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Sous l'Ancien Régime, la paroisse de Caouënnec était une succursale de celle de Cavan au diocèse de Tréguier. Le "treff de Couhannec" possédait une église dès 1476 (Arch. des C-du-N, 1 E 2167). La première municipalité du nouveau régime y fut élue au début de 1790. La commune de Caouënnec fut réunie à celle de Lanvézéac par décret du 17 octobre 1974, avec chef-lieu à Caouënnec, à compter du 1er janvier 1975. C'est aujourd'hui la dernière en date des fusions intervenues dans le département.

Quant à l'ancienne commune de Lanvézéac, elle tire son origine de la paroisse du même nom dans le diocèse de Tréguier. Lanvézéac était une paroisse dès 1554 (Arch. des C-du-N, G évêché de Tréguier : rôle des décimes), mais cette paroisse devait avoir été érigée depuis peu car elle ne figure pas sur les listes antérieures (compte du 13 mars 1505 par exemple). Elle avait élu sa première municipalité le 1er mars 1790. Lors de sa fusion avec Caouënnec, elle était la moins peuplée des communes du département (68 habitants en 1968).

Les principaux monuments anciens qui doivent être signalés à Caouënnec-Lanvézéac sont :

1) l'église Notre-Dame de Caouënnec, dont la tour est datée à sa base de 1760 ;

2) l'ancienne église Saint-Ezéchiel de Lanvézéac (XVIème-XVIIIème siècle) ; une inscription porte la date de 1753 ;

3) le manoir de Runogan ou Runoaren, aujourd'hui ferme appartenant au comte de Roquefeuil ;

4) le manoir du Rohou en Lanvézéac (XVIIème siècle), autrefois à la famille de la Noë de Coetpeur, aujourd'hui ferme appartenant à la famille Rault Maisonneuve ;

5) la croix du Presbytère, dans l'enclos paroissial de Caouënnec ;

6) les restes d'enceinte fortifiée, appelée Castel-an-Oliphanten.

Voici les événements que peut retenir la chronologie de Caouënnec Lanvézeac :

1) le 16 janvier 1804, le territoire de la commune de Lanvézéac fut attaché, au point de vue religieux, à la succursale de Mantallot ;

2) le 17 juillet 1805, le territoire de Lanvézéac fut détaché de la succursale de Mantallot pour être réuni à celui de la succursale de Caouënnec. Ainsi, contrairement à la plupart des autres communes, Lanvézéac n'a jamais été une succursale ni une paroisse, ni au XIXème ni au XXème siècle ;

3) pendant la nuit du 10 au 11 février 1881, un cyclone détruisit le clocher de Caouënnec, qui fut d'ailleurs relevé aussitôt ;

4) le 30 juin 1944, le groupe F T P F "la Marseillaise" attaqua un convoi militaire allemand au Pont-Albin, sur Guindy, à la limite de Caouënnec et de Buhulien, et lui infligea des pertes importantes en hommes et en matériel.

Comme personnage connu, il n'y a guère à signaler que Claude Rannou, instituteur et poète de langue bretonne, qui passa une grande partie de sa vie à Saint-Michel-en-Grève. Aussi en sera-t-il question dans la notice de cette dernière commune, où il est mort le 12 janvier 1869, mais il était né à Lanvézéac le 18 juin 1808.

(Bulletin d'informations des maires).

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