne justice. Elle est annexée à celle de Goudelin à la suite du mariage de Pierre de Boiséon (seigneur de Goudelin et de Chef-du-Bois) et Marguerite Guégan (ou Guégen), dame de la Granville et Kériou.
La seigneurie de Keriouay-Kermartin possédait jadis un droit de basse et moyenne justice qui s'exerçait à l'auditoire de Châtelaudren aux XVIIème et XVIIIème siècles. Elle était composée de quatre membres : Keriouay (à Bringolo) et Kermartin, Tréguidel et Chemillé (à Plerneuf, Plouvara et La Méaugon). Kermartin appartient à Quemper de Lanascol en 1765.
A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Saint-Brieuc en 1480 et de Tréguier en 1481, on ne comptabilise la présence d'aucun noble de Bringolo. Bringolo dépendait autrefois de la paroisse de Goudelin.
(à compléter)
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