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CAMOEL |
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La commune de Camoël ( Kamoel) fait partie du canton de La Roche-Bernard. Camoël dépend de l'arrondissement de Vannes, du département du Morbihan (Bretagne). |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de CAMOEL
Camoël (Camoil) est mentionné dans les textes dès le XIIIème siècle. Camoël est une trève de la paroisse d'Assérac. De 1790 à 1802, Camoël est chef-lieu d'un canton qui comporte Férel et Pénestin, avant d'être rattaché au canton de La Roche-Bernard. La paroisse de Camoël faisait autrefois partie du diocèse de Nantes.
Note : De l'ancien diocèse de Nantes, du doyenné et de la baronnie de la Roche-Bernard, Camoël est limité au nord par la Vilaine, à l'ouest par Pénestin, au sud par Asserac, et à l'est par Férel. Sa superficie comprend 1433 hectares, généralement bien cultivés. En 1891, sa population est de 664 habitants. Le bourg, à peu près central, est à 10 kilomètres de la Roche-Bernard, et à 37 de Vannes. Les Celtes ont laissé sur ce territoire un énorme menhir, autrefois debout, aujourd'hui renversé. Les Romains ont ensuite occupé ce pays : on y a trouvé des fragments de briques à rebord ; peut-être même faut-il remonter jusqu'à cette époque, pour expliquer l'ancienne exploitation des minerais de fer de cette localité : les scories de forge s'y trouvent en abondance. Quant aux Bretons, ils ont certainement occupé ce pays, comme le témoignent plusieurs noms de lieux, tels que Kerguen, Kerbily, Kerarno, Kerdréan, Le Guern, etc... Leur langue ne s'y parle plus aujourd'hui, mais elle y a été vulgaire autrefois. Les ravages des Normands au IXème siècle, et surtout au Xème, lorsqu'ils remontèrent la Vilaine jusqu'à Redon, ont dû singulièrement affaiblir dans tous ces parages l'élément breton, qui était alors prédominant. Au commencement du XIème siècle, vers l'an 1020, Simon de la Roche-Bernard donna à l'abbaye de Redon, pour le repos de l'âme de son frère, « la villa de Camarel, bornée d'un côté par un ruisseau et de l'autre par un fossé, avec toutes ses dépendances et tous ses revenus, excepté la dîme, qui appartenait de droit à l'église de Saint-Gaudence ; cette villa était située dans la paroisse de Gavèle, sur le cours de la Vilaine » (Cartulaire de Redon, p. 259). Si la paroisse de Gavèle est la même que celle de Camoel, il faut reconnaître qu'elle est d'ancienne érection. Dans tous les cas, la paroisse de Camoil est formellement désignée, en 1287, dans une liste des paroisses du diocèse de Nantes, dressée par l'évêque Durand (Ib. Pr. 514). La paroisse a pu primitivement avoir pour patron saint Gaudence, mais depuis nombre de siècles elle honore comme tel le titulaire de son église saint Martin, évêque de Tours, dont la fête arrive le 11 novembre (Joseph-Marie Le Mené - 1891).
PATRIMOINE de CAMOEL
l'église Saint-Martin (1877), édifiée en remplacement d'une église médiévale. L'église romane, qui avait subi des transformations au XVème siècle, a été démolie vers 1880 et remplacée par un édifice de style gothique très simple. Entourée de son cimetière, l'ancienne église avait la forme d'une croix latine à un seul bras, surmontée d'un clocheton en ardoises, situé en avant du choeur ;
Nota : L'église paroissiale, naguère démolie, était de forme rectangulaire, avec une chapelle au sud. On y voyait un mélange de deux époques : de petites fenêtres romanes à plein cintre, et des ouvertures plus grandes en ogive. La nouvelle église, de style ogival, sans ornementation, possède une chapelle au sud et une autre au nord. Il y a de plus une chapelle publique, antérieure à la révolution ; restaurée en 1851, elle a été mise alors sous le vocable de Notre-Dame de la Salette. Camoël était de la sénéchaussée de Guérande. En 1790, il fut érigé en commune, et même en chef-lieu de canton, avec Pénestin et Férel pour dépendances, et fit partie du district de la Roche-Bernard et du département du Morbihan. Son recteur, F. Vignard, refusa le serment en 1791, et put voir, peu après, la vente de son presbytère et des dépendances. En 1801, Camoël perdit son titre de chef-lieu de canton, pour entrer dans celui de la Roche-Bernard. En même temps le Concordat le fit passer régulièrement dans le nouveau diocèse de Vannes, dont il fait toujours partie (Joseph-Marie Le Mené - 1891).
la chapelle Notre-Dame-de-la-Salette, située route de la Grée et restaurée en 1851 ;
la croix provenant de l'ancien cimetière ;
le manoir de Kerguen (XVème et XVIIème siècles). La seigneurie a appartenu autrefois aux familles Fauché puis Saint-Pern. Ce fut aussi la demeure des Bournichon (négociants nantais et croisicais). L'aile gauche du corps du logis date du XVIIème siècle. Une tour de guet avec ses meurtrières subsiste encore à l'angle des bâtiments ;
le manoir ou château de Kerbily (XVIII-XXème siècle). Siège de l'ancienne seigneurie de Kerbili mentionnée dès le XVème siècle et ayant appartenu aux familles Aubin (en 1426) puis Chomart de Kerdavy (en 1660). Il s'agit d'une retraite chère au compositeur Paul Ladmirault (né à Nantes en 1877) qui y décède en 1944 ;
l'ancien "vieux château", aujourd'hui complètement disparu ;
le presbytère (1755), situé à Kergal ;
la fontaine, située rue de la chapelle ;
la mairie (1887-1995) ;
A signaler aussi :
un menhir renversé ;
la découverte d'une monnaie en or de Tibère et un oppidum ;
ANCIENNE NOBLESSE de CAMOEL
Les seigneuries de Camoël étaient :
1. Corollet, aux Huelfau, puis La Haye de Silz.
2. L'Estin, aux Coetcat, et en 1681 aux Dollin.
3. Le Guern, aux Chomart en 1681.
4. Kerbily, aux Aubin en 1426, aux Chomart en 1660.
5. Kerguen, aux Fauché, puis aux Saint-Pern.
6. Kermaria, vers le sud.
7. Launay, aux Derval en 1681.
(de Joseph-Marie Le Mené).
A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Vannes du 8 septembre 1464 et du 4 septembre 1481, on comptabilise la présence d'aucun noble de Camoël.
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