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LA CHAPELLE-BLANCHE |
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La commune de La Chapelle-Blanche ( Ar Chapel-Wenn) fait partie du canton de Caulnes. La Chapelle-Blanche dépend de l'arrondissement de Dinan, du département des Côtes d'Armor (Bretagne). |
ETYMOLOGIE et HISTOIRE de LA CHAPELLE-BLANCHE
Comme son nom lindique, La Chapelle-Blanche nest dabord quune chapelle.
La Chapelle-Blanche est un démembrement de l'ancienne paroisse primitive de Médréac. La Chapelle-Blanche mentionnée dès 1513, est semble-t-il d'origine seigneuriale. La chapelle est érigée en succursale en 1577, mais est réunie à sa paroisse-mère en 1790.
En 1500, la Chapelle Blanche n’était qu’un hameau de Saint-Jouan-de-l'Isle, avec un modeste oratoire ; mais, le pont de l'Isle sur le ruisseau de Saint-Lunaire n’existant pas alors, les communications avec la paroisse étaient parfois difficiles ; aussi, après plusieurs pétitions des tréviens, la chapelle fut-elle érigée en succursale, en 1577. A la Révolution, elle fut à nouveau réunie à Saint-Jouan ; mais, dès thermidor an XI, les habitants demandaient leur autonomie paroissiale ; et le 3 messidor an XII, un rapport, dans ce but, était dressé par Gilles Revault, expert. Elle devint à nouveau succursale à la suite d’une pétition des habitants, du 24 juillet 1821. Le culte de saint Lunaire y fut dès longtemps très en honneur. En 1689, le pape Innocent XI accorda, par bref, une indulgence plénière à tous les fidèles venant prier dévotement devant la statue du saint.
La Chapelle-Blanche qui est, sous l'Ancien Régime, une succursale de la paroisse de Saint-Jouan-de-l'Isle, ressortissait au siège royal de Ploërmel, faisait partie du diocèse de Saint-Malo et dépendait de la subdélégation de Montauban. La Chapelle-Blanche devient paroisse en 1822 (ordonnance royale du 22 mai 1822) et commune au début de 1790.
Note 1 : D'après Ogée, une bulle du pape Célestin III aurait confirmé à l'abbaye de Saint-Méen, dès 1192, la possession de l'église de la Chapelle-Blanche.
Note 2 : la Chapelle-Blanche est formée des villages : le Val, la Ville-Fauvet, la Contardais, la Ville-Malivet, la Ville-Belin, la Ville-Bouteiller, la Poirier, la Ville-Sicot, la Valais, la Ville-Heuda, les Planches, Penhouet, Quemen, la Saudrais, les Hayes, la Ville-Rieux, etc ...
Note 3 : Renseignements économiques et statistiques. — Population de La Chapelle : En 1778 : 25 baptêmes, 9 mariages, 18 décès. — En 1790 : 498 habitants, dont 120 hommes sur lesquels 37 citoyens actifs, 127 femmes et filles, 251 enfants. — En 1802 : 507 habitants. — En 1838 : 478 h. — En 1851 : 486 h. — En 1870 : 509 h. — En 1890 : 468 h. — En 1913 : 449 h. — En 1922 : 380 h. — En 1927 : 349 h. Impositions de La Chapelle : Pour les impositions antérieures à 1789, se reporter aux Cahiers de Doléances publiés par MM. Sée et Lesore t. III, p. 282. On y trouvera le Cahier de Doléances de la Chapelle en 1789. En 1790 : Capitation : 328 l. 17 s. — Vingtièmes : 624 l. — Fouages : 207 l. 14 s. — L'an XIV (1805-06) : impôts fonciers : 2.072 l., plus 80 frs ; impôts mobiliers : 277 frs 30, plus 11 frs 75.
Voir " Le cahier de doléances de La Chapelle-Blanche en 1789 ".
PATRIMOINE de LA CHAPELLE-BLANCHE
l'église Notre-Dame (1891). Elle est en forme de croix latine précédée d’un clocher extérieur avec tribune. Elle a été construite en 1891 par MM. Chevalier et Roussin, de Dinan, qui en furent les architectes et entrepreneurs, et la bénédiction en eut lieu le 13 novembre 1892. Mobilier : Autel saint Lunaire, exécuté en 1753 par le sr. Menez, menuisier, et autel de la Sainte Vierge, exécuté en 1762 par Joseph Durot, menuisier, qui fit aussi la chaire. Statues anciennes de sainte Barbe, de bonne facture et datant du XVIème siècle, et de sainte Marguerite (XVIIIème siècle) ; modernes de saint Lunaire et de saint Yves. On y trouve une cuve baptismale armoriée. Elle abrite une statue en bois polychrome de saint Lunaire (XVIIIème siècle) ;
Voir " La paroisse de La Chapelle-Blanche ".
Voir " Le clergé de La Chapelle-Blanche durant la Révolution ".
l'ancienne chapelle domestique de la Saudrais, aujourd'hui détruite. Elle était encore desservie au XVIIIème siècle et appartenait alors à une famille Gaultier, portant pour armés : d'argent à trois fleurs de lys d’azur surmontées en chef de trois losanges de même (R. Couffon) ;
la croix Jouhan, située sur la route de Médréac ;
le manoir de la Hunaudière ou Héraudière (XVIII-XIXème siècle). Les écuries datent de 1700. Propriété de Jean Grignard en 1350 ;
le colombier de la Hunaudière ou Héraudière (XVIII-XIXème siècle). Il possède deux dômes ;
la fontaine Saint Lunaire ;
2 moulins dont le moulin à vent de La Mouraudais (ou Morandais) et le moulin à eau de la Gais ;
Voir " Informations diverses sur la ville de La Chapelle-Blanche ".
ANCIENNE NOBLESSE de LA CHAPELLE-BLANCHE
En 1350, la Hunaudière, terre noble du territoire de la Chapelle-Blanche, appartient à Jean Grignard, sieur de Champsavoy. En 1460, la Guérinais, autre terre noble, appartient à Tristan Angoulven Frémur, sieur de la Guérinais.
A la "montre" (réunion de tous les hommes d'armes) de Saint-Brieuc en 1480, de Tréguier en 1481 et dans la liste des feudataires des évêchés de Saint-Malo et de Dol en 1480, on ne comptabilise la présence d'aucun noble de La Chapelle-Blanche. La Chapelle-Blanche dépendait autrefois de la paroisse de Saint-Jouan-de-l'Isle.
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