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ETYMOLOGIE et HISTOIRE de CHAUVE

Chauvé vient du brittonique "calleva" (bois).

Vers l'an mille, une motte castrale est érigée sur les bords de la Loire. Dans les territoires contrôlés par le seigneur du Migron, se trouve le "pago chailvache" (le pays de Chauvé). Au XIIème siècle, Chauvé, qui appartenait aux moines de l'abbaye de Redon, portait le nom de Chialvache. Vers 1300, la paroisse de Chauvé est divisée en deux seigneuries : le Bois-Joly et la Rigaudière, démembrement de la vicomté du Migron. Le Bois-Joly remonte, dit-on, au XIIème siècle.

Pendant la Révolution, Chauvé est l'une des premières communes à se révolter lors du soulèvement de la nuit du 9 au 10 mars 1793. Les troubles de mars 1793, s'achèvent par la victoire des troupes républicaines les 22 et 23 décembre 1793. Le premier maire de Chauvé est Louis Le Meusnier des Graviers, seigneur de La Rigaudière (de 1790 à 1791).

Nota : Au XIXème siècle, la commune de Chauvé disposait d'une école ecclésiastique ayant servi de petit séminaire aux enfants du Pays de Retz.

PATRIMOINE de CHAUVE

l'église (XIXème siècle). Le clocher de l'église est détruit le 13 janvier 1945 par un obus provenant d'une batterie allemande. Le sire de Pornic était jadis seigneur fondateur et supérieur des églises de Chauvé et Saint-Viaud ;

la croix celtique, située à Le Pin. Cette croix aurait été abattue durant la Révolution ;

le marais de Haute-Perche. Ce site semble être l'emplacement du "portus secor", ancien port romain. Au XVIIIème siècle, les marais de Haute-Perche appartiennent au seigneur du Bois-Joly ;

le manoir (XV-XVIème siècle), situé à La Rigaudière. Propriété, au XVIIIème siècle, de Henri Maximilien Le Meusnier des Graviers, commandant de Lorient et de Port-Louis (Morbihan). Cette famille avait des attaches avec les Antilles : elle est alliée aux familles Orhant de La Souchais, Bachelier de Bercy, Fauvon et Verthaven ;

les dépendances du Bois-Joly (XVIIIème siècle). Le Bois-Joly est, au XVIIIème siècle, une seigneurie qui s'étend sur Les Moutiers, Le Clion et une partie du territoire de Saint-Père-en-Retz. Elle relevait jadis de la châtellenie de Pornic. Propriété successive des familles Acigné, Créquy, Simon de La Carterie et Nau. Louis Charles Boux, chevalier, conseiller au parlement de Bretagne, commissaire aux enquêtes du palais, était, en 1737, seigneur de Bougon, de Vieillevigne entre les deux châteaux, Bois-Joly et Bois des Tréaus. Il tenait ces deux dernières terres situées dans les communes de Chauvé et de Saint-Père-en-Retz, du chef de sa femme, Marie Sébastienne Bachelier de Bercy (dont le père "messire François Bachelier, seigneur de Bercy, conseiller du roi, maître honoraire en sa chambre des comtes de Bretagne" mourut à Couëron, le 3 décembre 1744, âgé de 89 ans). Leur fille, Marie Boux, épousa en 1758, Jean Hyacinthe de la Chapelle, chevalier, seigneur du Broussay ou du Houssay, commandant pour le roi en l'île de Bouin. Le mariage fut célébré dans la chapelle du château de Bougon, bénite le 12 septembre de l'année précédente. Amaury Boux, frère de Marie, chevalier de Saint-Louis, assistait au mariage. Louis Charles Boux mourut en 1758. Son fils, René Boux, lui succéda et fut seigneur de Bougon, Bois-Joly, Bois des Tréans et autres lieux. Ce seigneur fut remarié une seconde fois, le 13 août 1771, en la chapelle de Bougon, avec dame Marie Chapelain ;

le château de Terre-Neuve (1768-1770). Démembrement de la seigneurie du Bois-Joly et ancienne propriété de la famille Bachelier de Bercy, puis des familles Teilhard et Valeix. Il s'agit aujourd'hui d'un centre d'accueil pour handicapés ;

la maison noble (XVIème siècle), située à La Rivière Mulon ;

l'école Saint-Joseph (1822) ;

5 moulins dans celui de La Rigaudière (XV-XVIème siècle), Neuf, des Rendrais, etc... ;

A signaler aussi :

le menhir de la Pierre Le Matz (époque néolithique), situé à La Tendonnerie ;

le menhir de Chevanou (époque néolithique), situé à La Croterie ;

le menhir des Platennes (époque néolithique). Il s'agit en faite d'un ensemble de 3 trois menhirs renversés et situés dans le voisinage du menhir Le Matz ;

ANCIENNE NOBLESSE de CHAUVE

(à compléter)

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