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CLÉDER ET LA FAMILLE DE KERSAUSON.

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La famille de Kersauson est une des plus anciennes de Bretagne : elle serait venue en Armorique avec une des émigrations bretonnes d'Angleterre. De 1427 à 1534 elle était déclarée noble à Guiclan, Saint-Thégonnec, Plouénan, Plounéour-Ménez, Saint-Frégant. En 1669, elle fut de nouveau déclarée noble et d'ancienne extraction chevaleresque.

Jusque vers l'an 1880, elle avait été alliée à plus de 200 familles nobles : du Chastel, Trémazan, Coetanscours, d'Estaing, Kéranrais, Kérouzéré, du Marc'hallarc'h, Sansay, Damesme, Kerdrel, Réals, Carné, Plœuc, Kermadec, Kerouartz, Kersaintgilly, Parcevaux, Penfentenyo, Penguern, Poulpiquet, Rodellec, Vincelles, Blois, etc...

Sa devise est : Pred eo, pred ; prêt toujours, prêt...

Trois généalogies existent surtout, qui exposent les alliances Kersauson-Kerguvelen.

La première se trouve (manuscrite) en tête du registre des naissances de Plouescat pour l'année 1584 ; elle a été découverte par le docteur Jaouen de Kerlouan (descendant direct de Marie-Jeanne de Kersauson, du manoir de Leslaou en Cléder) qui a bien voulu nous en donner copie, ainsi que de la suivante.

Celle-ci fut établie par Mathurin-Jean-Denis de Kerguvelen, petit-fils de la dite Marie-Jeanne de Kersauson, mort célibataire au XIXème siècle.

La troisième, magnifique volume que l'on peut consulter aux Archives d'Ille-et-Vilaine, est due à M. Joseph de Kersauson de Penandreff : en 1885, M. de l'Estourbeillon l'utilisa pour son volume « Les Familles françaises à Jersey pendant la Révolution » ; elle diffère des précédentes en plusieurs points.

Le tableau dressé par le docteur Jaouen mentionne quatre alliances de Kersauson avec Kerguvelen.

1. Jean de Kerguvelen de Kergonan, né en 1566, épouse Marguerite de Kersauson, née en 1567.

2. Guillaume de Kersauson du Tertre, né en 1576, épousa Olive de Kerguvelen, sœur du précédent.

3. Catherine de Kerguvelen, née en 1611, épouse François de Kersauson, du Vieux-Châtel, du manoir de Mesguen en Plouescat. — Un jour, Catherine traita François de « pouilloux ! ». Priée de se rétracter, elle refusa. Menacée, elle répéta. Attachée à la corde du puits, elle redit l'injure. Descendue jusqu'à l'eau, puis plongée jusqu'à la ceinture, jusqu'au menton, par-dessus la tête, elle s'obstina... Vaincu, M. de Kersauson retira sa femme de l'abîme, et il lui fut soumis. D'où il advint qu'ils furent heureux ensemble...

4. Denis de Kerguvelen de Kervoa, né en 1707, mort à Cléder en 1791, épousa Marie-Jeanne de Kersauson, mère de notre J.-M.-A. Kerguvelen, comme on a vu.

Ajoutons deux notules, cueillies au passage.

Le 31 octobre 1797, Jean-François de Kersauson obtient un certificat de non-émigration : il réside à Plouescat depuis 1792. Il a 36 ans 7 mois, taille de 5 pieds, cheveux châtains, yeux roux... (Cet acte est le dernier du président Paul Tanné, son successeur, René Moal, signe au registre pour la première fois, le 2 mars 1798).

François-Joseph-Denis de Kersauson de Vieux-châtel, porté sur la liste d'émigration par la préfecture de Quimper, le 5 janvier 1800, protesta et démontra par preuves formelles qu'il avait toujours résidé en France sans interruption. Le préfet l'ayant déclaré « de mœurs douces et nullement dangereux », le ministre de la police autorisa la mise en surveillance à Morlaix, de M. de Kersauson, jusqu'à décision définitive. Il descendait de Catherine de Kerguvelen.

(René Cardaliaguet).

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