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LE CELLIER |
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La commune
du Cellier ( |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE du CELLIER
Le Cellier vient du latin "cellarium" (garde manger ou cave à vin).
Le bourg du Cellier se trouve à l'origine au lieu-dit Vendel, placé entre les forteresses de Château-Guy et de Clermont. Il y avait au Cellier un monastère du nom de Montclair, construit vers 600 par l'abbé de Saint-Méen. Ce monastère fut détruit par les Normands au IXème siècle. En 1132 fut fondé le prieuré de Saint-Méen, par le baron de Retz. C'est à proximité de ce prieuré que fut construit au XVème siècle le premier château de Clermont. La première église du Cellier fut bâtie en l'an 1000.
En la paroisse du Cellier, le seigneur d'Oudon possédait jadis : "la forest du Cellier qui contient grand nombre de bois avec chasse à grosses bestes tant noires que rousses ; et toutes fois que ledit seigneur fait assigner la chasse les manants de la paroisse de Cellier sont tenus faire la hue dans ladite forest ; - le domaine et herbregement de la Pégerie à l'orée de ladite forest du Cellier, ô ses fossez, estang, garennes et jardins ; - l'estang de Teillay dans ladite forest du Cellier ; - la métairie du Boisrégnier ; - le moulin à vent du Cellier, etc ..." (Déclarations d'Oudon en 1550 et 1680).
Durant la Révolution, l'une des îles situées à proximité du village du Cellier est le théâtre d'un massacre de 2000 réfugiés fuyant les guerres de Vendée.
PATRIMOINE du CELLIER
l'église
Saint-Martin (XIXème siècle - 1914 - 1919), œuvre de l'architecte Ménard.
Cette église est bénie le 11 avril 1898 et agrandie en 1914 et 1919 par
l'architecte nantais Libaudière. Le clocher, qui comporte quatre cloches,
date de 1920. A l'intérieur de l'église, les fresques, œuvre des frères
Lemasson, datent de 1925 et de 1931. On peut y voir des vitraux provenant de
l'ancien édifice religieux du Cellier. La statue de Saint Jean Baptiste, en
bois peint, date du XVIIIème siècle. A signaler que le seigneur d'Oudon
avait jadis des prééminences dans l'église de Cellier ;
la
chapelle Saint-Méen (XVIIème siècle). Cette chapelle fait partie de
l'ancien prieuré Saint-Méen. Détruit par les invasions vikings, le prieuré
est reconstruit vers 1132 sur l'initiative du baron de Retz. L'édifice
actuel daterait du XVIIème siècle ;
le
calvaire à Personnages (XIXème siècle), situé près du château de
Clermont. Ce calvaire a été restauré au XXème siècle ;
la
croix du Petit-Saint (XIXème siècle), située en forêt du Cellier. Cette
croix commémore le massacre du curé Louis Jousset et de son desservant
Jean Gauffriau par les républicains durant la Révolution ;
l'ancien
prieuré (XVII-XVIIIème siècle), situé à proximité du château de
Clermont. Ce prieuré porte le nom de saint Philbert. Il a été réhabilité
aujourd'hui en manoir ;
le
château de Clermont ou Clairmont (1643-1649), situé route de Vendel et édifié pour
René Chenu de Clermont, non loin de l'ancien prieuré. La famille Chenu
tenait la seigneurie par héritage des Brecel (dont le nom rappelle un
sénéchal de Nantes). René Chenu, qui possédait le château en 1660,
était gentilhomme du prince de Condé. Durant la Révolution,
ce château tombe entre les mains des troupes républicaines. Propriété du
baron des Jamonières, le domaine passe en 1861 dans les mains de la famille
Nau de Maupassant. L'acteur Louis de Funès, neveu de la comtesse Charles
Nau de Maupassant et marié à Mlle Bathélemy, réside ensuite dans le château
jusqu'à son décès. On y trouve la tombe de Louis de Funès (XXème siècle).
La chapelle privée du château date du XVIIème siècle. La grange date du
XIXème siècle. Le château comporte près de 366 fenêtres et 20 pièces :
il est entouré d'un parc de 25 hectares. Le château est vendu en 1986 à
un organisme qui s'occupe d'handicapés ;
l'ancien
Château-Guy, administré par le comte Guy. Au début du IXème siècle, le
comte Guy était chargé d'administrer la marche franco-bretonne. Il exerce
vers l'an 800, un péage fluvial qui subsiste jusqu'en 1389. En 1420, Jean V
confisque la forteresse de Château-Guy et la détruit ;
le
nouveau Château-Guy (XIXème siècle), édifié à l'emplacement de
l'ancienne forteresse du comte Guy ;
le
château de la Forêt (XIXème siècle), situé route de Ligné. Il avait
été habité par le poète René Guy Cadou (1920-1951). Ce dernier
publie des recueils de jeunesse de 1937 à 1943 ;
le
château de la Gérardière (XIXème siècle). Il a été acheté en 1816
par Maximilien Siffait (naît à Albertville en Savoie). Son fils Oswald,
né en 1813, hérite du domaine et le conserve jusqu'en 1836. Ce château a hébergé
de nombreux artistes : par exemple Emile Souvestre, Marie Dorval, William Turner, Jules
Sandeau ;
le
manoir du Pé Bernard (XVIIème siècle) ;
le
manoir de la Vignette (XIXème siècle). Propriété de la famille Jamonières ;
le
manoir Belle-Couronne, situé route de Nantes ;
la
ferme de l'île-Dorelle (XVII-XVIIIème siècle) ;
la
maison du Verger (XVIIIème siècle), située dans le bourg du Cellier ;
la
ferme Sainte-Marguerite (XVIIIème siècle) ;
la
maison Clémenceau (XIXème siècle), située au lieu-dit "Les Noves" ;
8
moulins
dont le moulin (XIXème siècle) situé route de Clermont ;
A signaler aussi :
la
cale de la Saulzaie (XVIIIème siècle) ;
les
folies Siffait (1819-1829), œuvre des architectes Maximilien et
Albert-Oswald Siffait, héritiers d'une famille d'industriels de la Somme. Il s'agit d'un jardin de décoration conçu en
terrasses. On y voit des tours, des escaliers et des terrasses disposés en
labyrinthe. Le site est protégé depuis 1942 et classé monument historique depuis 1991 ;
ANCIENNE NOBLESSE du CELLIER
La seigneurie de CLERMONT. Cette ancienne seigneurie, dont le nom s'est aussi écrit Clairmont, était située en la paroisse du Cellier [Note : Les Anciennes Réformations de Bretagne, ms français 8311 de la Bibliothèque nationale, mentionnent, au folio 250 verso, l'hostel de Jean du Cellier, noble. Nous avons aussi trouvé aux Archives de la Vignette ; vénérable et discret messire François Feillet, prieur et recteur de la paroisse du Cellier (1621-1639) ; noble homme, vénérable et discret messire Guillaume Le Brun, prieur commandataire du prieuré de Saint-Philbert-du-Cellier, 8 mai 1579. Les bâtiments de cet ancien prieuré existent encore en 1896 ; ils servent alors de ferme et appartiennent en partie à M. le baron Juchault des Jamonières], évêché de Nantes, avec droit de moyenne justice.
Seigneurs : avant 1446, Thébaud de Clermont ; 1446, Jean de Bocigné. (Bibliothèque Nationale. Ms français 8311, f° 250 verso, et 22.320, p. 37) ; 1513, 1520, Guillaume de Bocigné ; 1523, 1537, Christophe Brécel, sénéchal de Nantes, seigneur de la Seilleraye, et qui épousa Catherine du Chaffault, dont : Mathurine Brécel, qui fut mariée, en 1550, avec noble personne Jean Chenu ; 1680, Hardi Chenu, seigneur de Clermont. De la famille Chenu, seigneurs de Lendormière, Clermont passa dans celle de Nicolas de Claye par le mariage, devant Lebreton aîné et Alexandre, notaires royaux à Nantes, le 8 septembre 1701, de Madeleine Chenu avec messire Germain Nicolas, chevalier, seigneur de Claye ; 1719, Madeleine Nicolas de Claye, dame de Clermont et épouse de François-Marie de la Bourdonnaye, marquis de Liré. La seigneurie de Clermont est ensuite entrée dans la famille Juchault par suite du mariage de Louis-Marie Juchault des Jamonières, Ier du nom, avec Rosalie de la Bourdonnaye. (Archives de la Vignette. Nombreux documents).
Nous rappellerons aussi qu'un majorat, avec titre de baron, a été institué, en 1826, sur les terre et château de Clermont, en faveur de la branche des Jamonières de la famille Juchault (Théodore Courtaux).
(à compléter)
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