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LES BRULAIS

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La commune de Les Brulais (bzh.gif (80 octets) Ar Brugeier) fait partie du canton de Maure-de-Bretagne. Les Brulais dépend de l'arrondissement de Redon, du département d'Ille-et-Vilaine (Bretagne).

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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de LES BRULAIS

Les Brulais vient de "bruleis" (partie de forêt incendiée).

L'église priorale primitive des Brulais aurait été édifiée suite au passage de saint Melaine qui y aurait établi un couvent ou un prieuré dès le VIème siècle. Une légende rapporte que "saint Melaine, qui mourut en 530, cherchant dans la paroisse de Comblessac un lieu où il pourrait édifier un couvent, eut dans son sommeil une apparition de la Vierge et vit jaillir une source sous ses pieds ; il pénétra alors dans un bois voisin et y trouva un dolmen au-dessus duquel il édifia un oratoire qui fut remplacé plus tard par une chapelle, telle serait l'origine du prieuré des Brulais". Ce prieuré possédait une statue très vénérée de Notre-Dame des Brulais. Le prieuré est détruit pendant les guerres de la Succession de Bretagne au XIVème siècle et la statue est retrouvée plus tard au milieu de ses ruines.

Ville des Brulais (Bretagne).

La trève des Brulais, fort ancienne, était desservie au XVIIIème siècle par un curé amovible, mais on ignorait déjà alors à quelle époque remontait sa séparation de Comblessac, son église-mère. Elle renfermait, au reste, autant de communiants que celle-ci, et on y faisait toutes les fonctions curiales « par sentence du Présidial, confirmée par arrêt du Parlement de Bretagne ». Comme plusieurs curés des Brulais prétendaient que leur église était paroissiale, le Pouille ms. de Saint-Malo (1739-1767) dit : « Cette trève est une source de contestations perpétuelles ». La Révolution termina ces querelles entre les recteurs de Comblessac et les curés des Brulais. Une ordonnance royale du 11 février 1820 érigea Les Brulais (Brûlais) en paroisse, et le 10 septembre suivant Guillaume Maignant, vicaire à Paimpont, fut nommé premier recteur (Pouillé de Rennes).

Ville des Brulais (Bretagne).

L'église dépend au XIème siècle de l'abbaye de Saint-Melaine de Rennes. Les Brulais dépendaient jadis de l'ancien évêché de Saint-Malo. Les Brulais est érigé en commune en 1790.

On rencontre les appellations suivantes : capella de Brueleto (en 1158), capella de Brulato (en 1185).

Ville des Brulais (Bretagne).

Note : liste non exhaustive des recteurs de la paroisse des Brulais : Guillaume Maignant (1820, décédé en 1848), Julien Guillou (1848, décédé en 1861), Joseph Delamaire (1861-1866), Joseph Richer (à partir de 1866), .....

Ville des Brulais (Bretagne).

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PATRIMOINE de LES BRULAIS

l'église Notre-Dame-et-Saint-Etienne (XVème siècle-1835), restaurée en 1835 par l'architecte Nugue. L'église primitive aurait été établie au VIème siècle, et reconstruite au XVème siècle. La vieille église des Brulais avait au XVIIIème siècle saint Etienne pour titulaire et saint Melaine pour patron (Pouillé ms. de Saint-Malo (1739-1767) ; cependant on l'appelait aussi Notre-Dame, et l'on y vénérait beaucoup une statue de la Sainte Vierge que fréquentaient les pèlerins ; au reste, une fontaine consacrée à la Mère de Dieu existe encore près du bourg. Ce double vocable de saint Etienne et de Notre-Dame, donné indifféremment, aux XVIIème et XVIIIème siècles, à l'église des Brulais, ne semble-t-il pas indiquer qu'a l'origine il se trouvait deux petits sanctuaires en ce lieu : la chapelle priorale de Notre-Dame et la chapelle tréviale de Saint-Etienne ? En 1695, Marie-Anne Colbert, duchesse de Mortemart, était, en sa qualité de châtelaine de Comblessac, « dame supérieure et fondatrice de l'église des Bruslays », et avait, en outre, « droit de soule aux Bruslays le lendemain de Noël, jour et feste de saint Etienne, due par le dernier marié de cette trève ». L'église actuelle des Brulais, construite en 1835, fut bénite à cette époque par Mgr de Lesquen. Elle n'offre rien d'intéressant. A sa porte se trouve une pierre tombale du XIVème siècle, provenant de l'ancienne église ; cette dalle représente deux personnages couchés, les mains jointes, les têtes reposant sous deux dais trilobés et panachés : c'est un seigneur en jacquette courte et une dame en cotte longue, qu'on prétend avoir habité l'ancien manoir de Lava ; malheureusement, l'inscription de cette tombe a disparu et les écussons sont effacés (Pouillé de Rennes). Le chevet date du XVème siècle ;

Eglise des Brulais (Bretagne).

 

Eglise des Brulais (Bretagne).

l'ancien prieuré Notre-Dame et Saint-Etienne des Brulais (XVII-XVIIIème siècle), aujourd'hui converti en ferme, et jadis membre de l'abbaye de Saint-Melaine. La maison priorale a été reconstruite au XVIIème siècle. Propriété de la famille Sorel à la fin du XVIIIème siècle. Au Vème siècle, le roi gallo-romain Eusèbe donna à l'évêque saint Melaine toute la paroisse de Comblessac. « Les Bénédictins de Saint-Melaine, dit D. Morice, ont toujours considéré cette donation comme le premier fonds de leur abbaye ». De bonne heure ces moines fondèrent en Comblessac un prieuré qui prit le nom de Notre-Dame et Saint-Etienne des Brulais ; aussi, en 1185, le pape Luce III les confirma-t-il en la possession de l'église de Comblessac et de la chapelle des Brulais, « ecclesia Sancti Melanii de Combliciaco et capella de Brulato ». Déjà, en 1122, Donoald, évêque d'Aleth, avait fait la même chose, en confirmant à Saint-Melaine l'église de Comblessac, avec toutes ses dépendances, « ecclesiam de Cambliaco (sic) cum appendiciis suis », et Josse, archevêque de Tours, avait assuré aux moines, en 1158, cette même chapelle, « capellam de Brueleto ». Le prieuré des Brulais consistait en 1679 en un logis prioral restauré à cette époque, avoisinant la chapelle Notre-Dame ; une grande cour s'étendait devant le manoir et renfermait l'habitation du métayer ; une haute muraille et trois portes fermaient cet enclos. A côté étaient le jardin, le verger, une vigne, un, bois de haute futaie avec garenne, des prairies, etc. Le prieur recueillait les deux tiers des oblations de la chapelle, et toutes les dîmes de grains et de vins tant au quartier de Comblessac qu'en celui des Brulais. Mais il devait au vicaire perpétuel ou recteur de Comblessac, pour sa portion congrue, 46 mines de seigle et le tiers des oblations de la chapelle priorale. Il devait également dire ou faire dire dans cette chapelle trois messes chaque semaine. Anciennement, le prieuré des Brulais jouissait d'un fief avec juridiction s'étendant sur le bourg des Brulais et sur le village de la Feuillardaye ; mais ce fief, aliéné, appartenait en 1679 aux héritiers des sieur et dame de la Biffardière et de la Bouère. Le revenu du prieuré des Brulais n'était estimé, toutes charges déduites, en 1729, que 710 livres 12 sols 6 deniers. Cependant, par bail du 17 avril 1780, il fut affermé 2 200 livres de rente, mais il fallait déduire de cette somme la pension congrue du recteur de Comblessac et l'acquit des fondations de messes (Archives départementales de la Loire-Inférieure - Pouillé ms. de Saint-Malo). Du temps de Mgr de la Bastie, le prieuré valait 900 livres de rente, toutes charges déduites ; le prieur payait alors 100 livres pour la messe de matin dite aux Brulais chaque dimanche. L'ancien manoir du prieuré des Brulais existe encore à la fin du XIXème siècle ; ce n'est alors plus toutefois qu'une métairie ; sa chapelle est devenue église paroissiale et a été reconstruite. Liste des prieurs des Brulais : — Pierre Poulain (en 1544). — Dom Michel Bernardaye, religieux de Saint-Melaine, fut pourvu par le prieur claustral de ce monastère, et prit possession le 9 mai 1558. — Dom Pierre de Bruc, pourvu par l'abbé de Saint-Melaine, prit possession le 1er août 1558. — Jean Périou, prieur commendataire, résigna dès 1559. — Philibert Jurdery, pourvu à Rome en 1559, eut à combattre Pierre Lefebure, également pourvu à Rome, et les religieux de Saint-Melaine, qui ne voulaient pas laisser le prieuré tomber en commende ; mais il désintéressa le premier en lui cédant le prieuré de Pont-Doingt, et il obtint contre les moines, en 1564, un arrêt du Parlement de Paris le maintenant prieur des Brulais. — Philibert Berthé fut pourvu à Rome, en 1564, en place du précédent. — Dom Jean Becdelièvre, Bénédictin de Saint-Melaine, fut pourvu en 1568. — Dom Julien Sauvage, Bénédictin du Tronchet, fut nommé par l'abbé de Saint-Melaine en 1584, mais Rome lui opposa Julien Maubec. Il parait que Philibert Berthé reprit alors son ancien bénéfice, car il mourut prieur des Brulais en 1608. — David Séguin prit possession le 22 juillet 1608, mais il dut repousser Jean de Rogny, qui prit également possession le 2 novembre suivant. David Séguin résigna, en 1610, en faveur du suivant. — Gaspar Luylier prit possession le 10 juin 1610. — Etienne Pellard (en 1631). — Dom Jean Bourneuc (en 1638). — N... Peslard (en 1642). — Paul de Trécesson résigna en faveur du suivant. — Henri-François de Rougé, marquis du Plessix-Bellière et abbé de Bonrepos, rendit aveu au roi en 1679 et résigna peu après. — Jean Barrin de la Galissonnière, chantre de l'Eglise de Nantes, prit possession le 15 juin 1680 et résigna en 1684. — Joseph Gouin de Beauchesne, chanoine de Saint-Malo, fut nommé prieur commendataire comme les précédents, en 1684 ; il résigna en 1718. — Dom Patrice Le Breton, religieux bénédictin, prit possession le 22 mai 1718 et résigna en 1732. — Dom Charles Fermal, religieux de Saint-Melaine, prit possession le 22 août 1732 et résigna en 1781. — Jean-Louis de Hène, chanoine de Bourges, nommé par le roi prieur commendataire, prit possession le 19 décembre 1781 (abbé Guillotin de Corson) ;

la chapelle Notre-Dame-des-Sept-douleurs (1896). Il s'agit en fait d'un ancien oratoire édifié à l'initiative de l'abbé Forget ;

Chapelle Notre-Dame des Brulais (Bretagne).

la croix celtique (moyen âge) ;

la fontaine Saint-Melaine ou Notre-Dame, située à la sortie du bourg des Brulais et près d'une chapelle moderne ;

une maison (XVII-XVIIIème siècle) ;

la grange (XVIII-XIXème siècle), située au lieu-dit Les Barriais ;

2 moulins à eau : de la Perche, de Feintenet ;

A signaler :

l'ancien manoir de Treslebois ou de Pisse-Froment, situé route de Maure-de-Bretagne. Propriété successive des familles Bogier seigneurs de la Bouère (en 1513), du Bois-Brassu (avant 1663), Rollo sieurs de la Noë (en 1663), le Breton (en 1695) ;

l'ancien manoir de la Mallardaye, situé route de Maure-de-Bretagne. Propriété successive des familles Guillou (en 1443 et en 1513), du Dréseuc (en 1541), Bigot et Perroteau (en 1695) ;

l'ancien manoir de Beaulieu, situé route de Saint-Séglin. Propriété successive des familles Pillet (en 1427), de la Bouère (en 1443), le Clenche (en 1513 et en 1541), de Bégasson (en 1695) ;

l'ancien manoir de la Couppuaye, situé route de Comblessac. Propriété successive des familles Couppu (au XIVème siècle), Raguenel, vicomtes de la Bellière (au XVème siècle), du Mur (en 1513), de Kerhoent (en 1653) ;

l'ancien manoir du Bois-Guimart, situé route de Comblessac. On y voit les armes des seigneurs de la Bouère. Propriété de la famille Guihart (en 1443 et en 1513), puis de la famille Justel (en 1648 et en 1668) ;

l'ancien manoir de Bodel, situé route de Guer. Propriété de la famille Houeix (en 1427), puis de la famille de la Marzelière seigneurs de Brembéat (en 1513) ;

l'ancien manoir de Lirvouy ou de l'Irvoüie ou de Lava. Propriété successive des familles Pillet (en 1443), du Val (en 1513), Amice (en 1695) ;

le manoir de la Bouère, situé route de Loutehel. Propriété des seigneurs de la Bouère (en 1427 et en 1443), Bogier seigneurs du Vaudeguip (en 1513), de Marnières (vers 1637 et en 1695) ;

Château de Labouère à Brulais (Bretagne).

l'ancien manoir de la Motte, surnommé encore au XVème siècle la Motte de Brambéat et depuis la Motte-Québriac. Propriété successive des familles de Blossac (en 1427), de Québriac, de Saint-Amadour (vers 1443), de Québriac (en 1513 et en 1541), Chenu (en 1695), de Bégasson seigneurs de la Lardaye (en 1780). On y voit encore une motte et les vestiges d'une enceinte gallo-romaine ;

Mairie des Brulais (Bretagne).

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ANCIENNE NOBLESSE de LES BRULAIS

Dans la liste des feudataires (teneurs de fief) des évêchés de Saint-Malo et Dol en 1480, on comptabilise la présence d'aucun noble des Brulais. Les Brulais dépendaient jadis de Comblessac.

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